Encore une semaine décisive dans l’Histoire post-révolutionnaire de ce pays. On n’en finit pas avec les soubresauts. Cela fait près d’un an que les élections ont eu lieu et on n’a toujours pas de gouvernement stable. Cela fait près d’un mois que Hichem Mechichi a été désigné pour composer son gouvernement et celui-ci n’a toujours pas vu le jour. Cela n’est pas propre à la Tunisie, certes, mais cette démocratie a un coût que nous avons de plus en plus mal à supporter. La faute à qui ? A nous citoyens qui avons voté pour une assemblée éclatée, à nos politiques qui n’arrivent pas à s’asseoir autour d’une table, à un régime politique incompatible à notre réalité ou tout cela à la fois ?
Je penche pour la dernière option, chacun des chaînons a sa part de responsabilité. Le citoyen tout d’abord qui, par sa naïveté et sa crédulité, continue à croire aux bobards des politiciens et ne sait pas voir qui est le bon, qui est la brute et qui est le truand. L’incompétence des politiques n’est plus à prouver, ils sont incapables de fédérer une majorité de citoyens autour d’un programme clair et accessible. Le système électoral né de la catastrophique troïka a montré ses limites, mais il continue encore d’être le régulateur de la vie politique nationale. Que faire alors ? Dans de pareilles conditions, d’après ce que l’on observe dans les pays démocratiques, c’est le président de la République qui prend les choses en main et rapproche les différentes factions pour assurer la stabilité du pays. Le nôtre, Kaïs Saïed, est loin d’avoir cette approche. Il est même à l’opposé. Pourtant, force est de rappeler qu’il a été élu avec 72% des voix et que sa popularité est toujours au zénith.
Comme le dicte la constitution, et après l’échec du parti vainqueur aux élections à imposer son candidat à la présidence du gouvernement, c’est le président de la République qui choisit le sien. Kaïs Saïed a choisi Elyes Fakhfakh, mais ce dernier a échoué. Son gouvernement et lui-même ont multiplié les casseroles sans que le président de la République ne s’en émeuve. C’est pourtant lui, et uniquement lui, le responsable politique de la débâcle de son poulain. On ne s’attend pas à un mea culpa de sa part, mais qu’il nous propose au moins une personne consensuelle. Au lieu de cela, dans la deuxième tentative, Kaïs Saïed a choisi Hichem Mechichi. Un quadra apolitique et totalement inconnu par le grand public.
D’après les échos nous parvenant des différents partis, il est probable que ce gouvernement ne passe pas. Ennahdha (54) et Qalb Tounes (27) sont sceptiques, Attayar (22) s’est déjà prononcé contre, tout comme Al Karama (19). Cela nous fait 122 voix déjà. Hichem Mechichi est loin de faire l’unanimité tout comme son gouvernement aussi apolitique et inconnu que lui, si l’on se tient à la liste fuitée la semaine dernière.
La faute de Kaïs Saïed, à la première désignation, était de choisir quelqu’un qui n’était pas voulu par les politiques. Quelqu’un qui n’a pas de ceinture politique. Plutôt que de retenir la leçon et rectifier le tir, Kaïs Saïed a refait la même erreur la deuxième fois. Il s’attend benoitement à un résultat différent avec la même recette.
Aujourd’hui, on se dirige vers un rejet de ce gouvernement, mais le président de la République semble ailleurs. Dans son département, les démissions se multiplient, mais lui n’en a cure. Sa communication est chancelante, mais il ne voit que ceux qui l’applaudissent (et ils sont nombreux). Envers et contre tous, il croit avoir raison. Est-ce raisonnable ?
Alors qu’il est responsable de l’échec, Kaïs Saïed continue à bénéficier d’une popularité éclatante. Grâce à son populisme ? Surtout ! Durant toute la campagne, il a promis qu’il allait s’opposer au système, aux partis, aux corrompus, à tout et n’importe quoi. Son système à lui est plus proche du conseillisme (concept éculé depuis des décennies), voire du nihilisme. Est-ce raisonnable ?
Le fait est qu’en dépit de tout, Kaïs Saïed reste populaire. Mû par cette popularité, il croit pouvoir faire ce que bon lui semble en dépit du bon sens. Il croit pouvoir passer en force, avec son poulain Mechichi, en dépit du rejet affirmé des partis politiques. Les nombreux applaudissements qu’il reçoit représentent pour lui une sorte de blanc-seing. Les éloges du petit peuple sont pour lui la preuve qu’il a raison. Est-ce raisonnable ?
