
La présidente du parti unipersonnel « La troisième république » Olfa Hamdi a publié dimanche 23 février 2025 un long post Facebook dans lequel elle s’est attaquée au président de la République, suite au communiqué du 21 février de la présidence relatif à la rencontre du chef de l’État avec le ministre des Affaires étrangères.
Dans son communiqué, Mme Hamdi avertit Kaïs Saïed sur les conséquences graves de sa tentative de détruire l'alliance stratégique entre la Tunisie et les États-Unis d’Amérique et d’appliquer le modèle du Venezuela en Tunisie.
Olfa Hamdi réagit précisément aux instructions de Kais Saïed données à Mohamed Ali Nafti d’ordonner aux institutions de l’État de modifier leurs orientations stratégiques et de diversifier leurs entreprises à l’image des pays d’Amérique du Sud, et ce dans le contexte des avertissements du membre du Congrès américain Joe Wilson concernant d’éventuelles sanctions contre l’institution militaire et sécuritaire tunisienne.
Un virage dangereux dans la stratégie nationale
D’après le texte d’Olfa Hamdi, cette décision de réorientation stratégique tournée vers les pays de l’Amérique du Sud intervient quelques mois seulement après la réunion du Conseil de sécurité nationale du 5 août 2024, où l’élection présidentielle a été qualifiée de question de sécurité nationale. Cet événement avait légitimé le mandat de Kais Saïed en lui conférant la responsabilité de protéger les intérêts stratégiques du pays, notamment son partenariat de longue date avec les États-Unis.
Des avertissements qui font écho à l’international
Les propos de Kais Saïed se heurtent aux mises en garde de figures internationales. En effet, le membre du Congrès américain Joe Wilson a averti que toute rupture avec l’alliance stratégique tunisienne pourrait entraîner des sanctions contre l’institution militaire et sécuritaire du pays. Selon ces avertissements, la transformation de la Tunisie en une plateforme d’influence iranienne – à l’instar des cas observés au Liban, en Irak et en Syrie – constituerait une menace directe pour la sécurité nationale.
L’appel à la responsabilité des institutions
Dans ce contexte, Mme Hamdi insiste sur l’obligation pour le haut commandement des forces armées tunisiennes et le Parlement de prendre des mesures fermes pour protéger les intérêts stratégiques du pays. Elle rappelle que toute tentative de rompre l’accord de sécurité implicite, établi lors de la réunion d’août 2024, expose les responsables à des poursuites en vertu de la législation militaire tunisienne.
Vers un avenir incertain
Face à ces dérives, l’avenir de la Tunisie dépend d’une position unie et claire des institutions étatiques. Le dilemme est désormais posé : maintenir le partenariat stratégique avec les États-Unis ou s’engager sur la voie d’un isolement international, aux risques accrus de sanctions et de déstabilisation. Pour Olfa Hamdi, la sauvegarde des intérêts nationaux passe par un retour à une politique de coopération et de stabilité, loin des slogans de souveraineté qui, selon elle, ne sauraient cacher les dangers d’un repli idéologique.
M.B.
En priorité c'est de réparer les dégâts à l'intérieur puis s'intéresser de ce qui peut venir de l'extérieur .
Un bon père de famille doit arranger les failles , chez lui ,avant tout autre chose.
Et je suppose ,qu'avant d'etre transférée à la prison de Mannouba, elle passerait par un autre établissement .....à Mannouba aussi.
Mais ce que dit cette idiote est un signe qu'il faut comprendre et interpréter à sa juste valeur.
C'est que les USA peuvent entendre en temps réel le moindre pet au palais de Carthage et qu'il s'est récemment passé quelque chose au niveau des relations Tunisie-Iran qui a provoqué une pression "amicale" de la part des US.
Deux conclusions pourraient être esquissées :
Ce régime est plus fragile qu'on ne le pense : il est miné de l'intérieur par des forces sous influences extérieures qui VENDENT NOTRE SOUVERAINETE au plus offrant ou au plus menaçant (menaces globales et/ou chantage individuel suite à dossier compromettant )
Il pourrait avoir effectivement un projet quasi-idéologique de rapprochement stratégique avec le régime iranien et au-delà le monde chiite
On sait bien que les vies humaines sont des cacahuètes pour une dictature, mais enfin ces cacahuètes ont bien été balancées à quelqu'un et ce pour une raison précise
Elle oublie que les USA sont complices de guerre d extermination des palestiniens, de vouloir vider gaza de ses habitants, d humilier l '?gypte et la Jordanie ( pauvre roi Abdallah) et aussi même s attaquer à leurs plus proches alliés tel le Canada, le Mexique, toute l Europe inclus les britanniques. Mme tabbala veut vendre notre pays après s'etre Vendue.
Le réalisme politique l'exige.
Emmenez votre veste au pressing du quartier il va falloir la retourner encore une fois
Avant de gonfler le torse , il aurait fallu que KS rende le pays autosuffisant du point de vue de la nourriture , augmenter la production agricole par exemple
il aurait fallu que le pays soit autosuffisant de point de vue energetique
Il aurait faullu que notre pays soit autossufisant du point de vue militaire avoir un complexe militaro industriel au moins comme le yemen , un des pays les plus pauvre
Il aurait fallu que ton peuple soit 1 million dans les rue pour soutenir gaza
il aurait fallu que ton arm2e croit en toi , car le moindre boulon ou la moindre munition pour des helicopters pour tes avions militaires provient des USA , des officiers form2e a West point
Il aurait fallu que tu es les caisses pleines et pas un pays endett2 , il aurait fallu avoir des industries et pas des hotels ( l industrie du servage et du gaspillage de ressources )
avant de declarer une guerre a Rome il aurait fallu se mettre dans la tete d Hanibal mais comme la mediocrit2 est la regle dans cette generation de vieux c... on ira pas loin
Ce qui a littéralement paniqué le pouvoir c'est la disponibilité immédiate de données ultra-sensibles aux mains des américains, preuve irréfutable de faille majeure dans le dispositif de souveraineté tunisienne