
Nous voilà à plus de deux semaines de la présentation de l’accord proposé par l’Union européenne (UE) à la Tunisie. Fidèles à leurs habitudes, les autorités tunisiennes ont choisi de ne pas communiquer à ce sujet ni d’apporter des précisions. Nous, Tunisiens, glanons nos informations grâce aux médias et aux dirigeants européens.
L’accord proposé par l’UE a été présenté par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à l’issue de sa rencontre, du 11 juin 2023, avec le président de la République, Kaïs Saïed. Elle était en campagne de celle qui avait organisé le meeting, la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni et du Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, dont la présence nous est toujours injustifiée. Mme. Meloni s’était rendue une semaine avant en Tunisie afin de convaincre M. Saïed de la nécessité de rencontrer la présidente de la Commission européenne.
Les Italiens se sont focalisés sur la situation de la Tunisie depuis le début de l’année. Ils ont tiré la sonnette d’alarme quant à la dégradation de la situation économique du pays voire de son effondrement. Par la suite, nous avons appris, par le biais des déclarations du ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, que l’Italie cherchait à convaincre l’UE de la nécessité d’intervenir financièrement en Tunisie. Ce dernier s’est même récemment entretenu avec la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva au sujet de la situation en Tunisie.
Bien évidemment, tout au long de ces mois, la Tunisie s’est contentée de garder le silence ! Nous avions compris, depuis longtemps, que la cheffe du gouvernement, Najla Bouden refusait tout contact avec la presse. Elle n’a toujours pas accordé de déclaration aux médias tunisiens depuis sa nomination le 11 octobre 2021. La nomination de Nabil Ammar, en février 2023, au poste de ministre des Affaires étrangères, n’a rien changé à la donne. Le suivi de la collaboration entre la Tunisie et l’UE n’est possible qu’à travers les déclarations des officiels étrangers et des révélations des médias européens.
L’accord entre l’UE et la Tunisie en est le parfait exemple puisque la Tunisie s’est limitée à la présentation de Mme von der Leyen. Selon l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Marcus Cornaro, l'accord comporte un appui à hauteur de 900 millions d’euros et un don de 150 millions d’euros. Il a précisé, lors d’une déclaration médiatique du 12 juin 2023, qu’il pourrait voir le jour à condition que la Tunisie parvienne à un accord avec le Fonds monétaire international (FMI). Il s’agissait, donc, d’une aide supplémentaire en cas d’adoption par les autorités tunisiennes avec ce bailleur de fonds. On notera que l’accord avec le FMI, faisant l’objet de négociations depuis décembre 2021, n’a pas été présenté par les autorités tunisiennes. Il s’agit toujours d’un document mystérieux que les citoyens n’ont toujours pas pu consulter.
Les 900 millions d’euros serviront de fonds pour appuyer l’économie et le tissu économique tunisien. Ursula von der Leyen avait indiqué, lors de la présentation du programme, qu’il porte sur plusieurs axes, dont celui de la transition énergétique, de la digitalisation et de la numérisation des procédures ou encore la coopération économique tuniso-européenne. Le Commissaire européen à l'Élargissement et à la Politique européenne de voisinage, Olivér Várhely, devait se rendre après la visite de Ursula von der Leyen en Tunisie. Il a été chargé de la concrétisation de l’accord.
Néanmoins, nous avons appris, à la date du 27 juin 2023, à travers des déclarations de leaders européens (et encore une fois non de la part des Tunisiens) que l’aide pourrait se concrétiser sans le passage par la case FMI. D’après les médias italiens, l’Union européenne serait prête à intervenir financièrement en Tunisie et ceci même en l’absence d’un accord avec le FMI. C’est encore une fois, Antonio Tajani et les agences de presse européennes qui nous livrent cette révélation. Selon une publication du 27 juin 2023 de l'agence de presse italienne Aki, Antonio Tajani a indiqué que la signature d’un accord entre l’UE et la Tunisie devrait avoir lieu dans les prochains jours.
Cette hypothèse a été indirectement confirmée par les déclarations de la porte-parole de la Commission européenne, Ana Pisonero. Elle a, par sa déclaration, confirmé que le Commissaire européen, Olivér Várhely, était chargé de négocier au nom de l’Union européenne. Elle a indiqué que la conclusion de l’accord n’aura pas lieu avant le lundi 3 juillet 2023. Actuellement, les échanges ont été suspendus non pas à cause d’un désaccord, mais pour les vacances de l’Aïd. Les décideurs tunisiens auraient, donc, priorisé leurs vacances à la conclusion d’un accord financier avec l’UE ? Ou alors, le gouvernement hésite encore ou semble faire un peu pression sur le vieux continent afin de pousser l’union à augmenter la somme mobilisée pour aider la Tunisie ! En tout cas, nous apprenons, via l'agence Nova citant une source européenne, que la Tunisie aurait demandé plus de temps pour analyser le texte de l'accord.
