La rentrée des classes, maintenue pour le 15 septembre, ne fait pas l’unanimité auprès des parents d’élèves.
Une campagne a été lancée ces derniers jours sur les réseaux sociaux appelant à boycotter la rentrée qui constitue selon des parents d’élèves et malgré les mesures annoncées, un risque sanitaire pour leurs enfants.
La campagne divise les parents. Certains d'entre eux ont estimé qu'elle est organisée par le secrétaire général de la Fédération générale de l'enseignement secondaire Lassâad Yaacoubi et ses partisans, précisant qu'elle est tout sauf spontannée.
Plusieurs parents ont aussi condamné cette campagne estimant qu’il faut nécessairement que les élèves reprennent les bancs de l’école après six mois d’interruption des cours.
Hier, la Société tunisienne de pédiatrie (STP), a rendu public un communiqué recommandant le retour normal et sans interruption de l’école, tout en appelant à respecter les règles barrières pour les enfants, enseignants et administratifs.
La STP a indiqué que les conséquences de la pandémie Covid-19 et de la déscolarisation prolongée sont multiples et graves : psychosociales, augmentation des accidents domestiques, agressivité, augmentation du taux de suicide, augmentation de la délinquance, exacerbation des inégalités sociales et éducatives (fracture numérique), perte des apprentissages.
Le ministère de la Santé a annoncé, samedi 12 septembre 2020, que 376 nouveaux cas d’infection au Covid-19 ont été enregistrés et quatre nouveaux décès (à Tunis, L'Ariana, La Manouba et Sfax), en date du 10 septembre. Le bilan total atteint 6635 et 107 décès.
Depuis le 27 juin, date de la réouverture des frontières, 5434 cas ont été recensés dont 595 importés, 4744 locaux et 57 décès.
Selon le ministère, 106 patients sont actuellement pris en charge dans les hôpitaux dont 26 admis en soins intensifs. Le nombre de personnes porteuses du virus s'établit à 4537 et celles manifestant les symptômes de la maladie s’élève à 651. Depuis le début de la pandémie, 171.786 dépistages ont été réalisés en Tunisie.
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M.B.Z
Ils ne veulent pas que leurs enfants soient scolarisés mais cela n'empêche qu'à la fin de l'année scolaire, ils vont exiger le passage de leurs enfants à la classe supérieure.
Voilà 6 mois que les enseignants sont payés à- ne rien foutre '( Mr Hamfi a été décoré par le président de la république pourquoi ? Allahou Aalem) .
Ils ont perçu leurs salaires sans fournir aucune contrepartie et nous voulons un dinar fort. Hhhh.
Le pays a du s'endetter pour payer les rémunérations de ces enseignants dont beaucoup sont déjà incompétents pour ce métier. C'est malheureusement la triste réalité.
Et la salle facture va être supporter par les générations futures.
Aucune responsabilité.