Le bureau de Tabarka de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a publié, jeudi 11 août 2022, un communiqué appelant à la libération de la mairesse de Tabarka, Amel Aloui.
Rappelant que "la dame est une militante élue à la tête de la commune de Tabarka en toute transparence", l’organisation a indiqué qu’Amel Aloui ne pourrait être impliquée dans les crimes qui lui sont reprochés.
Elle a appelé, également, à l’ouverture d’une enquête minutieuse sur l’appropriation frauduleuse de biens publics à Tabarka et l’évasion fiscale.
Un mandat de dépôt a, rappelons-le, été émis contre Amel Aloui pour suspicions de corruption et ce dans le cadre d’une enquête sur une affaire de corruption financière. Elle est accusée d’avoir commis des dépassements en autorisant des citoyens à installer des parasols sur les plages de la ville.
Cette affaire a bouleversé l'opinion publique et la société civile et plusieurs parties ont dénoncé une grande injustice assurant que la mairesse est connue pour son intégrité et son combat contre les lobbies de la corruption qui sévissent à Tabarka.
La Ligue tunisienne des droits de l’Homme s’est exprimée à ce sujet et a, elle, aussi appelé à la libération de la jeune femme. Le vice-président de l’organisation, Bassem Trifi, l’a d’ailleurs farouchement défendu, jeudi lors d’une intervention sur les ondes de Jawhara FM attestant de l’honnêteté de la dame.
Après son audition par le juge d'instrcution en charge de l'affaire, Amel Aloui a été placé en détention à la prison civile de Sers dans le gouvernorat du Kef. Son avocat Lotfi Massoudi a fait savoir aujourd’hui que le premier juge d’instruction du troisième bureau près le Tribunal de première instance de Jendouba avait refusé tacitement la demande de libération, mercredi.
N.J.
Remarque déjà les Nahdhaouis et leurs amis ont laissé les caisses de l'état tunisien vide aujourd'hui, ils veulent mettre tout sur le dos de Kaïs Saïed pour cela, ils sont très fort, par exemple : je n'oublierais jamais les révélations de KARIM ABDESSALEM alors Mr et mesdames les magistrats tunisiens et tunisiennes se n'est pas suffisant pour condamner les organisateurs des attentats, votre image est dégradé aux yeux de la majorité des juges étrangers