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Saïda Garrach pointe du doigt le régime politique tunisien
10/09/2019 | 12:02
1 min
Saïda Garrach pointe du doigt le régime politique tunisien

La porte-parole de la présidence de la République, Saïda Garrach, a estimé, dans un post facebook publié ce mardi 10 septembre 2019, que le point fort du mouvement Ennahdha réside en la discipline de ses adhérents, dirigeants et députés.

« L’actuel régime politique repose sur le principe de la majorité parlementaire qui peut imposer des choix dans la composition du gouvernement lors d’une séance de vote au parlement. Le chef du gouvernement ne sera pas maître de ses choix même dans la nomination de ses conseillers», a-elle écrit.

Et d'ajouter : « Surtout lorsque la scène partisane est instable à cause du tourisme partisan et des blocs parlementaires qui sont dispersés. Autrement dit, ni Habib Essid ni Youssef Chahed ni Che Guevara ni même Einstein ne peuvent faire grand-chose face à un régime politique similaire à celui de la Tunisie».

 E.B.A.

10/09/2019 | 12:02
1 min
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Commentaires (11)

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Abel Chater
| 11-09-2019 12:58
Nous lui comprenons son esprit de soumission d'esclave, par la photo du défunt président Béji Caïd Essebsi, qu'elle poste en sigle sur sa page Facebook, pour traduire le sentiment de reconnaissance dont elle lui réserve plus qu'elle ne pourra honorer son propre père Si Ben Guerrach, qui a passé toute sa vie à l'élever et à l'éduquer.
Donc, c'est cet esprit maladif d'esclave-né, qui les fait étouffer par cette vraie liberté au sein du vrai système politique, qui interdit toute mainmise individuelle ou lobbyiste, sur le pouvoir dans notre régime parlementaire. Un régime parlementaire d'usage partout en Europe, hormis en France, en Chypre et je crois en Croatie. C'est-à-dire, partout dans les pays les plus avancés et les plus démocratiques d'Europe.
Madame Gurrach, veut une autre zizanie plus légale que celle qu'on a vécue avec le défunt président Béji Caïd Essebsi, qui s'est permis de nommer son fils à la tête de Nida Tounes, son ami Zalèm de Bourguiba, Mohamed Ennaceur, à la tête de l'ARP, son majordome Abdelkrim Zbidi, à la tête du ministère de la Défense, les premiers ministres Habib Essid et Youssef Chahed, la majorité des ministres et des ambassadeurs durant sa période au palais de Carthage et presque tous ses applaudisseurs dont cette même Saïda Guerrach, elle-même, autour de lui.
Elle veut donner plus de prérogatives à l'un des futurs Pharaons de Tunisie, qui pourrait la garder jusqu'à l'éternité au Palais de Carthage ou là où la vie sera plus belle pour ses lunettes.
Nous lui disons un grand « DOUILLIOU !!! »
Qu'elle aille travailler et qu'elle mette fin à ses intrigues contre la liberté et la démocratie en Tunisie, dont elle souffre à cause de ses propres intérêts et ses propres privilèges personnels.
Law dèmèt lighaïriki, lèmè èlèt ilayki !!!

A4
| 10-09-2019 16:19
LA TROISIEME
Ecrit par A4 - Tunis, le 29 Avril 2017

La première a vécu, a fait ce qu'elle pouvait
En partant de nulle part, en partant de zéro
Elle a été écrite dans un style pas mauvais
Par des battants, des guides et de vrais héros

La première a vécu, ça et là trimbalée
A coup de grossières retouches et de mises au pas
A coup de nouveaux décrets très mal ficelés
Fêtés à grandes pompes, à coups de tabla

La première a vécu avant de suffoquer
Avant de rendre l'âme, rejetée, piétinée
Elle a dû renoncer, tout lâcher, abdiquer
Ne supportant plus d'être à ce point malmenée

Puis vint la seconde ... de naissance déformée
Rédigée à la hâte par des handicapés
Aux neurones inexistants ou ... bien abîmés
Aux petites cervelles vides ou ... sous-équipées

Persistons ainsi avec ces textes archi-nuls
Ecrits par des bornés à la vue étroite
Ecrits par des gugusses aux idées ridicules
Qui vont nous découvrir que notre terre est plate

Moi, je la voyais belle, roulant comme un bolide ...
Me voilà dans un tacot sans volant ni frein
Me voilà emporté par des idées stupides
Où hélas personne ne peut décider de rien

Laissons la rouler, la descente est glissante
Elle finira pour sûr, sans illusion ni frime
A la fin de sa folle course harassante
Immobilisée et raide au fond de l'abîme

Il est temps de jeter cette seconde version
Version bancale qui ne tiendra jamais la route
Pour malfaçon et défaut de fabrication
Pour débilité menant à la banqueroute

Vivement la troisième, rédigée par des "chefs"
Loin de tous ces incompétents de populistes
Une constitution n'est pas une simple greffe
C'est une affaire de chevronnés et spécialistes !

