Le secrétaire général adjoint de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Mohamed Ali Boughdiri, a souligné l’importance de la collaboration et de la concertation des efforts afin d’améliorer le niveau de vie du peuple tunisien.

A l’occasion de son intervention du 12 octobre 2021 sur les ondes de la radio Express FM, Mohamed Ali Boughdiri a considéré que la confiance et la crédibilité étaient les facteurs clés de succès du nouveau gouvernement.

« Malgré nos divergences, nous partageons avec les autres organisations nationales les mêmes objectifs… Le gouvernement fait face à beaucoup de défis. Nous pouvons surmonter la crise à travers une véritable volonté politique, la fidélité à la patrie et une collaboration sincère », a-t-il déclaré.

Le secrétaire général adjoint de l’UGTT a rappelé que la centrale syndicale n’a pas essayé d’intervenir et d’influencer les chefs des gouvernements précédents au sujet des nominations. « Je ne peux ni affirmer ni nier la consultation de l’UGTT concernant la composition du gouvernement actuel car ceci ne concerne que le secrétaire général de l’UGTT », a-t-il ajouté.

Au sujet des priorités du gouvernement, Mohamed Ali Boughdiri a insisté sur l’encouragement et l’appui à l’investissement national et extérieur. Il a, à ce sujet, salué les efforts des hommes d’affaires patriotes et a appelé à les protéger des intrus.

Mohamed Ali Boughdiri a, aussi, appelé à la révision des lois en vigueur concernant le droit du travail, les salaires et le SMIG. « La stabilité permet de créer de la richesse. Les travailleurs doivent être inclus dans ce processus. Nous visons la stabilité et la paix sociales encourageant la production », a-t-il poursuivi.

« Il nous faut garantir une volonté et une confiance mutuelle entre les acteurs sociaux afin de garantir la réussite du dialogue social… Nous sommes optimistes quant à la collaboration et au rôle des organisations sociales », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Mohamed Ali Boughdiri a souligné l’innovation dans la composition du nouveau gouvernement et la présence de femmes à la tête de plusieurs ministères. 

S.G