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Lotfi Riahi : une famille de quatre personnes aurait besoin de près de 3.500 dinars par mois pour une vie décente
28/09/2022 | 10:16
1 min
Lotfi Riahi : une famille de quatre personnes aurait besoin de près de 3.500 dinars par mois pour une vie décente

 

Le coût de la vie en Tunisie est devenu exorbitant. En moyenne, une famille de quatre personnes a besoin de 3.448 dinars pour profiter d’une vie décente, alors que le Smig (salaire minimum interprofessionnel garanti) n’est que de 450 dinars. C’est ce qu’a confirmé ce mercredi 28 septembre 2022, le président de l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (OTIC), Lotfi Riahi.

 

 

Au micro de Myriam Belkadhi dans l'émission La Matinale sur Shems FM, M. Riahi a expliqué que le Tunisien est obligé de dépenser pour l’éducation, la santé, le transport, etc. Il dépenserait entre 8.000 et 15.000 dinars pour que son enfant étudie dans une faculté privée. Ce chiffre ne serait pas loin de ce que dépenserait un parent pour son enfant qui étudie dans une faculté publique mais dans un gouvernorat qui n’est pas le sien, a-t-il soutenu.

Toujours, selon lui, le Tunisien dépenserait 400 dinars par mois en cours particuliers pour deux enfants. Les célébrations du Mouled qui approche coûteraient de 180 à 190 dinars. Outre, le coût du crédit et des frais bancaires qui sont devenus excessifs.

 

I.N

28/09/2022 | 10:16
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Commentaires
2011, Une année charnière
IL FAUDRAIT EN PARLER AU GRAND SAUVEUR DU PAYS, BOUAZIZI
a posté le 28-09-2022 à 16:23
une bien sombre année où tout bascula.
C'est aux Tunisiens de jouer au jeu des sept erreurs, aller disons au jeu des dix erreurs.
Tant que nous n'admettrons pas notre erreur, rien n'évoluera.
Bien au contraire, ça ne cessera pas de se dégrader.


Jojo
N'importe quoi!
a posté le 28-09-2022 à 14:02
D'après ce type le tunisien envoie ses gosses dans une école privée, ensuite dans une université privée, donc ce tunisien pète plus haut que c***. Des fonctionnaires qui ne foutent rien toute la journée à part siroter un café, lire le journal et refaire le match de la veille veulent gagner presque deux mille dinars par moi? Et puis quoi encore?
Amina
Il faut reduire les prix des bières
a posté le 28-09-2022 à 13:20
Les hommes dépensent la moitié de leurs salaires dans la bière car au départ ils espèrent oublier leurs problèmes économiques avec un ou deux verres et entre temps on les appellent pour leurs rapelle de la liste des choses à acheter avant rentrer il ajoute 10 verres! Hh
Du coup l'addition x5 avec ces prix des bières il va vider sa poche et oublie elkadiya! Rebolot le lendemain!
'? la fin du mois la moitié de son salaire est dépensée sur la bière! Surtout les prix sont devenu plus chers qu'en Europe avec des qualités médiocre!
Lotfi
Ce n'est pas bête
a posté le à 15:28
.
DHEJ
Sûrement des femmes sans maquillages
a posté le à 13:33
Alors la bière est la solution pour fuir une femme...
Bbaya
Pourquoi dans ces bars il y a des belles femmes?
a posté le à 17:17
Hh tu crois que les hommes en tunisie vont aux bars pour trouver des belles femmes? T'es à côté de la plaque!
DHEJ
Des ignorants comme ce mec ...
a posté le 28-09-2022 à 13:19
Enfoncent le pays dans la misère.


3500 dinars TTC ou HTVA?

Sachant que la TVA est 19%.
BORHAN
TOUT SIMPLEMENT LE PAYS EST MAL G'?R'? DEPUIS DEPUIS L'IND'?PENDANCE
a posté le 28-09-2022 à 12:34
La Tunisie n'est pas un pays qui a des richesses naturelles notamment les hydrocarbures, ainsi que des produits agroalimentaires, des équipements industriels destinés au marché local et à l'exportation.
Pourtant, le cas du Japon est tout à fait identique et pourtant ce pays est devenu, en quelques décennies, l'un des pays les plus développés.
Sous la dictature de Bourguiba à Ben Ali, le pouvoir à axé sa politique économique dans domaines spéculatifs et parasitaires comme le tourisme.
Quant à l'agriculture, l'élément de base de l'économie, Bourguiba l'a ruinée en imposant sa politique collectiviste.
Dans le domaine industrielle, il n'ya jamais eu de politique claire ou de stratégie transparente pour encourager et attirer l'investissement surtout étranger.
En outre, le système de gouvernance de l'état a encouragé la corruption, les pistons, l'informel et l'endettement déguisé.
La Tunisie a commencé à s'endetter dès les premières années de l'indépendance.
Aujourd'hui, la dette globale du pays frôle l'incroyable avec des sommes astronomiques en milliards de dollars.
Le pire c'est que le pays est doté d'un désert qui occupe plus de la moitié du pays mais aucune stratégie de développement n'a vu le jour.
Appartement, les recherches d'hydrocarbures sont vaines.
Alors pourquoi ne pas investir en masses dans l'énergie solaire.
Ainsi on crée de l'emploi, on utilise une énergie propre à l'environnement et qu'on peut en exporter vers l'Europe.
La Tunisie est un pays bien loti géographiquement et stratégiquement malheureusement il est très en retard en matière de développement dans tous les secteurs d'activités sans exception (y compris la gestion de l'eau).
Depuis des années, deux faits marquants caractérisent la situation.
Le premier c'est l'instabilité politique.
Le second c'est la fuite des cerveaux et des compétences.
Ces deux éléments sont à conjuguer avec une dette qui engloutit le budget de l'?tat et enfonce le pays dans l'isolement.
Face à cet ensemble d'ingrédients il est quasi-impossible de faire décoller le pays et espérer sortir du spectre d la misère et de la famine.
C'est ce que je crois.
Tunisino
Du n'importe quoi!
a posté le 28-09-2022 à 11:31
Il faut plutôt pousser vers des solutions pratiques pour soulager l'Etat, les investisseurs, et les citoyens. Cela n'est pas possible actuellement car la Tunisie est gérée par des bêtes suicidaires, et ceci depuis 2011. Pour toute troisième république sage et responsable:

