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L'UGTT dénonce les déclarations du PDG de la Pharmacie centrale et demande des explications
28/11/2024 | 13:20
1 min
L'UGTT dénonce les déclarations du PDG de la Pharmacie centrale et demande des explications

Le département de la protection sociale et du secteur informel de l’UGTT a vivement réagi aux déclarations controversées du PDG de la Pharmacie centrale, Mehdi Dridi. Ce dernier avait laissé entendre que certaines personnes, au-delà d’un certain âge, pourraient être privées de traitements médicaux.

Dans un communiqué publié le 28 novembre 2024, la structure syndicale a qualifié ces propos d’« inadmissibles », et les a comparés à une « fatwa », estimant qu’ils portaient atteinte au droit fondamental à la santé et à la vie. Elle a également rappelé que de telles décisions ne relevaient pas des prérogatives du PDG de la Pharmacie centrale.

 

Le département a souligné que la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM) enregistrait régulièrement des bénéfices grâce aux contributions des affiliés, lesquels doivent légitimement bénéficier des traitements et services médicaux.

Insistant sur la nécessité de protéger le droit à la santé pour toutes les tranches d’âge sans discrimination, le département a exhorté le gouvernement à clarifier sa position sur ces déclarations jugées choquantes.

 

L’affaire soulève des questions sur l’accès équitable aux soins médicaux et la responsabilité des décideurs dans le respect des droits fondamentaux des citoyens. Début novembre, Mehdi Dridi avait indiqué qu'une crise de liquidités frappe l'institution en raison de l'augmentation de l'endettement des caisses sociales et des hôpitaux publics, ajoutant que cette situation a contraint la Pharmacie centrale à diminuer ses commandes de médicaments importés.


S.G

28/11/2024 | 13:20
1 min
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Commentaires
Judili58
ATTENTION AUX INTERPRETATIONS.
a posté le 28-11-2024 à 21:52
Le PDG a dit que la PCT avait des difficultés de trésorerie imputables aux retards de paiements de la CNAM et du MSP. Le manque de liquidités oblige tout gestionnaire à faire des choix. Il est certain que l'âge ne doit pas constituer un critère . Néanmoins la responsabilité de ces chois c'est le gouvernement qui les assume particulièrement les ministres des finances, des affaires sociales et celui de la santé. Le PDG de la PCT a eu raison de parler clairement afin que chacun assume ses responsabilités y compris l'UGTT qui est membre des conseils d'administration des Caisses Sociales qui ne payent pas .
Ok
Dr Tazarki votre analyse svp
a posté le 28-11-2024 à 21:33
Vous etes un donneur de leçon sur tout, votre avis doit manquer aux peuple tunisien
Ben Mansour
Déclaration non constitutionnelle
a posté le 28-11-2024 à 19:49
Au delà d'un certain âge, il y aurait indisponibilité de médicaments est une déclaration non constitutionnelle passible des sanctions administratives pour ne pas la projeter au pénal.
Mohamed Obey
Ce PDG de la Pharmacie Centrale n'a pas pris son médicament
a posté le 28-11-2024 à 18:18
Oui, oui, il a oublié de prendre son médicament et voilà qu'il débite des fadaises! Croit-il que ces gens " au delà d'un certain âge pourraient être privés de traitements médicaux".... Ces misérables "(ir) responsables !!
Zied
Réponse
a posté le 28-11-2024 à 15:17
Lorsqu'il s'agira de lui-même ou de l'un des membres de sa famille, il révisera systématiquement ses propos
Cette attitude, malheureusement courante, souligne le décalage entre les discours publics et les actes privés.

Aux responsables de ce pays, il est grand temps de chercher des ressources ailleurs que dans les poches des citoyens. L'?tat ne peut pas se permettre de continuer à ponctionner ses habitants pour combler ses déficits ou financer des projets mal gérés. Il est impératif de diversifier les sources de financement et de chercher des solutions durables qui ne reposent pas uniquement sur la fiscalité des citoyens.

Le secteurs publics, doit impérativement contribuer à la prospérité nationale en produisant une véritable valeur ajoutée. Cela passe par une amélioration continue de la qualité des services fournis, l'innovation dans les pratiques, et la mise en place de mécanismes efficaces permettant de justifier pleinement les subventions accordées par l'?tat. Chaque millime investi doit être un gage de performance et de retour sur investissement pour la société dans son ensemble. Une gestion rigoureuse et transparente est essentielle pour garantir que l'argent public est utilisé à bon escient, dans l'intérêt général, et non pour financer des projets qui n'apportent aucune réelle valeur à la nation.

Les politiques et les lois fiscales changeantes et instables peuvent constituer un frein majeur à l'investissement, car elles créent un environnement d'incertitude pour les entreprises et les investisseurs. En modifiant fréquemment les règles fiscales, les gouvernements rendent difficile la planification à long terme, ce qui peut dissuader les investissements.

Prenons l'exemple des déductions fiscales proposées dans la Loi de Finances (LF) 2025, qui affectent des exercices clos en 2023 et bientôt 2024. Ces déductions mises en place de manière rétroactive, cela crée une grande confusion et de l'insécurité parmi les entreprises et les investisseurs.
Nephentes
Vous vous croyez en Suisse
a posté le à 20:26
Recommandations louables certes

Mais vous voulez les appliquer en Tunisie
le financier
rien de nouveau c est qu un debut
a posté le 28-11-2024 à 14:40
il faut choisir , soit payer les salaires des 750 000 genies soient acheter des medicaments , du café du sucre et faire des investissements
Tounsi
Acharnement
a posté le à 17:42
Quel acharnement concernant les fonctionnaires. '?a devient pathologique Mr le financier. Essaye de nous trouver d'autres solutions au lieu de jeter des gens dans la rue.
A
Simple : il faut être rentable
a posté le à 21:16
Pour meriter son salaire, un fonctionnaire doit produire une valeur ajoutée qui équivaut à au moins trois fois son revenu net.
1/3 pour le rémunérer.
1/3 IRPP et CNRPS.
1/3 pour frais de gestion (charges fixes liées à son poste).
Or, pour certains la valeur ajoutée est négative et ne font qu'entraver les gens (en particulier du secteur privé) qui veulent travailler !