Paix à l’âme de notre martyr de la garde nationale Sami Mrabet assassiné hier par trois terroristes. Qui sont les commanditaires ? Les investigations menées par les autorités devraient éclaircir les choses. En attendant, cet acte terroriste vient nous rappeler que le danger est encore là, que les barbares sont encore parmi nous, tout comme ceux qui espèrent collecter des points politiques en exploitant, à leur manière, le sang de nos martyrs.
Le président de la République Kaïs Saïed s’est déplacé rapidement sur les lieux de l’attentat, tout comme le chef du gouvernement Hichem Mechichi. Une fois n’est pas coutume, le speech du président de la République a dégagé deux messages forts. Le premier, c’est quand il a dit : « chaque balle tirée par un terroriste sera suivie d’une rafale de balles de l’Etat ». On l’a prouvé hier et elles n’étaient pas des balles dans l’air. On a eu un mort, ils en ont eu trois. Le second message fort, c’est quand il a dit : « Ceux qui pensent utiliser les attentats à des fins politiques peuvent toujours rêver ».
Aussi fort soit-il, ce message a un destinataire inconnu. Du moins pour nous, car le président de la République a son idée. A qui s’adresse ce message ? A Ennahdha, à Al Karama, à leurs adversaires ? Le président de la République en dit trop ou pas assez. Comme à son habitude.
Trois jours plus tôt, le président de la République a fait un discours enflammé pour désigner du doigt ceux qui complotent contre lui et contre l’Etat. A qui s’adresse son message ? Mystère. « Viendra le jour où toutes les vérités seront révélées », promet-il. Quand ça ? Mystère.
Ce langage codé commence à peser, il n’est pas normal que nous, citoyens, restions dans l’ignorance de sujets qui nous touchent et touchent notre quotidien. Il n’est pas normal, non plus, que les hommes politiques continuent de nous mentir et de trahir leurs propres promesses, d’une manière éhontée.
Le premier à trahir ses promesses, c’est le président de la République quand il ne dit pas tout.
D’après ses discours, on voit qu’il est bien renseigné sur ceux qui complotent. Pourquoi, alors, n’étale-t-il pas ce qu’il a devant l’opinion publique, comme il l’a promis et comme il continue à le promettre ? A force de promettre sans suite, il va finir par se discréditer aux yeux de ses aficionados.
Le paysage politique tunisien est pollué. Très pollué. Il est également corrompu si l’on se tient aux déclarations incendiaires du démissionnaire Mohamed Abbou. Où est le parquet ? Où est la justice ?
Dans tout ce beau monde, finalement, il n’y a que les médias qui déballent tout ce qu’ils ont. Le reste de la chaîne du pouvoir préfère parler sans agir.
De ses sorties médiatiques de cette semaine, on a l’impression que le président de la République est blessé par les différents renseignements qu’il obtient et par les différents mensonges qu’il observe dans la sphère politique. Qu’est-ce qui l’empêche donc d’agir et de traduire devant la justice tous ceux qu’il épingle ? Qu’est-ce qui l’empêche de dévoiler leurs noms et leurs agissements ?
Vous voulez une réponse ? Si Kaïs Saïed dit trop et pas assez, c’est parce qu’il n’a pas suffisamment d’éléments solides pour coincer juridiquement ceux qu’il épingle. S’il avait la moindre preuve d’un quelconque complot contre lui ou contre l’Etat, comme il l’a dit, il aurait déjà mobilisé le parquet et alerté les médias. Dans ce cas, la conclusion est simple, Kaïs Saied ne dit pas trop et pas assez, Kaïs Saïed parle pour ne rien dire. Et ceci est triste pour un président de la République.
Le deuxième bavard de la semaine, qui parle pour ne rien dire lui aussi, est Seïf Eddine Makhlouf, président du bloc Al Karama. Avant tout résultat de l’enquête, avant même l’interrogatoire du suspect arrêté, Seïf Eddine Makhlouf a déclaré que des services de renseignement seraient derrière l’attentat. Quels services ? Mystère. D’où tient-il ses informations ? Mystère.
La vérité est qu’il n’en est rien. Il s’agit juste de complotite aigüe, de rêves, de pensées dignes d’un élève du primaire. « Même pas ! », pourrait répliquer le président de la République.
Tout comme Kaïs Saïed, Seïf Eddine Makhlouf est en train de tromper son électorat et de trahir ses promesses. Avant les élections, il insultait matin, midi et soir Nabil Karoui et son parti surnommé du sobriquet « parti de la maqrouna ». Il répétait à qui voulait l’entendre, que M. Karoui est le représentant suprême de la corruption. Aujourd’hui, c’est avec ce parti qu’il noue une alliance. Pire, c’est à l’encontre du parti Attayar, révolutionnaire comme lui, que ses flèches brûlées s’orientent.
Seïf Eddine Makhlouf, tout comme Kaïs Saïed, lance des phrases vagues, des phrases en l’air, des fantasmes, des scènes imaginaires, des fantaisies … Ils parlent de complots et de services de renseignement pour envelopper de mystère leurs propos et se donner ainsi l’air sérieux devant leur auditoire. Ils se présentent comme des personnes qui savent, mais ne peuvent pas tout dire, laissant entendre qu’il s’agit de secrets d’Etat. C’est à cette conclusion qu’on arrive quand on entend tout le temps ces discours creux et dénués de preuves et de faits tangibles.