1. Il faut augmenter les revenus de l'Etat pour qu'elle puisse fonctionner correctement, à travers les ressources naturelles principalement (et non à travers les taxes anarchiques).
2. Il faut graduellement augmenter le Smig et le Smag (à uniformiser), vers 1000 Dinars en 3 ans, et 1500 Dinars en 5 ans. Tout salaire maximal ne doit pas dépasser 5 fois le salaire minimal, soit 5000 ou 7500 Dinars, alors que pour les cas exceptionnels, des primes peuvent se rajouter aux salaires de base (les taxes de revenus, en pourcent, suivront, sans distinction).
3. Il faut consolider le Dinar face à l'Euro et le Dollar, vers environ 2 Dinars pour les deux monnaies, puisque tout est importé en Tunisie, en matière première, semi-finie, ou produits finis.
4. Veuillez à ce que les produits locaux soient de bonne qualité (obéissants aux normes européennes) pour concurrencer les produits importés, et encourager les citoyens à consommer les produits locaux afin de conserver et de créer des emplois.
5. Interdire au littéraires de gérer les institutions économiques et sociales, établir un projet stratégique technique pour rendre la Tunisie un pays avancée dans 50 ans, et veuillez à ce que le volet politique soit conforme avec le volet technique (C'est la politique qui doit s'adapter au socioéconomique et non l'inverse!).

Bonne Chance?!
Gardons un minimum d'honnêteté!
Une nouvelle Tunisie socialement solidaire!
a posté le 28-09-2022 à 10:55
Ritz Schäffer, Président de la Bavière après la Seconde Guerre mondiale, était convaincu qu'il fallait redistribuer les richesses à l'heure zéro dans une Allemagne dévastée par la guerre. Le politicien de la CSU ne s'est pas fait d'amis avec l'idée d'impôts spéciaux.

Et ainsi, la jeune République fédérale d'après guerre a connu la plus grande action de redistribution jamais réalisée dans une économie de marché libre. Des dizaines de milliards provenant de taxes sur la fortune, les hypothèques et les bénéfices de toutes sortes ont été prélevés et versés à des millions de personnes démunies. Le 1er septembre 1952, la loi sur la soi-disant répartition des charges est entrée en vigueur.

L'idée n'a apparemment pas perdu beaucoup de sa force de rayonnement sociopolitique. En effet, lors du débat sur la manière dont l'Etat devait faire face aux coûts élevés de la Pandémie Corona, la demande d'un nouvel impôt spécial sur le modèle historique de la répartition des charges a également fait son apparition.

Schäffer voulait construire une nouvelle société socialement solidaire : "Il est naturel de penser que celui qui a subi des dommages patrimoniaux pendant la guerre se tourne vers celui qui a conservé sa fortune pendant la guerre", expliquait le ministre.

La souffrance, la misère et le désespoir étaient omniprésents. Immédiatement après la fin de la guerre, le pays comptait 15 millions de personnes qui ne possédaient souvent pas grand-chose de plus que leurs vêtements usés : Victimes des bombardements, sans-abri. Douze millions de personnes, déplacées des anciens territoires allemands de l'Est, ont cherché une nouvelle patrie à l'Ouest. Dix-huit millions de personnes, soit plus d'un tiers de la population de la République fédérale d'Allemagne à l'époque, avaient droit à des versements au nom de la répartition des charges.

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De même, la répartition des charges est aujourd'hui une obligation en Tunisie!

Bonne journée
Gardons un minimum d'honnêteté!
Errata
a posté le à 17:12
une économie libre de marché
Sniper
Génie
a posté le 28-09-2022 à 10:30
d'où est ce qu'il sort ce génie ?!
j'ai apprécié surtout la précision de ses chiffres 3 448 et non 3 500 DT
n'importe quoi !
DHEJ
Et puis...
a posté le à 13:21
Il oublie la TVA donc 3448 TTC ou HTVA?
Alya
Oui sniper
a posté le à 13:11
Oui on a l impression d un vécu personnel et non d un calcul . La aussi , ce monsieur zappe complètement l hôpital public, et réduit la médecine aux structures privées. Il en est de même pour l enseignement universitaire?je pense que meriem belcadhi aurait du intervenir un peu plus