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L'établissement de la Télévision nationale encerclé par une cinquantaine de véhicules de police
13/01/2022 | 11:40
2 min
L'établissement de la Télévision nationale encerclé par une cinquantaine de véhicules de police

 

Sur décision du gouverneur de Tunis, Kamel Fekih, une partie du personnel de la Télévision nationale a été réquisitionnée. Dans la soirée de mercredi 12 janvier 2022, une cinquantaine de véhicules de la police et de la Brigade anti-terrorisme ont encerclé l’établissement pour exécuter la décision du gouverneur annoncée en réaction à la grève des agents de la Télévision et qui devait commencer à minuit dans la nuit de mercredi à jeudi 13 janvier 2022.

 

C’est ce qu’a expliqué, le secrétaire général du syndicat de base des administratifs et techniciens de la Télévision tunisienne, Walid Manser, dans une déclaration accordée à Jawhara FM. Il a précisé que des agents spéciaux ont pénétré dans la salle de diffusion, les studios et même la régie finale, accompagnés de la chargée par intérim de gestion la Télévision nationale, Awatef Dali, dans le but d’empêcher le personnel d’entamer sa grève sous la menace.

 

 

Rappelant que la grève avait été annoncée il y a de cela trois mois, le syndicaliste a avancé que les négociations n’avaient pas pu aboutir, y compris celle organisée au siège du gouvernorat de Tunis, mercredi, et au terme de laquelle le gouverneur a donné ses instructions pour réquisitionner les grévistes.

« C’est une première dangereuse (…) Nos revendications sont réformistes contrairement à ce qu’on prétend », a-t-il indiqué avant d’accuser la chargée de la gestion de l’établissement d’être à la solde d’un agenda particulier. « Elle ne croit ni en la partie sociale, ni en la réforme (…) Nous tenons à notre grève et nous l’observerons réquisition ou pas. C’est une honte qui restera gravée dans le parcours de cette chargée de gestion », a-t-il déclaré.

 

Il a laissé entendre, dans ce même contexte, que la Télévision nationale subissait plusieurs pressions et que la chargée de la gestion de l’établissement l’avait elle-même avoué. « Qu’elle nous dise qui sont ces parties ! », a-t-il lancé avant de rejeter toute ingérence directe de la part du président de la République.

 

N.J. 

13/01/2022 | 11:40
2 min
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Commentaires
Le Baron
Ou sont les grandes gueles
a posté le 13-01-2022 à 21:17
Qui nous ont soulé avec la liberté de la presse au temps de la troïka bein ces journalistes et leurs soutiens n'ont que ce qu'ils méritent
Warrior
dictateur fou et dangereux ............................
a posté le 13-01-2022 à 14:10
ce despote dictateur est dangereux.
dégaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaage !!
Tunisino
Staline est en action
a posté le 13-01-2022 à 13:26
Oui, ce sont les méthodes communistes, la police est exploitée contre les citoyens pour servir les agendas du pouvoir en place, tout comme en Kazakhstan. C'est toujours le même problème, les littéraires idéologisés sont incapables de se projeter dans le futur pour prédire les effets de leurs actions maladroites. Ils ne croient pas aux sciences mais à la philosophie, alors que la philosophie a muté vers les sciences exactes, et les sciences exactes ont mutés vers les sciences appliqués, l'essence de tout progrès à nos jours. La cocotte gagne de la pression, la police elle-même se retournera contre le pouvoir en place, à l'occasion la plus proche. Zakafouna insiste à faire retourner Ghannouchi, puisqu'en cas de vacance du poste du président, c'est Ghannouchi qui l'occupera suite à la non dissolution de l'ARP, dans ce cas la police se forcera à appliquer les consignes du traitre Ghannouchi contre l'incompétent Saied, son équipe, et son Jamahiria! Espérons que toute future instabilité chassera Ghannouchi, Saied, et la république des littéraires idéologisés, à jamais.
Tn
..Tiers monde
a posté le 13-01-2022 à 13:10
C'est inconcevable....!!....zidou saf9ouu