Bien sûr il est toujours une victime des manigances des autres.
Meskina TOUNES.
L’ancien dirigeant Nidaa Tounes, Ridha Belhaj a estimé, dans un statut publié lundi 15 juillet 2019, que les élections municipales du Bardo ont constitué une opération blanche et l'arrière-boutique du démantèlement de la scène politique, mené par Ennahdha et exécuté par le biais du chef du gouvernement, Youssef Chahed.
Pour Ridha Belhaj, cette entreprise se manifeste à travers l’amendement du code électoral, mais aussi à travers l’éviction de Nidaa et du Front populaire en fomentant des obstacles d’ordre juridique (les deux partis s’étant scindés en deux factions).
« Cette manœuvre d’Ennahdha a été une réussite puisqu’elle a abouti à un taux d’abstention record qui sert les intérêts du mouvement », affirme M. Belhaj tout en relevant qu’ « en fin de compte, les élections du Bardo sont probablement le dernier message adressé à ceux qui défendent la loi de l’exclusion (Ndlr. le code électoral amendé). En espérant qu’ils reviennent à la raison avant qu’il ne soit trop tard ».
C’est le mouvement Ennahdha qui est arrivé à la première place, avec 8 sièges, aux élections municipales du Bardo, alors que les autres partis qui se réclament de la famille progressiste ont eu chacun entre 1 et 4 sièges. Un résultat qui a conforté la tendance de l’éparpillement du camp centriste face à un mouvement islamiste qui fait bloc.
I.L
L’ancien dirigeant Nidaa Tounes, Ridha Belhaj a estimé, dans un statut publié lundi 15 juillet 2019, que les élections municipales du Bardo ont constitué une opération blanche et l'arrière-boutique du démantèlement de la scène politique, mené par Ennahdha et exécuté par le biais du chef du gouvernement, Youssef Chahed.
Pour Ridha Belhaj, cette entreprise se manifeste à travers l’amendement du code électoral, mais aussi à travers l’éviction de Nidaa et du Front populaire en fomentant des obstacles d’ordre juridique (les deux partis s’étant scindés en deux factions).
« Cette manœuvre d’Ennahdha a été une réussite puisqu’elle a abouti à un taux d’abstention record qui sert les intérêts du mouvement », affirme M. Belhaj tout en relevant qu’ « en fin de compte, les élections du Bardo sont probablement le dernier message adressé à ceux qui défendent la loi de l’exclusion (Ndlr. le code électoral amendé). En espérant qu’ils reviennent à la raison avant qu’il ne soit trop tard ».
C’est le mouvement Ennahdha qui est arrivé à la première place, avec 8 sièges, aux élections municipales du Bardo, alors que les autres partis qui se réclament de la famille progressiste ont eu chacun entre 1 et 4 sièges. Un résultat qui a conforté la tendance de l’éparpillement du camp centriste face à un mouvement islamiste qui fait bloc.
I.L