Contrairement à votre précédent commentaire. J'adhère à votre commentaire du 15-09-20, 03 :26 qui ne contient que des faits véridiques et je suis témoin de cette époque.

La politique collectivisme de l'agriculture a valu une haine de Bourguiba au plein coeur de son fief, le Sahel. Il gardera un souvenir amer d'une visite à M'saken où il est accueilli avec des tomates plein la gueule.

Qu'est-ce qu'on pas encore dit de et à propos de ABS ? Hormis Bourguiba qui a épaté le monde par intelligence géo-politique et j'en passe, peu de Tunisiens ont eu droit à tant d'intérêt intellectuel et politique ds leur propre pays- N - et ailleurs comme ABS même. Son bilan de responsable politique de pays à économie coloniale demeure mitigé, certes, mais pas si médiocre que celà tout de même ! Consulter les cours de M. Gargouri, lui le libéral, à l'Université : Sans les "Perspectives....", point de croissance du temps de... H. Nouira ! La politique et la vision d'ABS ont fondé les bases de l'essor industriel des années'70-80...
Même M.B. Romdhane, le marxiste patenté, ds sa Thèse d'Etat, ne contestait pas une lecture pareille... Il lui reprochait la politique de transfert du surplus économiquue agricole vers l'Industrie naissante... A consulter, donc.
Aussi, je recommande M. Bouchrara, qui tout en critiquant l'approche économique de ABS ne va pas jusqu'à criminaliser le bonhomme. Mieux même, il lui "déniche" un argument qui aurait biaisé l'expérience "bensalhiste" : la culture ambiante, ancestrale, notamment ds les milieux agricoles du Sahel et le Sud (respectivement, axée sur l'oliveraie et le palmier, investissement inter-générations à sauvegarder et érigée en question d'honneur... Idem pr le Jerbiens qui en bon Ibadhites sont si attachés à leur patrimoine commercial. Ils ont du controurner le dispositif coopérativiste de ABS en fuyant le bled (migration djerbiene en Fr, Algérie...). Pourvu qu'il ne partagent pas leur patrimoine...
Si banal qu celà puisse paraitre pr ns les TN des années 2000, ce sont pourtant bien là les conclusions auxquelles parvenait un Russel Stone, jeune chercheur US venu mener son Ph.D. pr vérifier un paradigme en vogue en milieu universitaire de l'époque '60 " "Social change" en cours de mise en oeuvre ds un pays post-colonial - TN et Afrique, Asie... Egalement à consuler, donc, pr les non connaisseurs... Après tout, pour un homme comme ABS, ayant gouverné l'économie, les Finances, à ce que je sache, n'aurait pas accumulé cette "fortune" indécente dont se targuent les mille fois moins compétents que lui...
ABS était bien cet idéaliste du socialisme à visage humain... ses repères étaient en Scandinavie pas en URSS ou Chine Populaire...
Tunisiens, il faut lire avant de se prononcer sur des choses sérieuses...
A bon entendeur...

A part l'expérience ratée de la collectivisation dans les années 60 Ahmed ben salah a dirigé l'ugtt après l'assassinat de Farhat hached.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ahmed_Ben_Salah#Direction_de_l'UGTT

Tito était considéré par l'Occident comme un rebelle en quelque sorte vis à vis de Moscou et du système communiste et à ce titre il bénéficiait d'une certaine indulgence occidentale.
Mais la Tunisie était bien dans le camp occidental.
Bourguiba n'a reconnu la Chine Populaire de Mao qu'une fois les américains l'ont fait.
Donc l 'expérience des collectivisation des terres est bien une grande escroquerie montée par les gens au pouvoir de l'époque pour piller les agriculteurs tunisiens.
Une des conséquences de cette expérience est l'appauvrissement quasi général d'une population à 75% rurale et qui a engendré un exode massif des debut des années 70 de la compagne vers les villes surtout côtières ou vers l'étranger. Les quartiers Ibn Khaldou, Cité tathamen et bien d'autres ont commencé à se former des la fin du désastre Ben Salah
Le 01 septembre 1969 le jour où les Anglais ont installé Kadafi à la place du roi Idriss en Lybie etait un lundi jour de souk des ovins à Dehmani.
Le mouton se vendait entre un demi dinar et 3 dinars en gros selon le calibre.
Les acheteurs arrivaient de la Côte avec leur semi-remorque qui partaient remplis. Ils étaient initiés ils savaient que l'expérience Ben Salah n'était qu'une opération mafieuse pour piller les paysans et donc sera un échec. Ils ont spéculé là-dessus
Le 03 ou le 04 septembre Ben Salah est destitué par Bourguiba sous toujours le prétexte qu'il lui avait confiance mais qu'il l a trahi ( toujours le même mensonge de Bourguiva) .
Ce dernier déclare l'expérience socialiste Ben Salah caduque
Le lundi 29 septembre, le même mouton valaient déjà 30 dinars en moyenne au souk de Dehlani qui était une référence à l'époque pour ce type de bétail.
Les prix ont été multipliés par 15 en l'espace de 29 jours.
Les paysans pour reconstituer leur cheptel devaient débourser 15 fois plus le prix auquel ils avaient vendu le 01 septembre.
Ils n'avaient plus les moyens de le faire et ont dû trimer des années pour reconstituer leur cheptel.
Je parle de ce détail pour bien faire comprendre à certains les conséquences désastreuses de cette expérience criminelle pour les fellahs et le pays.
Certains naïfs croient encore que Ben Salah était de bonne foi et le pauvre comme Bourguiba il ne le savait pas.
L'expérience des coopératives a duré environ 7 ans et tout le monde en parlait du désastre.
D'ailleurs pour cette expérience, tout se passe comme si la Tunisie a servi de cobaye avec son échec programmé, pour finalement faire comprendre à tout pays qui serait tenter par le collectivisme vous avez vu ce que s'est passé en Tunisie le collectivisme n'est que ruine pour celui qu'il le tente.
Pour l'anecdote, Bourguiba appelait, paraît il, Ben Salah le prof adjoint .
Je pose la question :
Pourquoi aucun média n'a trouvé utile d'appostroher Ben Salah sur cette question depuis 2011?
Il y a la liberté d,'expression pourquoi il ne s'est jamais expliqué sur cette question importante de l'Histoire récente de ce pays?
Tout se passe comme si on a bien voulu occulter sciemment cet événement.

