Il va de soi que je ne fait pas l'éloge du bon sens car, comme le disait Descartes: "Le bon sens est la chose la mieux partagée car chacun pense en être si bien pourvu, que même ceux qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont".
Il va de soi que le bon sens qui dictait à la horde diplômée tunisienne, ainsi qu'au populo (ce sont les deux mains d'une même entité), le bienfondé de leur révolution, n'a jamais été mon option et je ne l'ai jamais partagée. Les tristes résultats de leurs choix montrent qui avait tort et qui avait raison.
Mais revenons aux finances. Le deuxième Dieu des tunisiens après la football, deux domaines où la Tunisie brille par sa médiocrité; miroir du peuple qui la constitue. Leur troisième Dieu étant bien sûr la trahison à tout vent, domaine où ils excellent et demeureront toujours les premiers et les précurseurs.
Remarquez mes chers compatriotes que, plus vous allez mal, plus les banques se portent bien. Plus vous quittez en masse le pays que vous avez trahi, laissant la misère à ceux qui vous ont jadis écouté et suivi, plus les banques jubilent. C'est le seul secteur dont les résultats sont positifs, depuis la toute première année qui a suivi la trahison collective de 2011. Alors se posent naturellement des questions de bon sens populaire.
Venons-en donc au pourquoi, au comment, aux conséquences de cette constatation car, ce ne sont pas les spécialistes qui pourront vous répondre: Ils sont médiocres et n'ont pas la maitrise de la chose.
L'argent injecté dans vos banques par les prêts de la honte, par les dons de l'aumône (bien que je ne crois jamais aux dons désintéressés), est aussi important que l'argent que transportait Lénine dans le wagon plombé de Zurich à St Pétersbroug en 1917.
Dans les deux cas, il s'agit de l'argent qui se substitue à une guerre sur le terrain, évitant au pays ce qui s'est passé en Libye et en Syrie. C'est l'argent avec lequel on achète la souveraineté d'un pays, sans livrer bataille.
Je commencerai mon propos par un reproche. Dans mes "j'accuse" précédents,et dès 2012, je reprochais aux politiques tunisiens de ne pas dire les vérités au peuple, et de les mener dans l'erreur, leur promettant monts et merveilles, histoire qu'ils ne lâchent pas l'entreprise révolutionnaire, si chère aux traitres et à leurs sous-fifres mis au pouvoir.
Ce n'est pas pour la vérité en elle-même que je lançais jadis ces "j'accuse", mais pour les conséquentes évidentes d'un peuple trompé et laissé à son ignorance. En effet, ce dernier pensera que la Tunisie est inépuisable et continuera à revendiquer tout et n'importe quoi, contre vents et marées. Mettre le Peuple en face de ses responsabilités en lui narrant les vérités est une mesure de salubrité souverainiste.