alexametrics
mercredi 24 avril 2024
Heure de Tunis : 22:39
Chroniques
Nos ministres de l’Intérieur n’ont rien appris des actes terroristes ! Rien !
Par Nizar Bahloul
01/07/2019 | 15:59
8 min
Nos ministres de l’Intérieur n’ont rien appris des actes terroristes ! Rien !

 

 

Jeudi dernier, jeudi noir pour la Tunisie avec trois attentats, dont deux à Tunis, et l’hospitalisation urgente de Béji Caïd Essebsi.

L’attentat à Tunis n’est pas une première. C’est la troisième fois qu’un kamikaze se fait sauter sur ou autour de l’artère principale de la capitale, l’avenue Habib Bourguiba, là où siège même le ministère de l’Intérieur. Nous avons eu 13 morts parmi la garde présidentielle dans l’attaque-kamikaze du 24 novembre 2015 ; neuf blessés et zéro mort dans l’attaque kamikaze du 29 octobre 2018 et puis un mort et quelques blessés jeudi dernier. Si l’on ajoute à ces attentats survenus tous à et autour de l’avenue Habib Bourguiba, les attentats kamikaze de Sousse et du Bardo, il est grand temps de tirer la sonnette d’alarme et de pointer du doigt la responsabilité du ministère de l’Intérieur et des ministres qui s’y sont succédé. On peut dire longtemps, devant les médias étrangers, que la Tunisie n’est pas la seule à subir ces attentats, que Tunis n’est pas moins sécurisée que Paris, Madrid, Londres ou Bruxelles, toutes victimes d’attentats aux bilans encore plus lourds, on peut nous rassurer comme on peut pour dire que nous sommes comme les autres, mais une autocritique ne nous fera pas de mal, non plus, car notre ministère de l’Intérieur a également sa part de responsabilité dans ce qui est arrivé.

 

A cause de nos traditions et de notre « éducation au bâton », la critique du ministère de l’Intérieur est un exercice encore difficile. Totalement inimaginable il y a à peine dix ans, à cause des différents despotes et tortionnaires passés à la tête de ce département, il y a comme un reflexe de Pavlov qui s’installe chez les critiques et leaders d’opinion quand il s’agit de forces de l’ordre et de leur ministre. La même chose est d’ailleurs valable pour les magistrats et les agents du fisc. Il faut pourtant que cela cesse pour que la Tunisie puisse avancer. Il y a eu suffisamment de morts, ça suffit !

Depuis la révolution, les Tunisiens sont devenus experts en tout. Plusieurs de nos lecteurs (et ceux des autres médias) connaissent le journalisme mieux que nous. Plusieurs parmi les justiciables connaissent le Droit mieux que leurs avocats. Plusieurs parmi les patients connaissent la médecine mieux que leur praticien. On adore donner des leçons, on se prend pour le nombril du monde et on regarde tout le monde tout haut, juste parce que ces différents professionnels ne font pas leur boulot comme on pense qu’ils devraient le faire.

Comment alors jouer à cet exercice de critique du ministère de l’Intérieur sans tomber dans le « donnage » de leçons et paraitre plus expert que ceux qui ont fait de la sûreté leur métier ?

De par nos fonctions, un bon nombre de journalistes et la grande majorité des rédacteurs en chef ont visité du pays. Certains ont fait le tour du monde plus d’une fois. Ces voyages nous ont permis de voir la sécurité établie dans différentes villes du monde, dans et autour de leurs grandes institutions, centres névralgiques et bâtiments sensibles. Comparer ce que nous avons vu à l’étranger à ce que l’on voit chez nous pourrait être utile à notre ministère de l’Intérieur.

