La fièvre catarrhale ovine, plus connue sous le nom de la maladie de la langue bleue a sévèrement impacté directement et indirectement les éleveurs et leurs troupeaux, engendrant des pertes importantes.
Dans ce cadre, l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (Utap) a formulé, ce vendredi 30 octobre 2020 dans un communiqué, plusieurs revendications après avoir constaté un laxisme de la part des autorités de tutelle qui ne sont pas intervenues. L’organisation leur a, d’ailleurs, fait porter la responsabilité de la situation actuelle du secteur de l’élevage.
Ainsi, l’Utap a appelé la présidence de gouvernement et l’Assemblée des représentants du peuple à soutenir son initiative sur la création d’un fonds pour la santé animalière et de lui fournir les financements nécessaires qui permettraient de préserver nos ressources animalières, les développer, les prémunir de toutes les maladies et fléaux, fournir les vaccins et dédommager les agriculteurs sinistrés pour permettre la poursuite de la production.
L’organisation désire aussi l’accélération de la mise en place d’un encadrement agricole de manière à contribuer à la formation continue des éleveurs et à leur fournir des informations techniques.
L’union a souligné l’importance de mettre en place toutes les ressources pour éliminer les insectes qui transmettent les maladies, en traitant les étangs d'eau ainsi que les animaux infectés. Elle a demandé l’accélération de l’examen des dommages subis afin de dédommager les éleveurs pour préserver leurs moyens de subsistance et la durabilité de la production animale.
I.N
