Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) n’est pas satisfait de la couverture médiatique des derrières manifestations, estimant que les médias se sont contentés de la version sécuritaire des faits.
Le Comité d'éthique a ainsi affirmé, dans un communiqué daté de ce vendredi 22 janvier 2021, qu’il a suivi avec grand intérêt la couverture médiatique des mouvements de protestation qui ont eu lieu en ce mois de janvier 2021 à travers le pays.
Le comité a exprimé son contentement face aux efforts des journalistes de terrain, qui ont permis de faire parvenir une image fidèle des faits. En contrepartie, il a considéré que la couverture médique en général n’a pas été équilibrée, estimant qu'il s'agit d'une violation des principes de la profession basés sur un traitement objectif, précis, professionnel, neutre et équilibré dans la retransmission des faits. L’objectif étant de garantir au citoyen le droit à une information juste et qui répond aux conditions de recherche et de précision exigés.
Le comité a indiqué que certains médias, publics et privés, se sont contentés lors de leur couverture des événements de la version sécuritaire de ce qui se passe sur le terrain, en usant de la même terminologie que les porte-paroles des structures sécuritaires qui ont qualifié les faits d’« émeutes ».
Il a aussi noté que la majorité des médias, en particulier les radios et télévisions, s’est satisfaite lors de sa couverture sur la forme et le timing des protestations, en ignorant les raisons réelles et directes qui ont mené à leur déclenchement. Côté analyse, elles ont couvert superficiellement les évènements et se sont contentés de représentants des appareils sécuritaires.
En se référant à tout ce qui a précédé, le Comité d'éthique a appelé les médias à ne plus couvrir des événements de terrain, en se référant à un seul point de vue, mais d’essayer de couvrir divers points de vue, de diversifier les sources en englobant la société civile, les protestataires, des experts de diverses spécialisations, et d’utiliser une terminologie professionnelle et précise pour rapporter et décrire les événements.
Il a souligné la nécessité de respecter le code de déontologie de la profession journalistique en assurant une couverture équilibrée et impartiale répondant aux attentes des citoyens et qui garantit leur droit à l'information.
I.N
D'ailleurs, le SNJT est à des années de lumière de la vérité médiatique en Tunisie. D'aucuns de nos médias ne possèdent les moyens de réserver ses propres journalistes pour de telles scènes de "guerre". Dans les pays avancés, ce sont les Agences de Presse, qui possèdent de tels moyens et qu'ils les vendent à leurs abonnés parmi les journaux de leur pays et même de l'étranger.
De quoi nous parlent-ils donc, ces nouveau "Touirellils" des discothèques qui se sont emparé du SNJT!!!
Au devant de la scène, des journalistes, des chroniqueurs et des animateurs des plus médiocres, nous offrent des plateaux et des émissions qui n'aident aucunement ni à s'informer correctement ni à s'instruire, c'est pas étonnant des Bsaiess, Elouertani, Elwafi.
C'est le prolongement de la médiocrité du parlement, les médias, au lieu d'ignorer ces querelles et le rendement infructueux des politiques et essayer de se rapprocher des soucis des citoyens, continuent à faire le buzz sur des sujets insignifiants.
On manque terriblement d'un journalisme professionnel d'investigation , le citoyen élément majeur dans les différents événements est toujours aux oubliettes.
Les journalistes devraient penser à donner plus d'espace et de temps aux citoyens pour s'exprimer et que ces politiques la mettent un peu en sourdine, quotidiennement ils nous gonflent la tête et les coui... avec les mêmes rengaines.
Nous trouvons heureusement cet espace B.N pour exprimer ce qu'on a sur le c o e u r.