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Hatem Boulabiar dit avoir été victime d'une machination visant à l’empêcher de candidater aux législatives
02/11/2022 | 10:19
5 min
Hatem Boulabiar dit avoir été victime d'une machination visant à l’empêcher de candidater aux législatives


L'homme d'affaires et ancien candidat à l'élection présidentielle de 2019, Hatem Boulabiar a affirmé être la victime d'une machination visant à l'empêcher de se présenter aux élections législatives anticipées du 17 décembre 2022. Il a considéré que le pouvoir en place lui avait interdit de déposer son dossier auprès de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie). M. Boulabiar avait annoncé qu'il se présentait comme candidat à la circonscription électorale de France 1.


A la date du 21 octobre 2022, Hatem Boulabiar avait publié une vidéo dans laquelle il expliquait les raisons l'ayant poussé à présenter sa candidature. Il a demandé aux internautes de remplir un formulaire en ligne afin de collecter les 400 parrainages nécessaires. Pour ce qui est de son programme, il a évoqué comme objectifs l'accès aux actes administratifs en ligne et l'octroi de FCR sans limite de nombre de véhicules aux Tunisiens. Il a estimé que le ministère des Affaires étrangères devait encourager et aider les Tunisiens résidents à l'étranger à investir en Tunisie. Il a, aussi, appelé à la création d'une banque dédiée à cette activité.




Par la suite, Hatem Boulabiar a révélé que son dossier n'a pas été accepté par l'Isie. Le refus n'a pas eu lieu lors du traitement des demandes, mais, lors du dépôt de candidature auprès de l'Isie. M. Boulabiar a indiqué, dans une publication Facebook du 28 octobre 2022, qu'il s'était rendu au siège de l'Isie à Tunis afin de déposer son dossier. Néanmoins, l'agent chargé de réceptionner les demandes de candidatures a affirmé à Hatem Boulabiar qu'il devait se rendre aux locaux de l'instance régionale des élections de France 1 et d'y présenter sa candidature. M. Boulabiar a précisé qu'il était accompagné d'un huissier de justice et que ce dernier a dressé un P.V relatant les faits. Il a critiqué l'attitude de l'agent en question qui avait au début accepté le dossier pour le refuser par la suite. Il a considéré que l'Isie était dans l'obligation d'accepter les demandes de candidatures en raison des documents demandés tel que l'extrait de naissance ou le bulletin n°3.

Hatem Boulabiar a parlé de monopolisation du pouvoir politique et d'une volonté de l'exclure. Il a insinué que le chef de l'Etat, kaïs Saïed, cherchait à garantir l'élection de ses partisans. Il a appelé la société civile et les activistes à sauver le processus électoral. Hatem Boulabiar a révélé que certains candidats avaient commencé à collecter les 400 parrainages nécessaires depuis le mois de mai. Or, le décret portant révision de la loi électorale et ayant introduit le système des parrainages avait été publié à la date du 1er juin et que le formulaire correspondant à cette procédure n'avait été rendu public qu'à la date du 26 septembre. Il a, aussi, critiqué le manque de moyens de contrôle. Il a révélé que les vingt parrainages de Tunisiens résidents en France se vendaient à 2.000 euros.


Hatem Boulabiar a dénoncé le manque de clarté et de transparence dans l'application de la loi électorale. Le prolongement de trois jours des délais de dépôt des candidatures annoncé à la dernière minute par l'Isie est, selon lui, un cadeau pour les proches et les soutiens de Kaïs Saïed. Il leur a permis de collecter les 400 parrainages nécessaires. Hatem Boulabiar a, aussi, indiqué avoir été contacté par la Commission nationale de l’informatique et des libertés. Celle-ci l'a informé que la collecte de données personnelles, notamment les copies de passeports et les signatures, était une atteinte directe au règlement général pour les protections des données. Il s'agit d'une loi européenne visant à protéger les données personnelles des individus se trouvant à l'Union européenne.

S'adressant au président de la République, Hatem Boulabiar a écrit : « Comment rêver d'une nouvelle République alors que nous avons la preuve de la défaillance de la loi électorale et de l'inégalité des chances ? Nous aurions souhaité, Monsieur le président, que le dépôt de candidature soit conditionné par la présentation de véritables projets. Quelle est la valeur ajoutée d'un député sans projet ? Ou alors, cherchez-vous à reproduire le même scénario et à se retrouver encore une fois face à l'argent sale de la politique ? ».

On notera que Hatem Boulabiar tiendra une conférence de presse jeudi 3 novembre 2022 afin d'expliquer davantage l'interdiction de dépôt de candidatures aux législatives du 17 décembre 2022 et les atteintes à son encontre.

 

S.G

 

 

02/11/2022 | 10:19
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Commentaires
Tunisie libre
Un tocard
a posté le 02-11-2022 à 14:08
L'argent facile est la seule devise de tous ces escrocs qui veulent se présenter aux législatives.
Le peuple doit sanctionner ces tocards et ne jamais voter ou revoter pour tous les escrocs de 2011 ,hommes politiques, hommes d'affaires, journalistes et avocats .....etc..
Toutes les faces de rats qui passent à la télé et dans les médias depuis 2011...
Sanctionnez les car leurs seuls objectifs sont leurs propres intérêts et à aucun moment les intérêts du pays ou du peuple.....
stuc
un scoop ,comme dab !
a posté le 02-11-2022 à 12:23
il n a toujours pas compris que contrairement aux affaires qui lui reussissent ,la politique demande d autre competences !
G D ID
@stuc
a posté le à 12:52
On écrit comme d'habitude. DAB est un distributeur mural de billets d'un établissement bancaire.
En parlant et pour contracter d'habitude on dit comme d'hab
Amicalement.
Naim
Le doux rêveur !
a posté le 02-11-2022 à 11:49
Les voiture coûtent chers en Europe surtout par le temps qui court. Apparemment, même les voitures d'occasion, parfois, dépassent le prix d'une voiture neuve par manque de pièces dû à certains facteurs de punerie de composantes. Moralité, et le bon sens nous dit, un résident tunisien a l'étranger est conscient qu'un choix s'impose à lui. Une voiture sur place pour vaquer à ses obligations journalières mais jamais une deuxième ni troisième ni quatrième voiture dans le but de profiter de l'FCR proposée par ce doux rêveur. L'argent ne coule pas à flot en Europe. Je constate personnellement que dans chaque famille tunienne d'un immigré, un coup de pousse financier serai le bien venu vu la situation actuelle que traverse le pays.
De toutes les façons, Lazher Akermi considère que ne serait-ce que de débarquer avec son Alfa Roméo pour se faciliter les déplacements ou visiter certaines régions de son pays le considère comme un crime. L'alfa Roméo est un facteur essentiel qui contribue a encourager l'immigration clandestine et ses conséquences. Que Dieu préserve la Tunisie de tous ces charlatans.