 

Ainsi, il ne faudrait pas être un expert pour constater que l’accès à l’aéroport Tunis-Carthage et aux grands centres commerciaux est plus sécurisé que l’accès aux aéroports parisiens d’Orly ou Roissy-Charles-de-Gaulle. Chez nous, l’accès se fait systématiquement sous un portique et après scanner des bagages contrairement à ce que l’on voit en France. Mais il ne faudrait pas non plus être expert pour constater la facilité pour enjamber le mur de l’aéroport Tunis-Carthage (notamment à la Soukra) ce qui est inimaginable à Paris. Une longue échelle suffit ! Il ne faudrait pas être expert non plus pour constater l’amateurisme et la nonchalance de notre police des frontières. Ça commence à la porte de dehors avec des agents les mains dans les poches et sans casquette jusqu’aux box intérieurs où les agents portent rarement, voire jamais, leur uniforme. Qui parmi nos voyageurs n’a pas remarqué, au moins une fois, que l’agent chargé de visionner l’écran du scanner avait la tête ailleurs, était perturbé par un collègue bavard ou bien surveillait son entourage afin de pouvoir fumer en cachette dans l’enceinte même de l’aérogare ?

 

Loin de l’aéroport, regardons l’irrespect au code même de la route de nos forces de l’ordre (y compris la Police de circulation) avec des voitures garées (y compris les leurs) au beau milieu des ronds-points. Regardez les policiers-motards qui roulent toujours sans casque !

Regardez les agents chargés de surveiller les ambassades, les résidences, les ministères, les synagogues et certains médias. Vous les verrez souvent assis à l’ombre en train de pianoter sur leur smartphone ou de bavarder avec quelqu’un. J’en ai personnellement parlé à un ancien chef du gouvernement dont la sécurité était bien vacillante (j’ai pu arriver à son bureau, un cartable dans la main sans aucun contrôle d’identité ou de sécurité après avoir juste dit bonjour à un agent ‘’hitiste’’), il a haussé les épaules ! Quand on voit tout cet amateurisme dans la tenue et le comportement, on a le droit d’extrapoler et de dire que la sécurité est également chancelante comme le reste.

 

Depuis jeudi, on a multiplié les barrages de sécurité, ce qui crée des embouteillages monstres, aux entrées principales des cités et des villes, mais ces barrages vont disparaitre dans les jours à venir, jusqu’au prochain attentat ! A quoi servent-ils ? Le ministère de l’Intérieur nous répondra qu’il en sait certainement mieux que nous, sauf que l’on ne voit pas ça ailleurs, y compris dans les grandes villes européennes où ont eu lieu des attentats.

Le cas particulier de l’attentat de l’avenue de France, jeudi dernier, similaire dans sa technique à ceux de 2015 et 2018 est intéressant à observer et étudier pour les experts (s’il y en a). Un terroriste s’approche d’un fourgon ou bus de police et se fait exploser dedans ou juste devant. Tous nos globe-trotters passés par les grandes villes européennes et américaines vous diront que ce genre d’attentat-kamikaze est impossible chez eux. Pourquoi ? Parce qu’ils ne font pas de leurs forces de l’ordre des CIBLES IMMOBILES pour les terroristes ! Il y a rarement un fourgon de police stationné sur un trottoir au milieu des passants. Quand il y en a, ce qui est très rare, ce fourgon est souvent protégé par des barrières de sécurité rendant l’approche difficile.

Les agents victimes de l’attentat de jeudi dernier sont toujours postés là. Il y en a qui y sont pour la sécurité, mais leur majorité y figure pour contrer les vendeurs ambulants. Sachant qu’à 50 mètres de là, il y a le plus grand trafic de devises de Tunis et on les laisse bien tranquilles ces contrebandiers. Pourquoi donc faut-il mettre un fourgon de police au coin d’une rue marchande pour empêcher des vendeurs à la sauvette de gagner quelques sous ? Protéger l’économie nationale ? Faux ! En témoignent les contrebandiers de devise qui agissent en toute impunité ! La sécurité ? Faux ! En témoigne l’inefficacité de la chose puisque ce fourgon censé assurer notre sécurité n’était pas lui-même en sécurité. Ce fourgon, tout comme ceux de 2015 et de 2018, est devenu une cible immobile pour les terroristes. C’était un cadeau sur un plateau que nous avons offert aux terroristes !!

