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Indignation suite à l'agression d'une avocate dans un poste de police
05/08/2020 | 11:41
2 min
Indignation suite à l'agression d'une avocate dans un poste de police


L’avocate Nesrine Gorneh a indiqué avoir été agressée violemment par des policiers hier 4 août 2020, dans un poste de police, alors qu’elle était en train d'assister son client lors d'un interrogatoire.

 "J’ai discuté, avec le chef de la police, concernant le manque de respect des procédures d’audition de mon client. Mais, le chef de la police a refusé d’ouvrir une enquête à propos de la plainte de mon client et m’a viré de son bureau", a raconté Me Gorneh dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. 

"Les policiers m’ont agressée violemment (notamment au niveau de la tête). De plus, leur chef a confisqué ma carte professionnelle"a-t-elle encore ajouté. 

Cette agression a suscité l'indignation des internautes, qui ont dénoncé la violence policière et la trangression des droits humains. 



 

Le 2 février 2016, le Parlement a, rappelons-le- adopté la loi n° 2016-5 (loi n° 5), qui accorde l’accès à un avocat dès le début de la mise en détention. Ce texte est devenu loi le 1er juin de la même année. Il fixe le principe général selon lequel tous les suspects placés en garde à vue ont le droit de consulter un avocat avant leur interrogatoire par la police et de bénéficier d’une assistance juridique lors de chaque séance d’interrogatoire. La présence d’un avocat lors des interrogatoires garantit, en effet, l’intégrité des procédures pénales et soutient le droit du suspect à une défense efficace.

Jusqu’où peut aller l’impunité policière ? Tant que les lois ne s’appliquent pas et que de graves violations des droits humains ont lieu, comme au temps de la dictature.

I.M


05/08/2020 | 11:41
2 min
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Commentaires
ourwa
El-boulicia, c'est des xxx !
a posté le 05-08-2020 à 20:13
Rien d'étonnant, la flicaille tunisienne est restée bénaliste, agressive, violente, qui se moque des lois et du respect dû aux citoyens. Et le ministère de l'intérieur, comme l'ARP, laissent faire, s'en moquent éperdument de ces comportements. Un Etat avec une justice dévoyée, corrompue et une police pourrie qui travaille exclusivement au bénéfice d'un mouvement islamo-fasciste totalitaire et liberticide, ça ne fait jamais une véritable démocratie digne de ce nom. Qu'on se souvienne, tous les morts et les blessés de la révolution sont tombés sous les balles de la police tunisienne. Si l'armée tunisienne n'avait pas réagi durant la révolution pour protéger les révolutionnaires, il y aurait eu des milliers de morts, massacrés par la police de ben ali...qui continue à sévir; une engeance qu'il faut assainir et '?DUQUER .
Rached Mahbouli
bavure ou comportement habituel?
a posté le 05-08-2020 à 18:34
Un tel comportement scandaleux constitue-t-il une bavure ou un traitement habituel dans nos commissariats?
Je crainds fort, bien malheureusement, pour en avoir fait personnellement l'expérience, en 2019, dans un commissariat d'un quartier populaire, que ces méthodes fascistes aient encore cours dans les locaux de nos forces dites de sécurité. Si on fait celà à une avocate, à quoi doit s'attendre le citoyen ordinaire?

Nous espérons bien que cet incident regrettabble arrivera à la connaissance de la police des polices et aussi à celle du ministre de l'Intérieur qui n'est autre que le nouveau chef du gouvernement. Et à ce double titre, la réforme des forces de sécurité se doit de figurer en bonne place parmi ses priorités. Car, nous avons certes besoin de pain, mais aussi de dignité. L'appel des autorités à l'adhésion des citoyens pour la bonne gestion du pays serait vain si ceux-ci sont humiliés et ne sont pas en sécurité devant ceux qui sont réputés les protéger.

