Il a destitué son prédécesseur malade, puis il a fuit son pays !!!
C'était un homme non intègre et dénué de patriotisme.
L’universitaire et écrivaine, Olfa Youssef, a publié, ce dimanche 22 septembre 2019, un long statut pour rendre hommage à l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, décédé la semaine dernière.
Olfa Youssef a assuré qu’elle n’a rencontré Zine El Abidine Ben Ali que deux fois, ainsi que sa femme, Leila Ben Ali avec qui on l’accuse pourtant d’entretenir des relations privilégiées.
« Je suis une simple citoyenne, issue d’une famille moyenne. Mon unique arme était ma réussite dans les études. J’ai obtenu mes diplômes quand Bourguiba était président, et j’ai travaillé durant l’ère de Ben Ali. J’ai décroché des bourses d’Etat, j’ai travaillé en tant qu'assistante depuis l’âge de 23 ans, et je suis devenue professeure universitaire en 2007. Du temps où Ben Ali était président, mon salaire augmentait chaque année. Je prenais la route de Tunis vers Sousse tard le soir en toute sécurité. J’ai fréquenté les cinémas, les théâtres et les expositions d’art sans que personne ne me parle de halal ou de haram….En 1994, j’ai décroché un poste à Canal 21 après avoir réussi un casting sans la moindre intervention. Certaines de mes émissions ont été censurées par un des fonctionnaires de la télévision qui se dit aujourd’hui très révolutionnaire. Je n’exécutais que les ordres qui me plaisaient et personne ne m’a gênée. J’ai critiqué l’absence de liberté d’expression et je n’ai pas été emprisonnée ».
Olfa Youssef a poursuivi : « merci Monsieur le président pour les 23 ans de sécurité, de santé et de prospérité économique. Je touchais la moitié de mon salaire actuel et je vivais mieux. Merci d’avoir laissé 3.000 MDT dans les caisses de l’Etat qui ont été dérobés par les révolutionnaires. Merci de n’avoir pas endetté le pays comme ils l’ont fait aujourd’hui. Merci d’avoir empêché le putsch des frères musulmans en 1987…. Je ne parlerai pas des libertés parce que ceux que tu as mis en prison ne sont pas des anges. La plupart sont des terroristes. Ceux que tu as mis en prison ont voulu me tuer, ils ne sont pas des victimes. Les autres militants pour les libertés attendaient le moindre signal pour manger et se taire…Quant aux médias, tu as, sans doute, observé la médiocrité de certains programmes après la révolution ».
Elle a conclu : « peut-être que tu ne connais pas mon nom. Mais après ton départ, je salue un homme patriote qui a servi son pays et ne l’a pas trahi, mais qui a payé les frais de sa défense de la souveraineté nationale. Je ne doute pas que tu t’es trompé comme tout être humain, mais qui ne se trompe jamais? Il est certain que tu aimais la Tunisie… Plusieurs Tunisiens t’aiment même s’ils n’osent pas le dire, mais je les excuse… C’est la terre des lâches, des hypocrites et des opportunistes ».
S.H
L’universitaire et écrivaine, Olfa Youssef, a publié, ce dimanche 22 septembre 2019, un long statut pour rendre hommage à l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, décédé la semaine dernière.
Olfa Youssef a assuré qu’elle n’a rencontré Zine El Abidine Ben Ali que deux fois, ainsi que sa femme, Leila Ben Ali avec qui on l’accuse pourtant d’entretenir des relations privilégiées.
« Je suis une simple citoyenne, issue d’une famille moyenne. Mon unique arme était ma réussite dans les études. J’ai obtenu mes diplômes quand Bourguiba était président, et j’ai travaillé durant l’ère de Ben Ali. J’ai décroché des bourses d’Etat, j’ai travaillé en tant qu'assistante depuis l’âge de 23 ans, et je suis devenue professeure universitaire en 2007. Du temps où Ben Ali était président, mon salaire augmentait chaque année. Je prenais la route de Tunis vers Sousse tard le soir en toute sécurité. J’ai fréquenté les cinémas, les théâtres et les expositions d’art sans que personne ne me parle de halal ou de haram….En 1994, j’ai décroché un poste à Canal 21 après avoir réussi un casting sans la moindre intervention. Certaines de mes émissions ont été censurées par un des fonctionnaires de la télévision qui se dit aujourd’hui très révolutionnaire. Je n’exécutais que les ordres qui me plaisaient et personne ne m’a gênée. J’ai critiqué l’absence de liberté d’expression et je n’ai pas été emprisonnée ».
Olfa Youssef a poursuivi : « merci Monsieur le président pour les 23 ans de sécurité, de santé et de prospérité économique. Je touchais la moitié de mon salaire actuel et je vivais mieux. Merci d’avoir laissé 3.000 MDT dans les caisses de l’Etat qui ont été dérobés par les révolutionnaires. Merci de n’avoir pas endetté le pays comme ils l’ont fait aujourd’hui. Merci d’avoir empêché le putsch des frères musulmans en 1987…. Je ne parlerai pas des libertés parce que ceux que tu as mis en prison ne sont pas des anges. La plupart sont des terroristes. Ceux que tu as mis en prison ont voulu me tuer, ils ne sont pas des victimes. Les autres militants pour les libertés attendaient le moindre signal pour manger et se taire…Quant aux médias, tu as, sans doute, observé la médiocrité de certains programmes après la révolution ».
Elle a conclu : « peut-être que tu ne connais pas mon nom. Mais après ton départ, je salue un homme patriote qui a servi son pays et ne l’a pas trahi, mais qui a payé les frais de sa défense de la souveraineté nationale. Je ne doute pas que tu t’es trompé comme tout être humain, mais qui ne se trompe jamais? Il est certain que tu aimais la Tunisie… Plusieurs Tunisiens t’aiment même s’ils n’osent pas le dire, mais je les excuse… C’est la terre des lâches, des hypocrites et des opportunistes ».
S.H