Cette hypothèse pourrait s’avérer être véridique puisque la Tunisie a déjà fait appel à cette technique. C’est ce qui a été avancé par l’ancien député et le militant, Majdi Karbai. Il a indiqué, dans une publication Facebook du 27 juin 2023, que la Tunisie avait demandé, dans le passé, des drones de différentes tailles, des hélicoptères, des bateaux et une enveloppe à hauteur de 200 millions d’euros dont la moitié servira à financer l’armée. Il s’agit d’équipements et de fonds visant à renforcer le contrôle des frontières et le blocage des migrants irréguliers essayant de se rendre en Europe.
Majdi Karbai a rappelé que l’accord sur la question migratoire était loin d’être un accord de lutte contre la traite humaine. Il a, aussi, assuré que les slogans évoquant la souveraineté de l’Etat et du peuple tunisien étaient utilisés par le président de la République, Kaïs Saïed, afin de faire pression sur l’UE. « Il s’agit tout simplement, et comme on le dit en Tunisie, de "faire monter la barre". Il veut plus d’argent et d’équipements », avait écrit l’ancien élu. Il a considéré que la manifestation contre les migrants tenue le 25 juin 2023 à Sfax s’inscrivait dans le cadre de cette politique de chantage et que la Tunisie exploitait la question migratoire afin d’obtenir des fonds tandis que les Européens l’exploitaient à l’occasion des élections.
La question de l’accord entre la Tunisie et l’UE n’a toujours pas, clairement été tranchée, du côté tunisien. Les Européens semblent être déterminés à y parvenir. Les autorités tunisiennes adoptent, de leur côté, la politique du silence. Cette détermination à ne rien annoncer ou expliquer nous amène à nous interroger sur les véritables motifs des Européens et sur l’ambiguïté de la chose du côté tunisien. Que nous cache notre gouvernement ? Quel serait cet élément si sensible que le gouvernement ne veut pas dévoiler ? L’équipe de Najla Bouden, rappelez-vous, avait opté pour la même politique au sujet des réformes structurelles. Elle avait, sans annonce antérieure, décidé de lever les compensations et de restructurer les entreprises publiques. La levée des compensations n’a été officiellement annoncée qu’à l’occasion de la présentation de la loi des finances 2022. Les Tunisiens étaient devant le fait accompli !
De plus, l'obtention de fonds et d'appuis budgétaires n'est pas suffisante. Trouver une solution au déficit budgétaire de cette année se limitera à clore l'exercice de 2023 avec la certitude d'échapper à la déclaration de l'incapacité d'honorer ses engagements auprès des créanciers. Malheureusement, ceci ne changera en rien la situation socio-économique du pays. Sans réformes structurelles faisant l'objet d'un consensus national, la Tunisie a peu de chances de voir le bout du tunnel. Lutter contre la hausse des prix et garantir une relance de l'économie signifie une augmentation des investissements, la création de richesse et d'emplois stables et le développement de la production et des échanges commerciaux. Sans cela, le gouvernement réussira à verser les salaires, mais le secteur privé en paiera sûrement le prix.
Sofiene Ghoubantini
Seu les les mauvaises informations sont en grande manchette accompagnés de moqueries de tous les responsables au pouvoir surtout notre héros KS
ils ont toujours espérer voir le chaos et la chute vers l'enfer de notre pays afin de prouver qu ils ont raison de mettre en doute l'action de reressement du 25 juillet qu'ils continuent de définir par PUTSCH
les résultats du travail de tout le groupe au pouvoir commence à donner ses résultats positifs AT qui ne plaisent pas aux destructrurs et aux opportunistes
Laissez les tranquille pour continuer cette noble mission de sauvetage de notre pays de la situation catastrophique héritée des envahisseurs qui ont détruit ce qui a été construit depuis l'indépendance
Le journalisme est un pouvour qui doit être au service du pays et non le contraire comme on le voit
a) Baisse du service de la dette extérieure:
- mois de Juin 2023: 3727 MD
- mois de Juin 2022: 40121 MD
b) Les recettes cumulatives touristiques sont à 2018 MD au 20.06.2023 contre 1317 MD en juin 2022.
