Les autorités tunisiennes ont annoncé la détection du variant « nigérian » du Covid-19 à Nabeul et Médenine. Il est établi que le SARS-CoV-2 est un virus qui ne cesse de muter. Plusieurs nouveaux variants ont été détectés à travers le monde dont le Britannique (Alpha) largement répandu en Tunisie ou l’Indien (Delta) qui suscite l’inquiétude de la communauté internationale.
Le variant nigérian est assez méconnu et des études sont en cours à son sujet. Identifié dans 64 pays, il a été détecté par séquençage en décembre 2020. Les variants du Covid-19 sont classés par lignée se basant sur les mutations acquises. Le variant nigérian, baptisé B.1.525, fait partie des lignées placées sous surveillance.
L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), précise qu’il s’agit d’un variant d’intérêt et non un variant préoccupant (comme l’Alpha ou le Delta par exemple), « car aucun impact épidémiologique ou clinique n’a été démontré à ce jour ». A ce stade des recherches, les mutations de ce variant pourraient conférer de la résistance face à la réponse immunitaire.
Il faut savoir que tous les virus y compris celui responsable du Covid-19 évoluent et mutent. Ces mutations augmentent avec la hausse de la propagation et la fréquence des contaminations. Elles passent inaperçues la plupart du temps mais peuvent inquiéter lors de l’émergence de nouveaux variants plus transmissibles ou avec une capacité d’échapper à la réponse immunitaire induite par la vaccination.
I.L.
