Le mouvement Ennahdha a réfuté l’existence d’une crise politique en Tunisie soutenant une cohésion entre les institutions de l’Etat, et ce lors d’un point de presse organisé mardi 2 juin, à un jour de la tenue de la séance parlementaire qui sera consacrée à l’audition du chef du parti et président du Parlement Rached ghannouchi.
Le porte-parole du parti, Imed Khemiri, est revenu sur les appels à la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) indiquant qu’ils émanaient de partis politiques dépourvus de toute représentativité.
L’ancienne députée de Nidaa Tounes Fatma Mseddi et des activistes politiques et de la société civile ont, rappelons-le, lancé une pétition et appelé à un sit-in Errahil 2 pour destituer Rached Ghannouchi et dissoudre le Parlement.
Imed Khemiri a signalé qu’il était légitime d’aborder ces questions politiques mais que les circonstances ne s’y apprêtaient.
Selon ses dires, la priorité, au sein d’Ennahdha, est plutôt à la finalisation du processus démocratique et à l’instauration de la Cour constitutionnelle.
« Les circonstances actuelles nécessitent un débat dans le calme », a déclaré Khemiri affirmant qu’Ennahdha tenait à l’unité et la réconciliation.
Au sujet de la crise libyenne, il a assuré que son parti adhérait totalement à la position tunisienne officielle, celle de la neutralité.
Il a réitéré qu’Ennahdha rejetait toute ingérence étrangère en Libye soulignant que la force n’était plus à même de résoudre le conflit.
« La Tunisie est concernée par la crise libyenne de par l’histoire qui lie les deux pays et de par la proximité », a-t-il lancé précisant que dès qu’il s’agit de la sécurité nationale Ennahdha ne pourrait opter pour la neutralité.
Evoquant l’entretien de Rached Ghannouchi avec le chef du Conseil présidentiel du gouvernement d’entente nationale libyen, Fayez al-Sarraj, le porte-parole du mouvement Ennahdha n’a pas manqué de rappeler pour la énième fois le grand rôle que joue le chef du parti islamiste dans les négociations de paix pour la résolution du conflit libyen.
Cet entretien, en particulier, et les relations qui lient Rached Ghannouchi à certains leaders politiques internationaux, de façon générale, seront au cœur du débat au Parlement le 3 juin. Une plénière qu’Ennahdha refuse de qualifier d’audition et s’obstine à l’appeler une séance de dialogue.
N.J.
Cela fait plaisir de voir qu'on est compris.
Il ne faut pas lâcher ces voyous qui essaient de jouer la montre et invoque des arguments qu'ils ont rejetés par le passé. Comme par exemple la cour constitutionnelle qu'ils revendiquent maintenant alors qu'ils se sont toujours opposés à sa création.
C'est leur problème majeur, s'ils casquent des centaines de millions rien que pour gagner du temps, il n'hésiteront même pas une seconde. Croyez-moi, ils vivent la fin ....
Bien à vous
Au risque de vous décevoir 'ACTUELLEMENT' il n'y a aucun RAJEL au parlement, sauf la femme-homme Abir (c'est une femme ounoss zeda), elle vaut les soi-disant tous les députés hommes tous ensemble de l'ARP.
Amitiés.
Oui la Tunisie vit une crise politique profonde : les institutions sont bafouées par ceux là même qui sont censés les respecter. Khriji a sali l'institution parlementaire et l'instrumentalise à des fins islamistes.
Oui la Tunisie vit une crise politique profonde car ceux qui la gouvernent au parlement sont minoritaires dans le pays. C'est le plus grand scandale. Une majorité inexistante, un premier ministre sans majorité réelle et un président de la République dépourvu de tout pouvoir réel.
Oui la Tunisie vit une crise politique profonde car le régime politique bâtard que lui ont donné les Frères musulmans en Tunisie est une ruine pour le pays. C'est un régime bâtard qui permet aux islamistes d'exercer le pouvoir tout en étant minoritaire dans le pays. C'est le grand paradoxe. Le système parlementaire actuel et auquel il faudra mettre fin le plus rapidement possible, permet aux Khwanjias en Tunisie de FAIRE ET DE DE FAIRE LES GOUVERNEMENTS et ainsi de se maintenir au pouvoir. Ce jeu diabolique a ses limites car le peuple tunisien prend progressivement conscience que cette manière de gouverner conduit le pays au désastre. C'est la raison pour laquelle, on est de plus en plus nombreux de demander la dissolution du parlement et la destitution de Khriji et la modification de la constitution.
Nous demandons la dissolution de ce parlement, l'élection d'un nouveau parlement qui devrait avoir pour première tâche de réformer la constitution afin de mettre fin au régime parlementaire bâtard et d'aller vers un régime présidentiel. C'EST LA SEULE MANI'?RE DE SORTIR DE LA CRISE autrement que par une guerre civile.
Cela n'a pas de sens de défendre la création d'une cour constitutionnelle comme le font habilement les islamistes (pour gagner du temps). Il faut d'abord réformer la constitution. C'est le moment de le faire.