L’avocate, militante féministe et femme politique franco-tunisienne, Gisèle Halimi est décédée ce mardi 28 juillet 2020 à l’âge de 93 ans.
Née Zeiza Gisèle Élise Taïeb en 1927 à la Goulette en Tunisie, elle étudie au lycée de jeunes filles de Tunis, à la Faculté de droit et de lettres de Paris et à l'Institut d'études politiques de Paris 4, elle entre au barreau de Tunis en 1949 et défend notamment les syndicalistes et les indépendantistes tunisiens, puis poursuit sa carrière d'avocate à Paris en 1956.
Gisèle Halimi Avocate, ex-Députée, écrivaine, militante des droits de la femme, de la lutte contre le racisme, de l'abolition de la peine de mort était de tous les fronts. Au lendemain de la révolution tunisienne en 2011, elle était à Tunis pour rappeler la nécessité de préserver les acquis en matière de droits des femmes et pour souligner l’importance et le rôle des femmes, en pleine mutation politique.
Pour la féministe, Habib Bourguiba était un visionnaire car il a su qu’on ne pouvait pas construire un pays démocratique et moderne sans faire participer la moitié de la population, donc sans la parité. Elle tenait que soient inscrits sur le marbre constitutionnel les principes de l’égalité et de la parité soulignant que les femmes devaient avoir l’esprit participatif et être candidates lors des élections d’après la révolution, qu’elles soient partie prenante.
« Vous devez porter les droits des femmes et faire barrage à certaines éventualités », avait-elle précisé lors d’un meeting à la Marsa, pressentant sans doute la menace islamiste et le risque d’un retour à l’obscurantisme contre lequel les Tunisiennes se sont effectivement dressées.
Paix à son âme
M.B.Z
Tu as oublié d'ajouter l'adresse de ton bureau et tes quelques numéros de téléphone.
La honte et l'incompréhension !!!
"A 16 ans, elle refuse un mariage arrangé, obtient de faire ses études de droit en France, revient à Tunis et s'inscrit au barreau en 1949. La rebelle qu'elle a toujours été devient militante. D'abord pour l'indépendance de son pays dont, tout en étant française, elle n'a jamais abandonné la nationalité. Elle a toujours aimé la Tunisie, y est régulièrement retournée et, à Paris, elle aimait cuisiner, pour ses amis, des plats tunisiens."
bonne lecture
Ces conards de médias français n'ont pas évoqué en aucun cas ces origines tunisiennes. Si c'était autre chose on aurait dit " maghrébine "
Quel paradoxe, quand même, que cette femme qui fut à l'origine de la criminalisation du viol en France, fût tunisienne!
La pauvre devait bien souffrir en voyant ce que devient la Tunisie...
Respect éternel, Madame, retrouvez maintenant vos compagnes de combat Simone Veil, Françoise Giroud, Elizabeth Badinter...
Mme Halimi, que Dieu vous bénisse et vous accorde son infinie miséricorde.
RIP
Paix à son âme.
Paix à son âme et condoléances Mr le Président en hommage à la mémoire de votre père. Maître Taoufik Ouanes
Il y fallait du courage, et elle n'en manqua point, et le sens de l'humain qui l'épargna de toute tentation communautariste ce qui l'élève au rang des meilleurs.
Elle resta fidèle toute sa vie à son pays de naissance, ce que certains devraient méditer en ces temps où ils se laissent acheter jusqu à leur conscience.
Repose en paix petite colombe de la goulette.
Nous les Tunisois de Halfaouine lorsqu'on se rappelle de vous c'est un peu comme si notre quartier d'antan rescussitait
Tu as emporte ta Tunisie blanche et bleue notre Tunisie avec toi comme on vole silencieusement une etoile qu'on garde serree sur son coeur pour qu'elle t'eclaire dans l"obscurite et le froid
Nous ferons de meme
militante convaincue , convaincante et sincère. Elle n'a jamais oublié sa terre natale . Je m'incline et salue sa mémoire. Mes condoléances à ses proches et ami-e-s .
C'était une grande femme, de l'époque du grand Homme Bourguiba Allah yarhmhom
Docteur Tawhida Ben Chikh, Maitre giselle Halimi,Radhia Haddad et tant d'autres, même volonté pour la dignité de la femme. toutes ont mis leurs pas dans ceux du Président Bourguiba qui a forgé la liberté de la femme par l'instruction et l'éducation. Le combat des femmes tunisiennes se poursuit à travers la société civile dans ces moments très troubles pour La Tunisie .
J'espère qu'elle sera enterrée en Tunisie
PAIX A SON '?ME et condoléances à sa famille et ses connaissances.
repose en paix Mme..
mes sincères condoléances à ses amies et sa famille .