A Rome et à Madrid, les agents de la police municipale roulent en moto (type 125 cc) sur les trottoirs pour « chasser » les vendeurs ambulants. A Londres et à Dublin, les policiers circulent en voiture banalisée équipée d’une tablette dans laquelle ils peuvent taper l’immatriculation de tout véhicule suspect et consulter à qui appartient ce véhicule, la validité du permis de conduire de son propriétaire, l’assurance, la taxe de circulation et la visite technique du véhicule. S’il y a un souci, ils le poursuivent et lui ordonnent de s’arrêter.   

Un peu partout en Europe et en Amérique du Nord (et certainement ailleurs), on ne voit plus d’agents aux croisements pour interpeller à l’aveugle les véhicules. Plusieurs de nos citoyennes (notamment parmi les belles dames) souffrent énormément de la multiplication de ce type d’interpellations où l’on ne parle pas que de simple contrôle de papiers et d’identité. Drague et amabilités déplacées, voire vulgaires, sont souvent au menu.

A Pékin, dans cette Chine pas très démocratique et regardante sur les données personnelles, on en est carrément à la reconnaissance faciale des citoyens par ordinateur.

 

La faute au ministère de l’Intérieur et nos différents ministres, c’est qu’ils maintiennent des méthodes archaïques pour assurer la sécurité avec des rafles et des barrages. Quitte à le répéter une troisième fois, ils font de nos agents des forces de l’ordre des cibles immobiles !

Or, il est évident qu’il nous coûtera moins cher en ressources humaines et en finances (sur le moyen-terme) si le ministère de l’Intérieur modernise ses méthodes en remplaçant ces barrages par des rondes mobiles en moto (pour la police municipale et les interventions d’urgence) et par l’investissement dans les caméras. Les mêmes agents, plutôt que de rester sur un carrefour sous le soleil et la pluie, seront formés pour superviser des caméras qu’on installera partout. Pour le moment, seules quelques caméras sont installées dans les grands carrefours et il n’y en a quasiment pas dans les rues et les boulevards, contrairement à ce que l’on peut constater dans plusieurs grandes villes européennes et américaines. Là bas, on peut quasiment suivre à la trace tout suspect pendant des kilomètres et c’est très utile pour les pickpockets et autres. Ce genre d’équipements et de surveillance existe à l’intérieur des bâtiments, il est temps d’élargir la chose à toute la ville !

Si la responsabilité des différents ministres de l’Intérieur est engagée dans les actes terroristes, c’est par leur faute d’avoir maintenu nos agents là où ils sont en usant de ces méthodes anachroniques.

Plutôt que de signer des accords pour recevoir des dons de véhicules et équipements, que notre ministre de l’Intérieur (et ses successeurs) signent des accords pour faire appel à des experts internationaux en matière de sécurité des villes et modernisent leur méthodes de travail pour être plus efficaces tout en étant moins chers !

 

N.B : Prompt rétablissement Béji Caïd Essebsi, reviens vite ! Nous serons là pour compléter ce que tu as commencé et ce que tu as le plus défendu depuis ton accession au pouvoir, ton respect pour la démocratie naissante et de la Constitution nouvelle.

Par Nizar Bahloul
01/07/2019 | 15:59
8 min
Suivez-nous

Commentaires (15)

Commenter

Zohra
| 02-07-2019 21:46
Si je peux me permettre, j'aimerais bien un jour que vous fassiez un article sur les difficultés et les conditions épouvantables que les sécuritaires rencontrent tous les jours en effectuant leur travail dans notre pays.

