Le vice-président du Syndicat des propriétaires de pharmacies privées, Naoufel Amira, a commenté, vendredi 30 décembre 2022, la loi de Finances 2023 notant que la philosophie générale demeure la même : plus d’impôts.
« Ceux qui payent déjà doivent payer plus », a-t-il affirmé au micro de Manel Gharbi, lors d’une intervention dans l’émission Expresso sur Express FM, signalant que la loi de Finances 2023 n’a pas pris en considération les 35% d’opérateurs de l’économie informelle, « comme s’ils n’existent pas ». « Au lieu d’élargir l’assiette fiscale, on a augmenté les impôts », a-t-il ajouté.
Il a précisé, dans ce même contexte, que l’exonération permanente de la retenue à la source que le gouvernement avait promis aux grossistes répartiteurs des médicaments, n’avait pas été appliquée dans la loi de Finances 2023. « Les indicateurs laissent entrevoir une nouvelle crise », a-t-il avancé.
Rappelant que les pharmaciens ne font pas partie du Conseil national de la fiscalité alors qu’ils sont soumis au plus grand taux d’imposition et sont le plus gros contributeur au PIB, Naoufel Amira a fait savoir que les pharmaciens n’avaient pas été consultés sur le projet de loi de Finances 2023.
Notant que les quelques avantages dont profitaient les pharmaciens installés dans les zones reculées leur ont été retirés, il a soutenu la nécessité d’un changement de mentalité au sein du ministère des Finances.
N.J.