Courage, maître! Votre témoignage très ému nous a bien touchés. Portez plainte et faites intervenir les organisations et organismes susceptibles de défendre les droits des citoyens et les droits de votre profession. Ne manquez pas aussi de nous tenir au courant de la suite de cette affaire.
Nous compatissons avec vous dans cet incident douloureux qui doit être connu par tous vos confrères pour qu'ils sachent à quoi s'en tenir devant cette machine administrative encore, hélas, impunément repressive.
Veuillez bien croire en notre aimable considération et notre total soutien.
URMAX
HE HE ... IL FAUDRAIT COMMENCER DES AUDITS SUEPRISE, ...
a posté le 05-08-2020 à 16:13
... dilligentes par une branche specialisee du M.I. et en presence d'un magistrat ; ceci pour veiller quant a l'application des termes de loi basiques s'appliquant, par exemple, a la detention.
Léon
Ahhh ce Ben Ali
a posté le 05-08-2020 à 15:52
Vraiment il déconne Ben Ali. Une avocate dans l'exercice de ses fonctions, tabassée dans un poste de police, il devrait avoir honte. Donner des instructions pareilles à ses policiers, non mais ca va pas?
Ahhh merde, j'oubliais! Mon Alzheimer peut-être! '?a fait 10 ans qu'il n'est plus là! Ce n'est donc pas lui qui obligeait le Grand Peuple de Tunisie à agir comme des moins que rien. Est-ce lui le dictateur ou ce peuple de vaux-rien?
Voilà Robocop au pouvoir. Un exemple d'exemplarité et de droiture sous lequel des avocats se font tabasser dans un poste de police. Est-ce de sa faute? Et les excès avant 2011 étaient-ils alors de la faute de Ben Ali?
Si je vous donne une claque à vous déchirer la gueule, est de la faute de BCE, de Marzougui, du 7 novembre, ou plutôt de ceux qui m'ont ainsi éduqué. Sur ce, une bonne claque pourrait remettre de la matière grise dans la paire de fesses qui vous fait office de lobes du cerveau et qui vous a dicté de crier "dégage" à celui qui a fait les plus beaux jours de la Tunisie.
Léon, Min joundi Tounis al Awfiya,
Votre conscience,

Verset 112 de la Sourate des Abeilles.
Citoyen_H
C'EST NORMAL
a posté le 05-08-2020 à 15:05
"Le 2 février 2016, le Parlement a, rappelons-le- adopté la loi n° 2016-5 (loi n° 5), qui accorde l'accès à un avocat dès le début de la mise en détention"

Ce que ne précise pas cette loi, c'est que celle-ci n'est applicable que si il s'agissait d'un terroriste ou d'un criminel ayant fait allégeance aux bagla-liha brouettiste, tumeur maligne incestueuse regroupant l'ensemble des canailles de l'ex-troika (enakba, cpr, ettakatol).



Abir
Je vous soutiens madame
a posté le 05-08-2020 à 14:52
Il faut savoir à qui appartient ce chef de policier, au parallèle ou républicain pour oser s'attaquer à une femme ?!
Slimbn
Policiers ou bandits ?
a posté le 05-08-2020 à 13:00
Comment intaurer le droit dans un pays qui n'a connu que l'arbitraire ?
Ces policiers sont plutôt des bandits qui seront couverts par leurs supérieurs car hélas la Tunisie n'est pas et depuis toujours un pays de droit !
takilas
Elle ne peut rien faire surtout si elle n'est pas de nahdha.
a posté le 05-08-2020 à 12:58
C'est la sentence de ceux qui ne bnvotent pas nahdha; la politique de l'apeurement et de la loi du plus fort. Même les juges qui se croient libres ont peur; "laisses ma tête et frappes" !
cavaliero
non c'est pas le respect de la loi
a posté le 05-08-2020 à 12:17
c'est parce que ce chef de police ne sait pas la loi
il ne s'informe pas il ignore la loi
peut être il se croit qu'il est la loi même
Mansour Lahyani
Rien n'a changé depuis ce foutu 14 janvier !!
a posté le 05-08-2020 à 12:07
Pourquoi s'indigner pour si peu, et pour un fait qui est entré dans nos traditions Cela fait-il partie d'une éventuelle nouvelle campagne de diffamation contre notre Police bien aimée ? On avait pourtant de bonnes raisons pour considérer que la Police peut faire tout ce qu'elle veut en représailles contre les protestations qui tentent d'en limiter l'action - et n'est pas un vague texte de loi qui y changerait quoi que ce soit !
Ne vous laissez pas berner par les slogans, d'autant plus vides qu'ils sont sonores : rien n'a changé depuis ce foutu 14 janvier, et rien ne changera dans la brutalité reconnue et assumée de nos chers flics, surtout lorsqu'ils sont épaulés par leurs supérieurs hiérarchiques !!!