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Politique d'austérité : Abid Briki appelle le président et le gouvernement à donner l'exemple
23/06/2022 | 09:40
3 min
Politique d'austérité : Abid Briki appelle le président et le gouvernement à donner l'exemple

 

Le secrétaire général du mouvement « Tunisie en avant », Abid Briki, a affirmé qu’aucun participant aux réunions des comités relevant de la commission nationale consultative pour une nouvelle République n’avait pris connaissance des détails de la proposition ou n’avait consulté celle-ci avant sa présentation au chef de l’Etat, Kaïs Saïed.

 

Invité le 23 juin 2022 par Myriam Belkadhi sur les ondes de la radio Shems FM, Abid Briki a insisté sur l’introduction du rôle régulateur de l’Etat et de dispositions relevant de la situation économique dans cette proposition. « Nous avons essayé de créer un équilibre entre la libéralisation de l’initiative et l’aspect social… Il y aura un article évoquant l’équilibre entre le secteur public, le secteur privé et l’économie sociale solidaire… Un autre article imposera à l’Etat la garantie de la justice sociale », a-t-il ajouté.

 

Abid Briki a nié l’introduction de disposition évoquant le projet de gouvernance par les bases. Il a expliqué que la proposition du projet de constitution s’était penchée sur la question de la décentralisation et du pouvoir local afin d’éviter la mise en place de ce projet. Il a estimé que la Tunisie ne pouvait pas supporter la chose. Ainsi, il y aura un conseil socio-économique ayant un rôle consultatif et chargé d’étudier les projets de loi soumis au parlement et de présenter ses remarques aux députés.

Il a, également, expliqué que le contrôle de l’activité gouvernementale était en lui-même un contrôle de l’activité du président de la République. Interrogé sur l’autorité exerçant ce contrôle, Abid Briki a estimé que ceci devait être du ressort du parlement. Il a affirmé ne pas avoir connaissance des dispositions de la constitution à ce sujet. Il a exprimé son soutien au recours à l’expression "fonction" au lieu de "pouvoir".

 


 

L’invité de Myriam Belkadhi a, aussi, estimé que la politique d’austérité devait être entamée par les hautes sphéres de l’Etat. Il a considéré que les ministres et que la présidence de la République devaient donner l’exemple en limitant leurs budgets et le nombre de véhicules administratifs à leurs dispositions. Il a considéré qu’il n’y avait pas lieu de parler de révision du découpage administratif du territoire tunisien. Il a assuré que certains gouvernorats côtiers se trouvaient dans une situation critique. Il a, également, considéré que le communiqué du Fonds monétaire international relatif à l’entame de négociations portant sur la mise en place d’un programme était un bon signe. Il a, aussi, insisté sur la collaboration entre le pouvoir exécutif et les acteurs sociaux et syndicaux. Il a appelé la présidence de la République et l’Union générale tunisienne du travail à s’asseoir à la même table et à entamer un dialogue au sujet des réformes. Il a considéré qu’il n'y avait pas d’autre solution que l’adoption d'une nouvelle constitution par référendum.

 

Le secrétaire général du mouvement « Tunisie en avant » a expliqué que la défaillance du système précédent résultait du non-respect de la constitution. Il a estimé que la solution à cela était la révision de la loi électorale. Il a ajouté que la loi électorale devait se focaliser sur la représentativité et non-pas sur la gouvernance par les bases.

 

S.G

 

23/06/2022 | 09:40
3 min
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Commentaires
Citoyen_H
ESPERONS QU'UN CHERCHEUR éMéRITE
a posté le 23-06-2022 à 17:16
découvre un vaccin anti-g3are, dans un futur très proche !!!



adel
Typiquement UGTT
a posté le 23-06-2022 à 14:03
Turpitudes UGTT tiennes