La centrale syndicale a organisé, ce dimanche 28 juin 2020, un grand rassemblement à Sfax pour contester les intentions de céder les entreprises publiques et les insinuations du chef du gouvernement à propos de la réduction des salaires.
Devant le grand nombre des travailleurs rassemblés, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi a prononcé un discours, affirmant que la bataille actuelle est politique par excellence, rappelant la nécessité d’instaurer une justice indépendante et équitable.
La foule a scandé plusieurs slogans hostiles au chef du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi, et appelant à l’indépendance de la justice.
Rappelons que la commission administrative nationale de l’UGTT s’est réunie, hier samedi 27 juin 2020, pour revenir, entre autres, sur l’affaire des syndicalistes arrêtés à Sfax, suite à la présumée agression du député Al Karama, Mohamed Affes.
S.H
La liste des fautes est longue, car les discours des dernieres dizaine d´années, souvent infructueux, n'ont plus une grande importance.
Breff: Les syndicats ne font pas leur travail depuis des décennies.
Des défis auxquels nous sommes confrontés (industrie numérique 4.0, problèmes d'endettement, pauvreté des personnes âgées, système d'assurance maladie à 4 classes, et sans parler de l'écart entre riches et pauvres qui se creuse d´avantage, environnement / climat, ... etc.)
Les syndicats sont des dinosaures d'antan. Et finiront ainsi.
'? juste titre.
Il est incontestable que les syndicats ont le droit de se protéger contre la propriété capitaliste des esclaves. Et si l'un ou l'autre syndicaliste prend le mauvais ton n'a pas d'importance. Cela devient problématique lorsque les syndicats empêchent la restructuration des entreprises en difficulté par des principes équestres. Je prends l´example actuellement de l'administration, Tunis Air ou port de Radès en Tunisie. Ceux-ci sont massivement endommagés par l'UGTT. Pour éviter des dommages importants, des emplois doivent être supprimés. Et, cela n'est pas possible en raison des indemnités de départ.
Aujourd'hui avec les projecteurs vidéos et les projections en rayons laser dans l'espace, les messages passent fluidement, mais L'UGTT qui impose une présence obligatoire à ses propres responsables syndicaux d'usines, d'entreprises et même d'institutions et d'établissements étatiques, qui comptent plus de 20.000 (vingt mille) responsables sur les 500.000 (demi million) prétendus adhérents, n'arrive pas à remplir une petite place de Souk. Malgré tout, Tabtaboubi, veut faire de la politique d'Etat par des adhérents, qu'il dévalise lui-même par des cotisations mensuelles au profit de L'UGTT. Il parle d'encerclement du parlement et d'interdiction de coalitions au sein de l'ARP. Il abuse de pauvres travailleurs, employés à grande majorité dans des entreprises privées, qui n'ont rien à foutre avec les ambitions personnelles de Tabboubi.
Ici, il est du rôle et de l'obligation de la Justice tunisienne, de mettre fin à l'abus de pouvoir d'un syndicat de travailleurs, qui veut mettre la main sur toute la politique de la Tunisie, par ses soi-disant cinq cent mille adhérents, dans une population de douze millions de citoyens, dont la grande majorité ne savent même pas ce que c'est que cette UGTT.
Chacun assumera ses responsabilités devant l'histoire et ses enfants !