Pour tenter de rétablir les quelques digressions en marge du sujet, il faut rappeler que l'état français a eu cette faiblesse de ne pas faire ce qu'il fallait, en temps et en heure, un peu après les années 85 et toujours après.

Pour de multiples raisons, bonnes, moins bonnes et même mauvaises, la nation France "a laissé filer" ce qu'elle n'aurait pas dû, au nom de la préservation d'une certaine paix sociale, d'un consensus mou, parfois mal compris et cela, tout doucement, imperceptiblement, mais de façon continue, en hypothéquant ainsi, de façon très silencieuse, progressivement, le fondement de ses valeurs.

La France n'a pas correctement géré certains comportements d'une certaine immigration, en ne mettant pas les points sur les i quand il le fallait et dans les circonstances où il le fallait.
La conséquence est l'érosion progressive du socle qui fonde la république, la liberté d'expression, que cela heurte ou pas, un certain nombre de confessions.

Et la France s'est comportée de cette façon mole, non par faiblesse, mais plutôt par l'application normale des libertés consenties par sa constitution ou plus précisément sous couvert du principe de liberté d'expression, favorisé par ce sentiment de culpabilité de son passé, des deux derniers siècles.

Et c'est dans cette brèche grande ouverte que s'est introduit ce processus insidieux, lent, presque à pas masqué, avec quelques têtes médiatiques, avec l'appui et finances de certains états alimentant et encourageant ce processus de "mettre pied" là où certaines moeurs, pratiques, valeurs (rétrogrades ?, d'un autre temps ?) n'étaient pas.

C'est à la tentative de déconstruction de la nation "France" telle qu'elle existe, commencée depuis plus d'une trentaine d'années que vient s'ajouter ce triste événement, d'un ressortissant Tunisien venant faire couler le sang en terre latine, de façon gratuite, dont l'objectif est surtout d'effrayer, faire peur, semer cette petite réserve additionnelle au fond de chacun d'entre nous, pour que nous finissions par Renoncer.

En utilisant la nation "France" dans ce constat, c'est de nombreuses autres nations que nous pourrions collectivement remplacer ou mettre dans cette même catégorie, des nations en cours de laisser "phagocyter" leurs valeurs fondamentales.

La Tunisie n'y échappe hélas pas. Et la Tunisie, comme de nombreux autres états produit des être vulnérables "se faisant embarquer" dans les profondeurs de cette ignorance les conduisant à réaliser des actes abominables, dont l'objectif est bien l'effroi, pour faire renoncer chacun, au fond de son coeur.

Il n'en tient qu'à la nation de prendre à bras le corps le sujet, de s'y attaquer frontalement, avec des effets de bords probablement inévitables, comme certains chagrins d'une société qui se normalise, en ne laissant pas le loup complétement entrer dans la bergerie.