La députée et dirigeante au sein du mouvement Echaâb, Leila Hadded a estimé que la situation du pays était catastrophique. Elle a estimé que tout le monde était stressé et que l'amélioration de la situation nécessitait beaucoup d'efforts. « J'espère que les prochaines générations vont nous pardonner pour ce qu'on a fait... Les partis ne doivent pas penser aux élections seulement... Il ne doit pas s'agir de leur but », a-t-elle ajouté.
Invitée le 5 octobre 2022 par Myriam Belkadhi sur les ondes de la radio Shems FM, Leila Haddad a indiqué que le mouvement Echaâb allait participer en masse aux élections législatives anticipées du 17 décembre 2022. Elle a expliqué que le parti présentera des candidats dans 120 des 161 circonscriptions électorales prévues par le décret électoral. Il s'agit majoritairement des militants du parti. Elle a estimé que les déclarations contradictoires de la part des représentants de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) démontraient une volonté d'écarter les partis politiques.
« Les déclarations de Mnasri (porte-parole de l'Isie) n'ont aucun rapport avec la loi électorale... La loi électorale ne peut pas être interprétée... La constitution n'interdit pas la participation des partis politiques... Les candidats adhérant à notre parti sont liés par le projet du Mouvement Echaâb... Ils le défendront... Nous sommes un parti, nous allons nous présenter aux élections et nous serons présents au sein du parlement... J'occupe plusieurs fonctions au sein du parti », a-t-elle déclaré.
Interrogée sur l'impact de l'interdiction de continuer à exercer sa profession après l'élection d'un candidat, Leila Hadded a affirmé que le décret électoral avait exclu les avocats, les experts-comptables, les médecins, les pharmaciens et les ingénieurs. Ainsi, il n'y aura pas de médecin au sein du comité parlementaire chargé du secteur médical ou d'expert-comptable au sein du comité chargé des finances. Elle a estimé que le texte de loi avait exclu l'intégralité de l'élite tunisienne.
La députée a considéré que malgré la vision du président et sa tentative de provoquer le changement, il n'y avait pas eu de changement au niveau du climat électoral. Il n'y a pas eu de mesures visant l'argent sale et la corruption. Elle a indiqué que des pots-de-vin étaient actuellement distribués afin de collecter les parrainages et que ceci indiquait qu'on allait témoigner de pratiques similaires lors du scrutin. Hadded s'est interrogée sur la capacité de l'Isie de contrôler et de suivre la situation. Elle a évoqué les vacances au niveau du conseil national de l'instance et a considéré qu'il y avait un manque de ressources humaines permettant de déceler les infractions électorales. Elle a estimé que l'Isie était défaillante et faible.
« Nous avons constaté le recours à l'argent sale dans certaines régions dès maintenant... Il s'agit du mouvement Ennahdha... Il a annoncé le boycott des élections, mais ses dirigeants de second rang se présenteront aux législatives... Le Parti Destourien Libre a, aussi, des candidats pour les législatives... Les partis politiques sont présents sur la scène politique et sur terrain... Ils se présentent à travers de nouveaux visages... Il s'agit d'hypocrisie politique... Ils essayent de faire du chantage en affirmant aux pays étrangers qu'ils boycotteraient les élections », a-t-elle déclaré.
Leila Hadded a estimé que le retrait de confiance d'un député par les électeurs n'avait aucun impact en raison de la tenue d'élection selon le scrutin uninominal. Elle a, aussi, considéré que certains candidats ne pouvaient pas présenter de programme politique. Elle a cité, à titre d'exemple, la circonscription de Beni Khedache du gouvernorat de Médenine. Elle a estimé que le député de cette circonscription ne pouvait pas avoir de programme politique.
La députée a assuré que le mouvement Echaâb soutenait le processus entamé depuis le 25 juillet et le président de la République dans sa démarche. Néanmoins, elle a insisté sur l'entame de mesures et de réformes visant à améliorer la situation économique. Elle a mis l'accent sur l'ambiguïté et l'absence de clarté par rapport à l'avenir. Leila Hadded a, également, critiqué l'absence de transparence de la part du gouvernement de Najla Bouden au sujet des négociations avec le Fonds monétaire international. Elle a qualifié les ministres de simples fonctionnaires publics dépourvus de visions et de stratégies.