Dans un autre temps, on aurait écrit qu’il faudrait arrêter cette complotite aigüe et cesser de tromper l’opinion publique avec des choses imaginaires. Sauf qu’il faut reconnaitre que cette tactique a du bon et que ça marche avec un électorat crédule. La preuve, la meilleure preuve, nous vient des Etats-Unis d’Amérique dont le président actuel est devenu spécialiste en matière de complotite et de populisme primaire. Ça marche aux Etats-Unis et ça marche en Tunisie. Aussi bien Kaïs Saïed que Seïf Eddine Makhlouf le savent parfaitement. Ils savent qu’ils réussiront à berner leur auditoire en leur parlant ainsi. Les seuls remparts à ce discours imaginaire et creux, c’est un Etat fort et des médias solides. Les Etats-Unis ont l’un et l’autre et c’est pour cela qu’ils réussissent, un tant soit peu, à contrecarrer Donald Trump. En Tunisie, l’Etat vacille et les médias agonisent.
Le discours de Saied lui s'améliore depuis le jour de la science, espérons qu'il continue sur cette voie et s'éloigne du langage de complots et du langage militaire envers le parlement.
Makhlouf lui pratique la Realpolitik, dans une démocratie parlementaire, il faut chercher des coalitions. Il risque lui comme Qalb de perdre des électeurs car l'identité des deux partis est un peu diamétral mais c'est ça la politique.
Concernant l'attentat terroriste, il y'a beaucoup de récupération de parties politiques.
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Ce n'est pas difficile à déterminer, on peut demander à nos journalistes d'investigation ce qu'ils en savent déjà!
Deux gosses paumes radicalises en 18 mois
Manipules plutot
Loin de moi de les amender de leur acte repugnant
Je suis paranoiaque ; au lieu de me faire soigner je delire
Les 2 freres me rappellent toutes proportions gardees les freres Kouachi
En plus propre ; ils sont issus d'une famille modeste mais propre
Les 2 freres etaient en 2018 des bon vivants fetards et frimeurs plutots apprecies dans keur quartier
Pas vraiment des sociopathes
Pas des traumatises psychopathes
QUE C T IL PASSE
En 1 an on ne fabrique pas un terroriste sanguinaire a partir d'un jeunot sans histoire; c pas le bon terreau
A moibs d'exercer sur lui des techniques de controle mental
Specialite services secrets US Russes et Israeliens
Techniques utilisees a large echelle en Irak et Syrie : creation et developpement de l"Etat Islamique
Mais vous l'aurez compris : je delire
Feu si Beji a toujours voulu apaiser les tensions et tourner une page inoubliable et impardonnable.
Est-ce la meilleure solution de si Beji ?
Seule l'histoire nous le révélera.
Seif Eddine Makhlouf en tant qu avocat doit savoir que ses declaration peuvent et doivent le trainer devant les juges et que normalement son immunite doit lui etre ote car cela va de la securite de notre pays...puisqu il a déclaré que des services de renseignement seraient derrière l'attentat. Quels services. D'où tient-il ses informations ? Que sait il sur les attentats.. La justice et les services de la securite de l Etat doivent absolument le convoquer...
Un exemple vecu
Peripherie Tunis 850 000 habitants concernes
Decharge publique receptionnant les
dechets supposes menagers de 4 gouvernorats
L'ecoulement du liquide de putrefaction est non controle
le liquide est extremement nocif analyses a l'appui
Ce liquide se deverse dans le reseau ONAS mais aussi cultures maraicheres et habitations environnantes la nappe phreatique est polluee depuis 12 annees
La nappe sert a irriguer des dizaines d'hectares de plantations de tomates piments pommes de terre melons pasteques.....
Vendues a Bir El Kassaa
Des cas de cancer et malformations sont enregistres
Silence absolu
Decharges de Djeradou Aguereb Bizerte Gabes
Pareil
Des dechets industriels tres hautement toxiques ont ete deverses et enfouis en masse :gouvernorat de Zaghouan Siliana Kairouan a ce que je sache
Trafic chapeaute par les Trabelsi et cie
A l'epoque l'habitat etait loin des enfouissements
Ce n'est plus le cas ;des gosses jouent sur ce type de dechet
Or il y a des gens qui savent je l'assure ; fonctionnaires industriels et ediles locaux
Silence on tue
En Tunisie, l'Etat vacille et les médias agonisent...
Fort bien ! mais dans ces deux cas - pris au hasard dans le monde- le résultat est le même... Ce sont les plus faibles et les plus vulnérables qui trinquent. La sphère de la crédulité ignorante ne cesse de s'amplifier... et comme pour le Coronavirus, l'humanité n'a trouvé pour le moment aucun remède à opposer à ce fléau...
Alors la complotite a malheureusement de beaux jours encore devant elle...
Il normal que nous, citoyens, restions dans l'ignorance de sujets et des personnes qui nous volent et nous veulent la mort, ce sont des Lord Voldemorts.
Savoureux n'auraient etaient les circonsrances
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Makhlouf : avec sa grande gueule il devient coupable . Le revolver qui dit à la mitraillette " pourquoi tu bégaies ? "