Il n'y a pas plus criminel contre le peuple tunisien, comme ce communiste raté Ahmed Ben Salah. Il a appauvri presque l'ensemble du peuple tunisien et n'a enrichi que les siens. C'était lui, ce criminel qui prit les biens et les propriétés des un, pour les offrir aux autres, au nom de son jeu diabolique de coopératives, de la même manière utilisée par Kadhafi en Libye. Mais la Libye a du pétrole mais les Tunisiens ne trouvèrent même pas quoi manger. Sous son règne de ministre de je ne sais combien de ministères à la fois, les Tunisiens vécurent la vraie famine. Les pauvres mangeaient les herbes et les raquettes «feuilles» des figues de barbarie (Dhlaff elhendi).
Cet Ahmed Ben Salah ne mourra jamais sans payer ses crimes contre les Tunisiens au vu et au su de tous les Tunisie. Nous l'avons vu avec Amor Chachia, mais aussi avec tant d'autres criminels contre le peuple tunisien. Ahmed ben Salah ne fera jamais l'exception.
Je n'arrive vraiment pas à comprendre le sens de la visite d'un Tabboubi, représentant de l'UGTT, censé défendre les droits des travailleurs, non pas jouer à la courtoisie avec leurs bourreaux. Ou que Tabboubi ne connaît pas les crimes d'Ahmed Ben Salah ou que l'hypocrisie de ce Tabboubi est en soi, plus que criminelle.
Law dèmèt lighaïrikè, lèmè èlèt ilaykè.

Pourquoi doit- on jurer de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité ? En lisant les commentaires on constate deux groupes antagonistes. Il y a certaines vérités de la part de ces 2 groupes mais il y a aussi des contrevérités de la part de chacun des deux groupes. Si on pourrait comprendre que Tarek le fils d'Ahmed Ben Salah puisse dissimuler des vérités pour tenter de blanchir son père. Nous ne pourrons tolérer les ignares ou régionalistes qui cherchent à falsifier l'histoire. Dire qu'à l'époque la Tunisie appartenait « au monde libre » est archifaux : La Tunisie était ou plutôt disait qu'elle était non alignée et Bourguiba était fasciné par la Yougoslavie de Tito. Nos relations avec la France étaient au plus bas, confiscation des terres des « colons » français, italiens et maltais. Nos relations avec L'URSS étaient au beau fixe, visite du premier ministre soviétique Alexeï Kossyguine, le centre culturelle soviétique était en pleine activité et un grand nombre de jeunes tunisiens recevait gratuitement le magasine « Etude Soviétique » qui évoquait souvent dans ses rubriques des sujets sur la Tunisie. Secret de polichinelle feu Hedi Baccouche et Ben Salah sont des gauchistes pour ne pas dire marxistes et à ne pas mettre dans le même panier que Nouira. Contrairement à la famille bourguiba , depuis la nuit des temps la famille Nouira possédait des terres à Monastir et la famille de la femme de Nouira (étudiante et diplômée en lettres de la Sorbonne dans les années 30 et ancienne professeure au Lycée Carnot de Tunis) possède des centaines d'hectares entre Enfidha et Akouda.

