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Haykel Mekki : la police ne peut aucunement faire la critique d’un travail artistique
09/08/2022 | 19:01
3 min
Haykel Mekki : la police ne peut aucunement faire la critique d’un travail artistique

 

Le dirigeant au sein du Mouvement Echaâb, Haykel Mekki, a expliqué ce mardi 9 août 2022, pourquoi on ne peut pas parler d’Etat policier en Tunisie aujourd’hui et à quelle mesure le processus du référendum du 25 juillet lui semble correct.

 

Dans l’émission l’Express sur Express FM, il a en effet déclaré : « On ne peut pas dire aujourd’hui que l’Etat tunisien est un Etat policier. Il faut relativiser… nous sommes contre les violations de la loi observées de la part des sécuritaires lors de marches de protestations mais on ne peut pas parler d’Etat policier. Cela devient de la politique et rejoint la diatribe de ceux qui hurlent au retour de la dictature. Il faut relativiser. Ceci étant dit chaque sécuritaire qui viole la loi doit être puni ».

 

Dans sa déclaration, le dirigeant politique a annoncé soutenir le SNJT (Syndicat national des journalistes tunisiens) « car ce sont les journalistes et la société civile qui sont les garants contre un éventuel retour de la répression et de l’Etat policier » a-t-il expliqué. Il a ajouté : « Je veux mettre en garde les gens conte l’idée que les forces de l’ordre travaillent contre leurs intérêts. Il ne faut pas aider à créer un climat de stress avec les forces de l’ordre ! Il faut relativiser et se rappeler que le rôle de cet organe de l’Etat est vital pour le pays ».

Après cet éclaircissement, le dirigeant d’Echaâb, a néanmoins tenu à assurer que « la police ne peut aucunement faire la critique d’un travail artistique », en référence à ce qui s’est passé durant le spectacle de Lotfi Abdelli à Sfax. Et à ce sujet M. Mekki, a pointé du doigt les syndicats de police et leur intervention déplacée et illégale lors du spectacle de l’humoriste. « Ces syndicats sont un problème et deviennent un danger pour l’Etat » a-t-il assuré.

 

 

Durant l’émission, il a aussi été question des politiciens qui rencontrent des représentants diplomatiques étrangers pour demander des pressions contre la Tunisie et l’intérêt des Tunisiens. A ce sujet, M. Mekki a expliqué que tout le monde est libre de rencontrer des diplomates pourvu que cela porte sur l’intérêt des Tunisiens. « Mais, lorsqu’on demande le blocage d’un prêt, ou un don, ceci n’est pas un point de vue mais une trahison ! Et nous ne respectons pas les traitres ! »

Pour ce qui est du référedum, M. Mekki a estimé que le fait que trois millions de Tunisiens se sont déplacés aux urnes avec la chaleur à 40°C et en période de vacances, est un bon indice pour ce qui est de la légitimité du processus.

« Le référendum était dans son ensemble, correct. Malgré certaines erreurs et il n’y a pas eu fraude. Et c’est au tribunal d’en décider » a déclaré Haykel Mekki en expliquant que pour lui, la prochaine étape est celle du 17 décembre. « Nous sommes pour qu’il y ait un consensus entre toutes les forces qui ne veulent pas revenir au pouvoir des islamistes des dix dernières années » a-t-il finalement déclaré.

 

S.A

09/08/2022 | 19:01
3 min
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Commentaires
Naim
Il faut agir radicalement.
a posté le 10-08-2022 à 07:48
Je n'au jamais consider lotfi abdelli comme un artists accompli mais, il faut rire que dans ministère de l'intérieur les partisans des khwamjias sont toujours presents et executent les ordres du khmej ghanouchi. Un nettoyage par le vide est impératif surtout que, M. Charfeddine, vous avez une piece mattresses entre vos mains. Vous disposez de lazhar lougou. Pourquoi d tant d'hesitation...je me le demande.