Kaïs Saïed s’est trompé une première fois. Dans quelques jours, on va constater tous ensemble qu’il s’est trompé une deuxième fois, quand son poulain n’obtiendra pas les 109 voix requises des députés. Quand bien même le gouvernement Mechichi obtienne les 109 voix, il ne tiendra pas plus que quelques mois. Sans ceinture politique, point de salut, c’est une règle.
Kaïs Saïed fait totale abstraction de cette règle et cherche à imposer ses desiderata. Il nous aura fait perdre en tout neuf mois, mais il semble ailleurs. Totalement ailleurs. Alors que le pays bouillonne, que la crise économique nous frappe de plein fouet après le covid-19, Kaïs Saïed s’amuse. Vendredi dernier, afin de répondre à la couverture du tabloïd Al Chourouk, il est allé à la boulangerie, accompagné de caméras, pour s’acheter une baguette dans un sachet en plastique. Peu importe les très gros embouteillages créés, qui sont venus s’ajouter à ceux de la prière hebdomadaire, seule sa photo à la boulangerie comptait ce jour-là.
Le peuple est dans la mouise, mais Kaïs Saïed est ailleurs. Le peuple continue à applaudir Kaïs Saïed alors qu’il figure parmi les principaux responsables de la situation dans laquelle nous sommes. Le peuple croit sincèrement que son président a une baguette magique, mais Kaïs Saïed n’a qu’une baguette de farine. C’est vrai qu’il reçoit trop de farine et peu de critiques là où il est…
RAS
Et tes salutations, nafakhoum wouchroub mahoum.
Je ne vous salue pas.
Gg peut se défendre par lui-même. Il n'a pas besoin de ta défense comme la France n'a pas besoin de la défense de sidik Saied.
Une stratégie économique réussie consiste a:
- '?nergie Renouvelable et voiture électrique: ceci mener a une réduction d'au moins le tiers du déficit commercial, naissance d'une industrie locale pour les composantes pour les énergies renouvelables et les voitures électriques. La Tunisie a déjà une bonne industrie pour les câbles électriques qui constitue au moins 10% du coût dans les deux industries.
- Plus d'investissement dans l'agriculture: encourager les techniques qui aide a économiser l'eau comme la culture hydroponiques. Permettre aux agriculteurs de retenir plus de profits de leur travail avec une augmentation des prix et une amélioration des réseaux de distribution.
- Encourager les start-ups
On a plusieurs atouts mais on choisit une politique qui mène a la misère et l'appauvrissement d'une grande tranche de la population. Mais Pourquoi et qui est le coupable?
La Tunisie est avant tout un pays agricole, ceci est vrai du temps de Carthage ou malgré l'embargo impose par Rome entre les guerres puniques, Carthage a connue une grande prospérité. Le pays était le grenier de Rome.
Les gouvernements successif depuis l'indépendance ont eu pour mission la destruction de l'agriculture et malgré ça c'est l'agriculture qui permet au pays de survivre et non cette administration de prés d'un million de bureaucrates qui font rien dans leur bureaux climatises avec les 85 milles voitures de services et plus de 60% du budget de l'état. Maintenant et malgré leur résultats catastrophiques on décide de leur donner les commandes, la ministre de l'énergie a contribue a mener deux sociétés (TunisAir et STIR) vers l'abîme et comme recommence on la nomme ministre.
Vous obtenez ce que vous récompensez, ou en Englais: "You get what you reward". Le sort de l'énergie sera comme le sort de TunisAir ou la STIR.
Gg fait parti de ce forum et il s'exprime comme il veut.
Gg ne vous a jamais demandé pourquoi vous êtes islamiste...
Inchallah la fin de la récré pour tous.
Tahya tounes la vraie
Votre président a 1 Baguette + 1 Braguette !
A quoi sert cette braguette: Elle sert à couvrir son incapacité à nous fabriquer de très bonnes braguettes !Oh lapsus pardon ,elle sert à nous donner un bon Gt con pétent et 1 autre équipe de corrompus avec le temps.
Mais C le temps qui leur manquera car dans cette Tunisie et ses Tunisiens la justice divine a décidé de vous punir jusqu'à la fin des temps à cause de votre excès de mauvaise pratique de votre religion!!
La fitna promise par le senior "Chourou" est actuelle et bonne chance pour les gueux qui ont abandonné la Tunisie en cour de route.