Je pense que Ben Salah était un idéaliste et habitait par son rêve de justice sociale. Il ne faut pas oublier non plus qu'il était militant dans le mouvement de libération nationale. Il a fait des réalisations dans le domaine de l'industrie, les infrastructures, les universités, écoles et hôpitaux mais sa politique agricole n'avait pas le même succès car peut-être aussi mal communiquée et car il était entouré de corrompus et les témoignages d'observateur, ajoula et Akoubi convergent sur ce point. Ben Salah voulait résoudre un problème essentiel de l'agriculture tunisienne qui s'aggrave année après année, le morcellement des terrains agricoles, le sous financement et le manque d'équipements du secteur. Il voulait par les coopératives résoudre ces problèmes mais il n'avait pas les bons collaborateurs et il a mal communiqué. Ce système de coopératives existe même dans des pays d'économie de marché, en Allemagne on les appelle les Genossenschaften. Aussi en Israël, les kibboutz quoi que plus socialistes sont un pilier de leur agriculture.
L'?uvre de Ben Salah dans ces cotés positives et négatives doit être étudiée dans sa totalité et avec objectivité et en tenant compte des limites de l'époque.
Je pense que Ben Salah lui-même n'était jamais un régionaliste, plusieurs de son entourage et ceux qui sont venus après lui l'étaient. Lui-même est originaire de Msaken, une ville qui a plutôt été marginalisée au Sahel, a l'arrivée de l'occupation française, Msaken était plus importante et plus grande que Sousse.
Rabi yichfih witawil fi oumrou.

Nous avons vendu tous nos moutons pour un prix variant entre 1 et 3 dinars par tête..
A mois après, nous avons du racheter quelques unes pour le prix d'environ 30 dinars par tête.
Soit 15 fois plus. '? ceux qui nous les avaient déjà achetés quelques semaines auparavant.
Qui sont ils ? Ceux qui étaient au pouvoir et ceux qui gravitaient autour.
Nous avons du perdre aussi notre matériel agricole puisque nous avons du le récupérer dépucelé de ses meilleures pièces.
D'autres qui ont été touchés par la collectivisation bien avant ont perdu beaucoup plus.
Certains se sont suicidés suite à cette collectivisation
Cela a été une catastrophe pour l'agriculture, la classe paysanne et le pays.
Ceux qui tenaient le pays comme Hedi Nouira, gouverneur de la banque de Tunisie, et beaucoup d'autres comploteurs ont utilisé utilisé l'expérience Ben Salah pour s'approprier les meilleurs biens des paysans et ont réalisé des plus-values colossales sur notre dos.
D'ailleurs dès la chute de Ben Salah , Nouira est désigné premier ministre en 69 et depuis on a assisté à la naissance d'une bourgeoise de samsaras et le départ d'une ère de la corruption.
Aujourd'hui le pays en paye le prix le plus fort de ces choix.
Il faut savoir que dans les années 60, l'économie tunisiennes était uniquement rurale.
Il n y a avait encore de tourisme ni travailleurs à l'étranger.
Donc le secteur principale était l'agriculture avec celui des mines.
Les regionalistes qui ont pris le pouvoir étaient pratiquement tous issus de milieux pauvres.
D'ailleurs on les appelait les " vendeurs à dos d'âne " parce qu ils venaient au nord faire du commerce en utilisant des ânes.
Bourguiba Ben Salah, Nouira, Hedi Baccouche et bien d'autres qui détenaient le pouvoir sont issus de la même tribu.
Et donc l'expérience des coopératives a été une opération escroquerie pour mettre la main sur les biens des paysans au profit des nouveaux détenteurs du pouvoir encore pauvres et affamés.
Nous savons ce qu'ils ont avec le bey et ses biens . C'était écartement la même chose une opération de piraterie de l'entourage de Bourguiba pour s'enrichir illégalement vite et gratuitement.
La question qu'il faut poser à Ben Salah :
Alors que la Tunisie se targuait à l'époque comme faisant partie du monde libre ( par opposition au communisme) comment se fait il que Bourguiba et ses copains ont choisit cette aventure de collectivisme sachant qu'elle n'avait aucune chance de réussir.
Les occidentaux n'auraient jamais laissé réussir une telle expérience si toute fois elle avait une chance de réussir.
C'est tout simplement une opération de piraterie des regionalistes au pouvoir pour s'enrichir sur le dos des paysans tunisiens.
Et tous ceux qui me critiquent ici soit sont des ignares qui ne comprennent rien soit de mauvaise foi.

Ahmed Ben Salah et sa bande de malfaiteurs ont ruiné la Tunisie, son agriculture, son économie. Les fellahs gardent de très mauvais souvenirs de la collectivisation qui leur a imposée. Ils ont cédé leur cheptel pour moins de dix dinars ( 500 millimes la brebis). Toute une comédie a été jouée pour l emprisonner puis l aider à quitter le pays pour mener la belle vie en Algérie puis en Europe avant son retour triomphal avec l avènement Ben Ali. Il a causé beaucoup de souffrances aux tunisiens. Même l enseignement a subi des fantasmes en prolongeant le cycle du secondaire d une année ( bac après 7 ans au lieu de 6). De mémoire il était le symbole de la mauvaise gestion, de la corruption et de la dictature.