« Nous sommes contre les pratiques du ministre de l'Intérieur Taoufik Charfeddine au sujet du S17 et de l'interdiction de voyager sans sentences judiciaires... Même le chef de l'Etat est contre ce genre de pratique... Ceci n'est pas acceptable quelle que soit l'appartenance politique de cette personne... La liberté de circuler est garantie par la constitution et par les traités internationaux ! », s'est-elle exclamée.
S.G
Ecrit par A4 - Tunis, le 23 Janvier 2019
Moi je plains tous ces enfants
Je plains ces pauvres marmots
Qui sautillent insouciants
Les pieds nus dans les flaques d'eau
Je plains ces petits gamins
Qui rigolent tous en ch'?ur
Qui barbouillent des dessins
Y mettant plein de couleurs
Moi je plains ces petits qui
Par malchance ont des parents
Qui s'inventent des acquis
Archaïques et aberrants
Des parents qui veulent tout
Mais qui n'ont rien dans la tête
Mis à part des désirs fous
Ne laissant que plein de dettes
Je les plains car moi je sais
Que quand finit la récré
Pas de tirelire à casser
Aucun trait n'est à tirer
Moi je sais que c'est à eux
De vider toutes leurs poches
Pour payer les goûts ruineux
De papa, maman et proches
Ils seront bien sûr contraints
De travailler comme des fous
Pour rembourser les emprunts
Des fainéants et des voyous
Ils ne seront qu'obligés
De se griller les méninges
Pour trouver comment payer
Avec cette monnaie de singe
Je suis sûr qu'ils auront honte
De cette lignée de ratés
Qui n'a laissé dans ses comptes
Que des trous à colmater
Je les plains ces pauvres mômes
Qui se font bien arnaquer
Par des ignares, des sous-hommes
Voraces et mal éduqués
Je plains ce maudit pays
Sans ressort et sans déclic
Où chacun nous envahit
Avec ses plans diaboliques
Puis avec délectation
Et en toute insolence
Il met en application
Son pouvoir de nuisance
Ce pays souffre des nuisances de personnages de ton espèce.
Mais, il est symptomatique que tu ne t'en sois pas rendu compte.
Grandis un peu, et si les loups ne te mangent pas, tu pourras prétendre au statut d'homme.
Les Retraites Tunisiens ne vous pardonneront jamais pour ce que vous avez du pays et de ce vous etes entrain de faire et surtout de la valeur du Dinar
, SES BIENS et le B2 vierge pas une tâche . Et l ' idendite des signataires du parrainage et les enregistrés les faire signer et accepter les risques si fraude il y a eu et sans limite dans le temps .
Au lieu de leur laisser des hôpitaux des écoles des universités et des administrations aux services des gens on leur laisse des mosquées pour se droguer avec la religion pour auto se détruire.
« Nous avons constaté le recours à l'argent sale dans certaines régions dès maintenant... Il s'agit du mouvement Ennahdha... Il a annoncé le boycott des élections, mais ses dirigeants de second rang se présenteront aux législatives... Le Parti Destourien Libre a, aussi, des candidats pour les législatives... Les partis politiques sont présents sur la scène politique et sur terrain... Ils se présentent à travers de nouveaux visages... Il s'agit d'hypocrisie politique... Ils essayent de faire du chantage en affirmant aux pays étrangers qu'ils boycotteraient les élections », a-t-elle déclaré.
Je songe aux détenteurs d'autres nationalités qui sont repartis dans "leurs pays d'adoption" pour échapper à toute poursuite, cela relativise les revendications et critiques de certains. Et qui de leur "exil" lointain, mènent une guerre de tranchées....
Je songe à tous ceux qui ont réglé des comptes avec l'Etat et le régime de Ben Ali allant jusqu'à mettre en place une machinerie encore plus perverse pour produire le pire.
Je songe à ceux qui ont fourvoyé de pauvres heures en les envoyant au "Jihad" tuer leurs semblables et crever, sans en payer le prix.
Je songe à tous les flagorneurs toujours disposés à désigner l'ennemi quand ils se révèlent les ennemis du pays.
Je songe à tous ces nouveaux fortunés, hier encore sans le sou, et qui ont les moyens d'une vie de luxe ignorant les misères auxquelles ils ont contribué.
Tous ces gens "bien intentionnés" font le buzz pour couvrir d'un voile de fumée leurs turpitudes.
Il y a, comme disaient les Anciens, un esprit général.
Les Partis ne doivent pas songer qu'aux élections, dit Madame. Comme c'est juste.