Je suis entièrement d'accord avec vous sur le fait que personne n'a de baguette magique, mais si l'on commençait déjà par mettre quelques coups de baguette, à l'ancienne, sur les doigts des crapules sans scrupules qui font semblant de nous gouverner pour s'en mettre plein les poches (mes salutations à M. Propre qui n'en a pas branlé une, mais un bon aboyeur, ne fait pas forcement un bon ministre) cela serait déjà un bon début. Au pire, reste la solution de Simon de Montfort : Tuons les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! et c'est ce qui risque d'arriver sous peu, car le Peuple (celui qui souffre et qui a faim) en a vraiment ras-le-bol. A bon entendeur!
la designation de Mechichi est pertinente dans le contexte actuel si l'on considere que l'ARP est constituee de gens responsables et patriotes doues d'un minimum de bon sens et du sens de l'interet general
Mais il semble que ce ne soit pas le cas
Donc la phobie anti ARP du President est justifiee
Donc il faut helas que ca passe ou ca casse
C"est une situation exceptionnelle et dangeureuse
C'est pourquoi Mechichi a ete choisi
Pour vous aussi Si Nizar il faut que ca passe ou ca casse
Mais pas pour les memes raisons
Chacun les details qui l'importe et les diablotins qui vont avec
Peuple crédule et immature politiquement, mené par des charlatans de la religion, nouveaux riches grâce à leur inclinaison au monde interlope et surtout leur absence totale de patriotisme..
Monsieur N.B. Nous faisons affaire à des délinquants conspirationmisres incultes et avides.. Qui ne connaissent rien aux principes nobles de la démocratie: la vertu au service du peuple.
Alors pourquoi vous insistez à à défendre ce système perverti de sa noble mission par les agissements de partis qui n'arrivent pas à s entendre sur l intérêt suprême du pays..
Abstraction faite d islamisme fasciste, d antécédents criminels, de violence faite au femmes , de collaboration avec entité étrangère, de traitres reniant leurs principes moyennant privilèges, incompétence et culture de la médiocrité
Alors qu' est ce que vous préférez?
Patauger envore dans la même mélasse ou trancher dans le vif?
L'échec d un gouvernement Mechichi l'endossera tout seul.
Les tunisiens vont se rendre compte mais nous aurons perdu 5 ans et la situation du pays sera encore pire.
Mr Kais Saied comme joueur d'échecs aura perdu la partie, rien de grave et le fait de devenir président était tout bénéfice pour lui . Il n'a pas trop souffert pour .
Mais cet échec serait unec catastrophe pour ce pays et tous ces enfants qui aspirent à un avenir meilleur.
Notre pays ne doit pas être un cobaye...pour réaliser les rêves de certains.
C'est notre pays.
Mr Kais Saied devrait l'avoir en tête en permanence lui le président de la république.
Rabi yoster hel bled où ce qu'il en reste.
Rappelez vous au contraire, ce système a été imposé par les adversaires d'Ennahdha, au sein de l assemblée constituante, pour limiter son poids au parlement et donc son poids politique tout court.
Imaginez si le minima du code électoral était 5% au lieu de 3% actuellement, un parti comme Ennahdha aurait eu environ 80 sièges au lieu de 54 actuellement au parlement aux dernières elections.
Et donc certainement on n'aurait pas ainsi un parlement fragmenté où il est plus difficile de former une majorité.
Critiquer Ennahdha est votre droit mais au moins faites le avec des arguments fondés.
"Atinya masrahan a3tika cha3ban kariman"
Moi je dis
"A3tiniya dictatouran a3tika ch3aban kariman"
C'est ce qu'il vous faut un dictateur pour mettre de l'ordre dans ce gabegie
Ben Ali , Haddi Bekouche et la listes est trèe longue
2- il pense que les partis ont tellement peur de nouvelles élections qu'il peut imposer ses hommes et femmes au gouvernement et concentrer tous les pouvoirs dans sa personne. Il aura un pouvoir comparable à celui de Bourguiba et Ben Ali
Maintenant ou bien les partis optent pour la confrontation immédiate ou ils laissent passer son gouvernement, le rendre responsable du succès et échec et l'échec est plus probable vu les difficultés et utiliser le temps pour faire les actions nécessaires : cour constitutionnelle, loi électorale etc.
KS a joué la légitimité avec FF, maintenant il ne refait pas la même erreur en choisissant un homme loin des partis. Si ca rate encore une fois, il faudra vous en prendre aux électeurs, personne d'autre!
Et ca va échouer, selon toute probabilité vous vous dirigez vers de nouvelles élections.
Les électeurs seront ils devenus responsables entre temps, c'est toute la question.
En tous cas, le pays aura perdu 2 ou 3 ans...et c'est impossible économiquement.