Le département de la protection sociale et du secteur informel de l’UGTT a vivement réagi aux déclarations controversées du PDG de la Pharmacie centrale, Mehdi Dridi. Ce dernier avait laissé entendre que certaines personnes, au-delà d’un certain âge, pourraient être privées de traitements médicaux.
Dans un communiqué publié le 28 novembre 2024, la structure syndicale a qualifié ces propos d’« inadmissibles », et les a comparés à une « fatwa », estimant qu’ils portaient atteinte au droit fondamental à la santé et à la vie. Elle a également rappelé que de telles décisions ne relevaient pas des prérogatives du PDG de la Pharmacie centrale.
Le département a souligné que la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM) enregistrait régulièrement des bénéfices grâce aux contributions des affiliés, lesquels doivent légitimement bénéficier des traitements et services médicaux.
Insistant sur la nécessité de protéger le droit à la santé pour toutes les tranches d’âge sans discrimination, le département a exhorté le gouvernement à clarifier sa position sur ces déclarations jugées choquantes.
L’affaire soulève des questions sur l’accès équitable aux soins médicaux et la responsabilité des décideurs dans le respect des droits fondamentaux des citoyens. Début novembre, Mehdi Dridi avait indiqué qu'une crise de liquidités frappe l'institution en raison de l'augmentation de l'endettement des caisses sociales et des hôpitaux publics, ajoutant que cette situation a contraint la Pharmacie centrale à diminuer ses commandes de médicaments importés.
S.G
Cette attitude, malheureusement courante, souligne le décalage entre les discours publics et les actes privés.
Aux responsables de ce pays, il est grand temps de chercher des ressources ailleurs que dans les poches des citoyens. L'?tat ne peut pas se permettre de continuer à ponctionner ses habitants pour combler ses déficits ou financer des projets mal gérés. Il est impératif de diversifier les sources de financement et de chercher des solutions durables qui ne reposent pas uniquement sur la fiscalité des citoyens.
Le secteurs publics, doit impérativement contribuer à la prospérité nationale en produisant une véritable valeur ajoutée. Cela passe par une amélioration continue de la qualité des services fournis, l'innovation dans les pratiques, et la mise en place de mécanismes efficaces permettant de justifier pleinement les subventions accordées par l'?tat. Chaque millime investi doit être un gage de performance et de retour sur investissement pour la société dans son ensemble. Une gestion rigoureuse et transparente est essentielle pour garantir que l'argent public est utilisé à bon escient, dans l'intérêt général, et non pour financer des projets qui n'apportent aucune réelle valeur à la nation.
Les politiques et les lois fiscales changeantes et instables peuvent constituer un frein majeur à l'investissement, car elles créent un environnement d'incertitude pour les entreprises et les investisseurs. En modifiant fréquemment les règles fiscales, les gouvernements rendent difficile la planification à long terme, ce qui peut dissuader les investissements.
Prenons l'exemple des déductions fiscales proposées dans la Loi de Finances (LF) 2025, qui affectent des exercices clos en 2023 et bientôt 2024. Ces déductions mises en place de manière rétroactive, cela crée une grande confusion et de l'insécurité parmi les entreprises et les investisseurs.
Mais vous voulez les appliquer en Tunisie
1/3 pour le rémunérer.
1/3 IRPP et CNRPS.
1/3 pour frais de gestion (charges fixes liées à son poste).
Or, pour certains la valeur ajoutée est négative et ne font qu'entraver les gens (en particulier du secteur privé) qui veulent travailler !