Ce personnage, Mr Aidi, mérite respect et attention, malgré ses apparences rares et mitigés, complètement retiré des débats houleux, mais doté d'une sagesse et d'une capacité à émettre une opinion dans le calme et clairvoyance, sans dénigrement, sans polémique, sans propos erronée ni réflexions déplacées.
C'est pour ces raisons que ce démocrate est apprécié, à mon sens.
Bien qu'il a exposé un sujet intéressant à débats, il s'est pas aventuré à proposer un projet précis, c'est ce que manque chez ces politiciens, se contenter à constater et critiquer, cela ne suffit pas, il faut aller au bout de l'équation et proposer des solutions.
Je pense qu'il faut accorder un minimum de crédibilité à ce genre de personnes, c'est avec des démocrates honnêtes qu'on arrive à construire.
Mais ces débats sont malheureusement ignorés par les médias, occupés par le plus important : feuilletants, téléshopping et programmes à chier.
Certains réclament une démocratie à l'occidentale, je ne suis pas contre, mais comment arriver à l'atteindre ? Ce n'est pas avec une constitution à satisfaire les désirs des partis, c'est avant tout avec un peuple initié, des médias " à l'occidentale " , qui consacrent des plateaux avec des invités bien choisis comme ce Mr Aidi et le plus important, la présence des citoyens qui seront invités à voter après. Les médias sont appelés à faire des efforts dans ce sens pour contribuer à changer ce visage sombre de la démocratie, et ce n'est pas en invitant ce détraqué Safi Saïd et consorts qu'on va arriver à redémarrer.
Il faut apaiser les tensions et chercher à débattre dans le calme, et ce n'est possible qu'avec la participation de démocrates sages et honnêtes injustement exclus de la scène.

Cela reste de la poésie sans proposer un projet patriote, ambitieux, et réaliste, sans essayer de rassembler les forces centristes en une seule entité, et sans essayer de prendre position contre les catastrophes Ghannouchi et Saied. Tout dit que Saied n'est pas l'homme de la situation, il est trop limité et trop déséquilibré pour sauver le présent et le futur des tunisiens. Son échec est une question de temps, ce temps qui est très précieux pour éviter un scenario très imminent, celui du Liban. La solution est dans une troisième république, qui adopte la constitution de 1959 comme base, qui limite le nombre de partis politiques à trois (gauche, centre, et droite), et où tout se planifie dans le but de rendre la Tunisie un pays développé dans quelques dizaines d'années. On le sait maintenant, les islamistes et les communistes, qui adorent l'anarchie et la misère, sont dangereux pour la Tunisie. Ce sont les centristes modérés et patriotes, qui doivent dominer, pour le bien de la Tunisie, du présent et du futur.