En vous remerciant par avance

Attention
Je ne donne pas de leçons à quiconque je ne me permettrais pas

Zohra
| 02-07-2019 17:57
https://amp.lefigaro.fr/actualite-france/deux-syndicats-de-police-alertent-sur-le-nombre-eleve-de-suicides-dans-leurs-rangs-20190407

https://www.bfmtv.com/police-justice/32-suicides-chez-les-policiers-9-chez-les-gendarmes-comment-lutter-contre-ce-tragique-phenomene-1572230.html

Zohra
| 02-07-2019 17:24
Vous comparez l'incomparable. Il faudrait plutôt rendre hommage à ces policiers et ces militaires courageux. Je vous rappelle que le pays est en guerre depuis 2011 malgré nous un budget un énorme est alloué. Monsieur Nizar la société tunisienne est très très dure à gérer, avec les problèmes de frontières, le terrorisme journalier, la drogue, le crimes de tout genre, la contrebande, le commerce parallèle et j'en passe et des meilleurs ..... énormément de choses à gérer.
Des sécuritaires travaillant dans des conditions épouvantables, la chaleur, le froid, la neige avec les moyens de bord, wallahi haram.
Ils sont épuisés, Monsieur Nizar estimez heureux hamdoullah, on n'a pas eu autant de suicides chez nos amis les sécuritaires.
Puis-je vous rappeler le nombre de suicides dans la police française depuis le début de gilets jaunes ?

Monsieur Nizar notre société est malade et très malade.

Chapeau, chapeau à nos sécuritaires, sans eux on est rien, même si on était les plus riches du monde.

1000000000000000000000000000000000000
000000000000000000 mercis
à l'infini

Zohra
| 02-07-2019 15:08
Vous comparer l'incomparable. Il faudrait plutôt rendre hommage à ces policiers et ces militaires courageux. Je me rappelles que le pays est en guerre depuis depuis 2011. Monsieur Nizar la société tunisienne est très très dure à gérer, avec les problèmes de frontières, le terrorisme journalier, les crimes de tout genre, la contrebande, le commerce parallèle et j'en passe et des meilleurs ..... énormément de choses à gérer.
Des sécuritaires travaillant dans des conditions épouvantables, la chaleur, le froid, la neige et des moyens de bord.
Ils sont épuisés, Monsieur Nizar estimer heureux hamdoullah, on n'a pas eu autant de suicide chez nos amis les sécuritaires.
Puis-je vous rappeler le nombre de suicides dans la police française depuis le début de gilets jaunes ?

Monsieur Nizar notre société est malade et très malade.

Chapeau, chapeau à nos sécuritaires, sans eux on est rien, même si on etait les plus riches du monde.

1000000000000000000000000000000000000
000000000000000000 mercis
à l'infini

kamel
| 02-07-2019 14:33
a la suite de chaque accident les petroliers , etudient le cas et tire des lecons et modifient leurs procedures de travail pour eviter que l incident se reproduise , le cas est reporte par des associations auquelles les petroliers sont affilies . les organes de securite ( armee , police, renseignements ) doivent partager les infos, discuter entre eux en workshop animes par des experts des incidents et tirer des lecons . il faut punir severement les faieants et ceux qui ne respectent pas les procedures . il faut de la discipline qui manque surtout dans le corps de la police

hamadi
| 02-07-2019 11:41
il n y a que la veritè qui TUE,le GOAAR( melange d imbecile,stupide,con,idiot) reste toujours GOAAR..

kamel
| 02-07-2019 10:45
on voit beaucoup d agents qui discutent au telephone et qui sont connectes sur facebook , ils faut sanctionner ces comportements . Ils sont la pour travailler , surveiller , etre vigilant .il faut les former en continue , les confronter a plusieurs situations de danger . la formation continue est la solution . les cm,eras de surveillance sont importants , ils faut les generaliser et encourager les syndic des batiments a les installer

