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Kaïs Saïed reçoit Taoufik Charfeddine et souligne l’importance d’une administration exemplaire
03/08/2022 | 22:38
3 min
Kaïs Saïed reçoit Taoufik Charfeddine et souligne l’importance d’une administration exemplaire

 

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, ce mercredi 3 août 2022, le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, selon un communiqué qui vient d’être publié par Carthage.

 

« La rencontre a porté sur le fonctionnement des différents services du ministère de l'Intérieur, qu'il s'agisse du maintien de la sécurité dans le plein respect des droits de l'homme, ou du fonctionnement des administrations régionales et locales » indique le communiqué.

 

Le président de la République a souligné, précise Carthage, que l'administration, au niveau régional et local, doit montrer l'exemple en matière de discipline et d'intégrité, et avoir à cœur d'appliquer la loi équitablement.

 

Le ministère de l’Intérieur, rappelons-le, vient de publier un communiqué où il annonce que les unités de recherche de la brigade judiciaire relevant de la Garde nationale, ont procédé aujourd’hui à l’arrestation d’un « ancien député de l’assemblée dissoute ».

 

Le ministère de l’Intérieur précise que le député en question est condamné à deux ans de prison, qu’il fait l’objet de quatre mandats de recherche, deux pour « préjudice à autrui via les moyens de télécommunication », un pour « complot contre la sûreté de l’Etat » et un pour « diffamation d’un fonctionnaire »

 

« L’unité concernée a réussi à arrêter le député sur la base d'informations précises et d'efforts exceptionnels, il se trouvait dans un café dans le quartier d’El Aouina et il était accompagné d’une femme » ajoute le ministère.

 

Il a enfin affirmé que le parquet a autorisé la détention des deux personnes arrêtées et leur soumission à la Direction des affaires judiciaires de la Garde nationale pour poursuivre les procédures judiciaires engagées à leur égard.

 

On rappellera que le député islamiste radical Rached Khiari, a été arrêté ce mercredi 3 août 2022.

 

Rached Khiari, le député fugitif, fait l’objet d’un mandat d’amener émis par le tribunal militaire le 22 avril 2021 suite à une plainte déposée contre lui par le président de la République Kaïs Saïed. Il avait avoué dans une vidéo postée sur la toile qu’il se trouvait à l’étranger.  

 

Rached Khiari est accusé d’atteinte au moral de l’armée, d’atteinte à l’essence du système militaire et le respect et l’obéissance dus à la hiérarchie, critique de l’état-major ou les responsables de l’armée de telle manière à toucher leur dignité, complicité dans des actes visant à troubler le moral de l’armée ou de la nation dans l’objectif de porter préjudice à l’armée nationale, complot contre la sûreté intérieure de l’Etat dans l’objectif de changer la composition de l’Etat ou pousser la population à s’attaquer mutuellement avec des armes, contacts avec des représentants d’un État étranger dans l’objectif de nuire à l’Etat tunisien sur le plan militaire.

 

M.B.Z


 

03/08/2022 | 22:38
3 min
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Commentaires
Borhéne
Les employers
a posté le 05-08-2022 à 19:58
Je conseille au ministre de commencer à faire venir des employers de Suisse. Le président ne connaît pas son peuple.
Agatacriztiz
Faisons simple pour commencer
a posté le 04-08-2022 à 12:35
Pour faire simple, que la police commence à arrêter les énergumènes qui font rugir les moteurs et crisser les pneus de leurs bolides (motos et autos) en pleine nuit, réveillant enfants et personnes âgées qui, avec ces chaleurs nocturnes, ont du mal à trouver leur sommeil, sans parler des adultes qui doivent se lever aux aurores pour aller travailler et gagner leur pain quotidien.
Que la police de la route, surtout celle qui verbalise des excès de vitesse "à gogo", à l'ombre sous les ponts qui surplombent les grands axes routiers, ne fasse plus semblant de ne "rien voir" quand l'un de ces mêmes bolides leur passe devant, les narguant ou les ignorants totalement, à plus de cent quarante kilomètres heures, sous prétexte qu'il n'ont pas les moyens de les rattraper ou les identifier, ou parce que, sans doute, ça doit être les rejetons attardés de parents débiles, à la seule différence que ces derniers, loins du statut du tunisien qui a du mal à se réveiller aux aurores, détiennent les rênes du pouvoir ou de l'économie de la république bananière que nous sommes en train de devenir.