Le porte-parole du mouvement Ennahdha, Imed Khemiri, est revenu, lundi 5 décembre 2022, sur ce qu’il appelé les « fausses accusations montées de toutes pièces » visant les membres du parti pour des « raisons politiques ».
Au micro de Hatem Ben Amara dans l'émission Sbeh El Ward sur Jawhara FM, le député a précisé que la conférence a pour objectif de communiquer avec les Tunisiens sur la situation politique générale dans le pays. Le bureau politique du parti en profitera pour « apporter certains éclaircissements à propos des poursuites judiciaires et policières engagées pour des raisons politiques contre le chef du mouvement et président du parlement Rached Ghannouchi, son vice-président, ancien chef de gouvernement Ali Laârayedh et le dirigeant et ancien ministre de la Justice Noureddine Bhiri ».
Ces poursuites visent, toujours selon ses dires, « comme c’est le cas dans tout système dictateur, à occuper l’opinion publique par ces affaires au lieu de se concentrer sur la situation difficile du pays et l’échec du pouvoir en place à diriger le pays ». Et de noter qu’il s’agit souvent « d’affaires fomentées, notamment le mandat d’amener contre Mouadh Khriji, le fils de Rached Ghannouchi, et qui visent à porter atteinte aux opposants du régime Saïed, aux politiciens, aux blogueurs, aux journalistes, … . ».
En réponse à une interrogation de l’animateur sur l’indépendance de la justice, M. Khemiri a rappelé le harcèlement subi par la justice depuis le 25 juillet 2021. Pour lui, la justice a été prise pour cible avec la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature et le harcèlement continu subi par les magistrats. S'y ajoute un refus d’appliquer le jugement du Tribunal administratif concernant les magistrats révoqués, dont une bonne partie avait pourtant affirmé être limogée n’ayant pas voulu obtempérer à l’exécutif concernant plusieurs affaires politiques.
En ce qui concerne l’enregistrement fuité, le weekend dernier, du membre du mouvement Adel Daâdaâ, le porte-parole a affirmé que « si réellement les éléments trouvés par la justice étaient aussi accablants, la justice n’aurait pas laissé en paix le leader du parti Ennahdha ».
S’agissant des déclarations de Daâdaâ, il a souligné que « c’est à la justice d’évaluer les éléments présentés, dans des circonstances difficiles qui touchent son indépendance et même celle des accusés ». Et de marteler que « les enquêtes préliminaires sur les accusations visant les membres du parti ont démontré qu’elles ne sont pas basées sur des justificatifs sérieux ».
Notons que Adel Daâdaâ a porté dans l’enregistrement fuité de graves accusations contre le mouvement et son président, notamment en ce qui concerne les ressources financières du parti, son apport au mouvement, etc.
I.N
On vous a appris la secte des malfrats nahdhaoui. Tous pareils.
Elles sont relayées avec un appétit propre à susciter l'envie.
Il y a tant de choses plus utiles et intéressantes de nature à cultiver l'esprit citoyen que ces fadaises reprises pour protéger ou entretenir ce qu'il y a de plus vilain en ce pays.