Professeur de droit
| 01-07-2019 23:29
Le sujet est beaucoup plus complexe, et il me semble que vous le simplifier dangereusement, au risque d'aller vers des solutions pires que le mal :
Avant la révolution, plusieurs étudiantes tunisiennes rencontrées à l'étranger, m'ont dit avoir été "amicalement" contactées par les forces de l'ordre, après avoir eu des conversations érotiques (ou plus) avec des copains, au téléphone.
J'imagine, dans une telle société, ce que donnerait la surveillance vidéo généralisée. Il se pourrait qu'on répande la traque jusqu'à la maison, des "suspects" aux cheveux longs et la ceinture xxl (vous n'avez pourtant pas été loin,vous-mêmes, en évoquant les "contrôles" concentrés sur les belles conductrices).
Plus sérieusement, je pense que la vidéo n'est utile que pour traquer le délinquant ordinaire, celui qui a besoin de se cacher, après forfait. Je ne vois pas en quoi, elle dissuaderait un kamikaze. Bien au contraire, me semble-t-il, celui -ci apprécierait que son "exploit" soit filmé, comme le montre le cas des frères Kouachi (Charlie hebdo) et de Mohamed Merah, qui sont allés jusqu'à utiliser leurs échanges avec les forces de l'ordre comme des interviews.
Certains commentateurs se referrent au mythe sécuritaire israélien. Cela aussi est faux: Plusieurs familles aisées ont quitté Israel, au pic des attentats au couteau, lesquels étaient presque tous filmés. Les images issus des caméras (des victimes ou auteurs abattus, gisant sur le trottoir) n'ont fait qu'amplifier la terreur. La sécurité, en Israel, n'est vraiment acceptable, selon les expatriés vivant sur place, qu'en période de détente politique.
Le vrai traitement du terrorisme est à la source, dans ces causes politiques (cas Israélien) ou avant la conversion au djihadisme (cas des pays arabes). C'est dans la repression sévère des propagateurs (preches extremistes, mouvements religieux incontrolables) et des dispensateurs des autres outils de conversion. La Tunisie d'avant la révolution était nettement plus sécurisée qu'Israel. avec, je le souligne, des excès contre les libertés, que je n'approuve pas.
C'est, peut-etre, dans cette direction, sans tout reproduire bien sur, qu'il faut aller chercher des solutions durables.

HatemC
| 01-07-2019 20:03
Waterloo, la bataille a été perdu par Napoléon à cause de la tenue des soldats Français '?' les Anglais de loin les repéraient grâce à leur tenue bleu blanc rouge et le haut de forme qui se termine par une plume '?' CIBLE MOUVANTE MAIS FACILE '?' les Anglais les canardaient de loin .. poum poum poum '?' un massacre '?' c'est à partir de là que la France a opté pour la tenue de soldat moins criarde '?' dans le désert, c'est la couleur sable, dans la forêt couleur verte, neige le blanc etc ...

On s'adapte, malheureusement en Tunisie on n'apprend pas de nos erreurs '?' on reproduit à l'infini nos erreurs '?' on est incapable d'innover, de s'améliorer '?'

C'est tout de même facile de comprendre que les sécuritaires tagués TAGHOUT sont une cible des TAKFIRISTES ISLAMISTES et si la cible est immobile et sans périmètre de sécurité, l'attentat d'un kamikaze est facilité '?'

En France quand les gendarmes se déplacent ils le font en convoi et à l'arrêt, le public est repoussé loin et personne ne les approche et installent des barrières pour filtrer le public '?' La France a compris après les attentats de Nice, du connard Tunisien qui a fait un strike avec son camion '?'.

C'est facile de s'inspirer de ce qui se fait de mieux ailleurs '?' je ne citerai pas Israel ( je l'ai cité !! ) '?' mais c'est les meilleurs dans la sécurité et ils forment les pays qui ont été ciblé par des attentats '?'

Mis à part l'installation de plot de sécurité qui sont levés en cas de besoin dans les artères sensibles '?' les israéliens ont même développés des physionomistes qui sécurisent les aéroports, les centres commerciaux, les plages '?'

Nous sommes encore un pays du quart monde avec nos moyens limités '?'
Ce qui manque aux Zarabes c'est la RIGUEUR et c'est ce qui fait défaut '?' l'arabe est un tire au flanc par nature '?' un fainéant '?' il n'évoluera JAMAIS '?' autrement ça se saurait '?' HC

mansour
| 01-07-2019 20:02
et éviter que les institutions républicaines de l'?tat ne soit la cible des parlementaires islamistes freres musulmans salafistes avides de complots et de pouvoir absolu