TABARKA
| 10-09-2019 14:41
Mme, le régime politique Tunisien est aujourd'hui indéfinissable. Il est à la fois pseudo parlementaire est présidentiel. Ce flou politique est né le jour où RCHID GHANNOUCHI a sorti de sa poche cette fausse bonne idée le CONSENSUS national. MOUROU et ses acolytes veulent l'application de ce système pour s'en servir comme couverture protectrice contre leurs adversaires politiques. Les frères musulmans n'ont aucune idéologie politique républicaine, leur but c'est l'enracinement de l'islam politique dans le pays, en quelque sorte l'instauration de LA CHARî 'A. La Tunisie ne peut être indéfiniment un laboratoire politique, ni éternellement un ballon d'essai politique pour des incompétents corrompus. Dans un pays à 98% de musulmans les islamistes pensaient rafler la mise à chaque élection. C'est mal connaitre les Tunisiens, ils sont imprévisibles, ils ont démontré à travers l'histoire que les cartes ne sont jamais jouées d'avance et un HOMME AVERTI EN VAUT DEUX.

Professeur de droit
| 10-09-2019 14:13
je n'ai pas participé à la rédaction de cette constitution, mais à lecture des faits (Désordre intellectuel, manque d'honneteté et de loyauté des cadres et dirigeants tunisiens), je commence à me demander si cette constitution n'est pas, finalement ce qu'il faut à un peuple aussi magouilleur.
Dans un système plus stable, BCE aurait certainement nommé son fils, Hafedh, premier ministre, meme si la Tunisie doit en mourrir.
Et je n'ose pas n'imaginer ce qu'aurait fait Chahed avec plus des pouvoirs, meme si la tunisie doit en mourrir.
Marzouki aurait certainement fait pire que les deux,meme si la tunisie doit en mourrir.
Et Moussi (que j'aime bien) ferait pire que Zine Ben Ali, en dérive autoritaire, meme si la Tunisie doit en mourir.
Je ne parlerais meme pas des despotes islamistes comme Laarayedh, Jebali ou Mekki.
Et chacun d'eux aurait le soutien inconditionnel et fanatisé de leur partisans, car ce peuple n'est pas doté de sagesse, encore moins lorsqu'il a fait un peu d'études.
Finalement, je pense que la Tunisie ne peut pas vivre en démocratie autrement qu'avec ce système bridé.

AH
| 10-09-2019 14:01
Robba 3oudhr a9ba7ou min dhanb.

Si Einsten ne pouvait rien alors pourquoi Mme Garrach continue t-elle à faire de la politique. .

Faut-il un Einstein pour améliorer le transport public et privé ( taxi fardi wa jama3i) surtout dans la capitale

Beaucoup de nos politiciens sont en déni de la réalité et n'ont pas de solutions.

A certain moment, on déplorait les taxis jama3i, de nos jours les gens se bousculent pour les prendre. Prendre un taxi, le moyen le plus cher pour se déplacer, se rendre au travail, à l'hôpital, ..;; nécessite des attentes interminables même dans les zones les plus huppés du grand Tunis, par exemple Lac 1, Lac2

G D ID
| 10-09-2019 13:51
Sinon cest le meilleur régime.

Tunisino
| 10-09-2019 13:20
Ce n'est pas le système politique, mais c'est la vision qui manquait depuis l'indépendance. Avec des cerveaux faibles qui ont planifié et qui planifient pour les tunisiens et la Tunisie, avec une logique purement francophone sans essayer d'apprendre des expériences américaine, japonaise, et germanique, on ne peut vivre que des difficultés de toutes les natures. A nos jours, où les candidats aux présidentielles et aux législatives ne cherchent que les chaises pour se servir, et ne considèrent les électeurs que des clients à arnaquer, le futur ne semble pas très brillant!

MH
| 10-09-2019 13:06
Je pense que meilleur régime est le parlementaire 100% comme l'a dit "1/3i". L'échec de ces dernières années est mis sur le dos du système politique outrageusement. C'est trop facile, moi je dis que c'est plutôt l'échec des hommes et femmes politiques qui n'ont pas su trouver les solutions.

1/3i
| 10-09-2019 12:52
Allemagne, Royaume unis, Israel.....

Pays avec gouvernement issu d'un parlement élu à la proportionnelle intégrale. Les gouvernements sont donc le résultats de tractations interminables, pouvant amener le meilleur, comme le pire; Tel Israel où Nethanyau doit s'allier à l'extrême droite religieuse pour gouverner.

La Tunisie a opté pour un système un peu bartard. Proportionnelle sur 27 circonscriptions.

DHEJ
| 10-09-2019 12:46
Le peuple demande le droit à une vie digne!

Est-ce difficile à réaliser?!