c) Les transferts des Tunisiens à l'étranger sont à 3478 MD au 20.06.2023, et sont en évolution continue (pratiquement tous les retraités tunisiens résidents à l'étranger rentrent en Tunisie et laissent transférer leurs retraites au pays)
d) Les recettes des exportations de l'huile d'olive tunisienne ont atteint 2140,5 millions de dinars, jusqu'à fin mai 2023, soit une hausse de 40%, par rapport à 2021-2022. -Ceci d'après l'Observatoire National de l'Agriculture (Onagri),
Par conséquent:
- les recettes provenant des transferts de la diaspora et du secteur touristique couvrent largement le service de la dette extérieure. Et ainsi le dinar s'apprécie face au dollar:)
- Les recettes provenant du secteur touristique et des transferts de la diaspora sont en évolution continue (et vous savez maintenant pourquoi) --> ce qui va alléger le déficit courant de notre pays: en effet le déficit actuel est à 2,2% du PIB alors qu'il était à 4,6% en 2022:)
- même le taux de remplissage de nos barrages est par "miracle" au-dessus de la moyenne, ceci grâce aux pluies du mois de juin (on a jamais eu autant de pluie au mois de juin comme en 2023 --> les gouverneras de Jendouba, Béjà, Bizerte, Kef, Siliana, Zaghoun ont connu des pluviométries qui dépassaient les 70mm pendant plusieurs jours. Même le centre et le sud de la Tunisie ont connu de fortes pluviométries durant plusieurs jours au mois de juin 2023)
Fazit: Il nous reste encore à nous garantir l'autosuffisance alimentaire par une meilleure agriculture
Afin de vérifier les données de mon commentaire, je vous propose de consulter les pages Web de notre BCT
"When one door is closed, don't you know that many more are open", Bob Marley
Bonne soirée
qui en souffre ? Zawali. le riche achete le kg de viande 50, 100, ou 200 DT, no problem.
à quoi servent ces devises ?
à importer whiskey, banane, aliments pour ... chiens !! importer des voitures de luxe, passer vacances somptueuses à l'étranger.
moi, je veux que le riche soit pressé comme un citron. il doit cracher 40 % d'impots. il lui reste 60 pour s'enrichir.
je donne rien au riche. aucun dollar. nada.
Hier (26.06.23) on a eu jusqu'à 12mm de pluviométrie au cente de la Tunisie:
à Siliana, Kairouan, Kassérine, Sidi Bou Zid, Mahdia et Sfax
bonne journée
PS; je regarde tous les jours sur le web la pluviométrie de notre pays. Il faut avouer que notre Institut National de la Météorologie fait un excellent travail, et offre une représentation Web extraordinaire.
tous les harragas viennent de pays sans système SOCIAL, et se dirigent vers un pays à système social: latinos/ US, subsah/ UE etc ...
vous ètes pîre que les US: votre capitalisme sans SOCIAL, est cruel, injuste, rrrrrrrrrévoltant.
vos riches ne paient ni impots, ni zaqat: ce sont des voleurs.
dans une VRAIE démocratie, il doit y avoir un système social financé par les riches: on leur prend 40 % . il leur reste 60 pour s'enrichir. çà s'appele: redistribution, justice sociale.
çà existe aux US et dans petits pays: israel, malta ...
un système social aura pour effet de diminuer les harrags.
vous serez obligés de créer le SOCIAL .
le riche DOIT payer. fini le paradis fiscal.
le riche DOIT cracher le morceau, de gré ou de force.
les harrags sont chomeurs, sans SOCIAL !!
D'abord parce que les mafias structurant le trafic de clandestins vers l'Europe sont tellement puissantes et élargies a toutes les institutions et acteurs des pays de transit - cas par exemple de la Tunisie ou de la Lybie- que les autorités tunisiennes sont incapables de faire la job
Ensuite, parce que la dégradation continue des conditions de vie en Afrique subsaharienne va démultiplier les flux
Donc non seulement cet accord est un marché de dupes mais en plus il va provoquer en Tunisie des révoltes des migrants emprisonnés qui vont tôt ou tard conduire a un bain de sang
Mais peut être est ce là l'objectif inavoué des Européens
Cela est très constructif et très productif !!!!
Pratt & Whitney, le très célèbre motoriste américain, fabricant de réacteurs d'avions entre autres, vient de choisir Casablanca pour y installer une filiale.
Ce n'est certainement pas Taboubi ou un de ses comprses qui aurait réussi à convaincre cette firme à s'installer chez nous en leur accordant des avantages fiscaux et sociaux adéquats.
éttfouh !!!
Pendant ce temps, chez nous, comme à l'accoutumée, les lâches continuent à chercher des poux à notre patriote président, depuis que ce dernier embastilla des dangereux criminels qui visaient à reproduire le coup d'Etat de 2011.
Continuez, les nabbaras, vous êtes sur la bonne voie.
Je vous conseille de commencer par vous fabriquer des arcs et des flèches et de mettre de côté les peaux de moutons de l'Aied qui serviront probablement à vous vêtir, dans un futur très proche.
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