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Hichem Snoussi : le boycott est une forme de "non" et doit être exprimé dans les médias
23/06/2022 | 08:52
3 min
Hichem Snoussi : le boycott est une forme de

 

Le membre de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), Hichem Snoussi a déclaré que l’autorité allait présenter une proposition d'arrêté relatif à la campagne du référendum du 25 juillet et à son déroulement. « Nous débattons de la possibilité de tenir un débat télévisé », a-t-il ajouté.

 

Intervenant le 23 juin 2022 sur les ondes de la radio Shems FM, Hichem Snoussi a précisé que la loi électorale évoquait la collaboration entre la Haica et l’Instance supérieure indépendante pour les élections. Il a évoqué les contraintes auxquelles la Haica faisait face, à savoir les courtes durées et l’absence d’informations relatives à l’identité des participants à la campagne.

« Un référendum a ses particularités. Il existe des règles générales à respecter et à évoquer dans tout arrêté qu’il porte sur un référendum ou sur des élections… En fin de compte, il s’agira d’un "oui" ou d’un "non". Le boycott est une forme de "non". Ni la Haica ni l’Isie ne peuvent s’ingérer dans cette position… Il faut représenter tous les points de vue dans les médias », a-t-il dit.

 

 

Hichem Snoussi a affirmé que la campagne vise avant tout à convaincre les citoyens. Il a expliqué que plusieurs solutions étaient possibles. Les échanges entre l’Isie et la Haica portent sur la tenue d’un débat ou de séances d’expression et de discours. Hichem Snoussi a considéré qu’on ne devait pas se retrouver en dessous des accomplissements des élections précédentes. Il a, également, évoqué la question de la collaboration avec les chaînes télévisées en situation irrégulière.

Concernant le service public, Hichem Snoussi a rappelé que dans ce cas de figure, les directeurs généraux des établissements étaient nommés par le pouvoir exécutif. Il a considéré que ceci devait être pris en compte de façon à renforcer encore plus l’indépendance des établissements. « L’Isie considère que ce genre de question relève des prérogatives de la Haica… Nous avons demandé à la présidence de la République et à la présidence du gouvernement de réinstaurer les nominations basées selon les procédures précédemment utilisées afin de répondre aux besoins », a-t-il dit.

 

Réagissant à la campagne entamée par plusieurs partis politiques et affirmant que les médias publics sont sous l’emprise du pouvoir exécutif, Hichem Snoussi a expliqué que plusieurs appels au dialogue et correspondances avaient été adressés à la présidence du gouvernement. Il a déploré l’absence de réponse et de réaction de la part du gouvernement. Il a souligné le non-respect des procédures et la nomination de directeurs généraux au sein des médias étatiques sans consultation de la Haica.

Pour ce qui est des réseaux sociaux et des pages Facebook des médias, Hichem Snoussi a précisé que la Haica était compétente pour suivre et observer les activités sur ces supports. Il a expliqué que le problème résidait en les pages Facebook non-officielles de certaines entités. 

 

S.G

23/06/2022 | 08:52
3 min
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Commentaires
Tardi
Midi à 14 heures
a posté le 23-06-2022 à 14:35
Pourquoi chercher Midi à 14 heures?
Oui,c'est oui,Non c'est non et Boycotter n'est qu'une forme d'abstention;
Nombreux sont ceux qui comptent y participer et déposer le NON par principe,d'office,sans même avoir pris le temps d'étudier la nouvelle Constitution;
Pour ma part,je reproche à KS une seule chose:
Le fait de ne pas avoir assumé sa "violation flagrante de la Constitution de 2014" et avoir persisté à défendre son interprétation abusive personnelle de l'article 80 ;
Désolé mais nul besoin d'être Juriste ou d'avoir fait les grandes écoles pour lire et comprendre cet article et ce partant comprendre et juger l'action de Mèwlènè el Emir;
KS pourrait peut-être nous rétorquer qu'il n'avait pas le choix et que la configuration de l'échiquier politique de l'avant-25 Juillet 2021 ne pouvait lui permettre de nous amener à cette date du référendum du 25 Juillet 2022 sans encombre;
SOIT ,c'est pourquoi tous les citoyens tunisiens,quelle que soit leur couleur politique et mis devant le fait accompli,n'ont d'autre choix que de prendre le temps de lire et d'étudier cette nouvelle constitution et d'aller exprimer ,en conscience,leur avis,par un OUI ou un NON;
Le 26 Juillet,tout ceux qui pensaient que le fait de boycotter est équivalent à un NON se rendront compte qu'ils se sont lourdement trompés et il sera alors ......tropo Tardi.
adel
Démocratie oblige !
a posté le 23-06-2022 à 14:05
Le boycott est une forme de lâcheté et de faiblesse car c'est le refus d'exprimer avec courage et clarté ses convictions.
Hamza Nouira
Et bien....
a posté le 23-06-2022 à 13:51
Il n'a toujours pas compris que boycotter ne sert a rien.

Il n'y a pas de seuil du nombre de votants minimum. Même 1 personne qui vote, représentera 100% de la localité dans lequel il a voté. Même si il est le seul.

Boycotter c'est faire le jeu de cette politique incencée.


ALLEZ VOTER!
OUI OU NON MAIS FAITES UN CHOIX.

Anonyme
Logique
a posté le 23-06-2022 à 09:53
Bien logique...
Je propose aussi qu'on autorise les gens à prôner le non respect des lois.. le vol et le meurtre... aussi et tant qu'on est la le droit à faire pipi partout et sur tout...
J'envie les chiens c'est un peut primitif.. Dsl
Hamza Nouira
Et bien...
a posté le à 13:53
Les tunisiens pissent toujours partout. Qu'ils soit alcoolisés ou pas. C'est génétique de marquer son territoire.

'?a vous arrivé
Ede vous balader de temps en temps en Tunisie ?

'? moins que l'urine vous repulse....