Le député d'Ennahdha et rapporteur de la commission des Finances à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), Fayçal Derbal, a été l’invité de l’émission Expresso du vendredi 30 octobre 2020, sur les ondes d’Express FM. Il est revenu sur les perspectives économiques sombres à la lumière de la loi de Finances complémentaire de 2020, laquelle, marque la faillite, à son sens.
Notant que la crise économique est extrêmement aiguë - à cause, entre autres, du contexte sanitaire, les décisions relatives au dossier d’El Kamour, les augmentations salariales ou encore les interruptions itératives de la production du phosphate -, il a rappelé que le déficit budgétaire de l’Etat tunisien était de près de onze milliards de dinars. Un gouffre que la loi de Finances complémentaire prévoit de combler en s’endettant sur le marché intérieur.
“Cette loi est celle de la banqueroute ! On n’a envisagé que les solutions de facilité : s’endetter sur le marché intérieur alors que les ressources ne sont pas disponibles”, a-t-il lancé expliquant que la Banque centrale de Tunisie ne pourrait financer le déficit de par les répercussions en terme d’inflation.
“Il faut penser à d’autres alternatives. Faire pression sur les dépenses par exemple, engager une politique de réconciliation pour récupérer les 3.5 milliards de dinars de taxation ou encore faire des descentes et confisquer l’argent de la contrebande. Appliquons la loi !”, a-t-il ajouté notant que l’Etat a emprunté la mauvaise voie depuis 2011.
Interpellé sur les solutions à engager, il a avancé que “chacun devrait fournir un effort”. “La Banque centrale s’est dit prête à financer le déficit à hauteur de trois milliards de dinars. Le ministère des Finances doit, lui, optimiser les dépenses. On pourrait également trouver un terrain d’entente avec la Centrale syndicale pour renoncer à certaines primes”.
Il a réitéré, dans ce sens, que l’Etat devrait imposer son autorité et trouver le moyen de pousser les contrebandiers à placer leur argent dans les banques.
N.J.
Pour pousser les contrebandiers à placer leur argent dans les banques, les patriotes tunisiens, doivent et peuvent démander SANS cesse le changement des billets de la monnaie tunisienne le plus rapidement possible!
Depuis 10 ans, je n'ai jamais entendu parler de la nécessité de changer les billets de banque dans les médias tunisiens! apparemment ça n´a été pas une thème pour les médias ou les soit disant volutionnaires ou ces grands de l´UGTT !?
OUI RABBI T3EN TUNES ALA A3DAIHE!
Qui a fermé la vanne à el kammour ? Ce sont des nahdhaouis de TA secte !!
Et puis, un état qui négocie avec les bandits pendant 10 jours et tente de respecter leurs ultimatums ne peut être qu'un état de minables !!!
Ce monsieur vient nous parler d'autorité de l'état alors qu'il a été pendant des années et des années à la kasbah en tant que conseiller. Pourquoi n'avait-il jamais parlé d'autorité auparavant ?
Maintenant c'est trop tard. La faillite est inéluctable !!!
Appliquer la loi, dites-vous ! Alors, Chiche !
Les premiers responsables sont ceux qui détiennent le pouvoir. Totalement ou majoritairement. Chacun sait, et vous aussi, que c'est le règne de la transgression et des illégalismes du fait de vos amis.
Cette déclaration est à mettre aux annales de la mauvaise foi. Ou bien, vous faites diversion.
Paroles verbales, dirait le Canard Enchaîné.
Il était au pouvoir au gouvernement chahed et son parti gouverne la Tunisie depuis 10ans.
Et maintenant il continue de nous prendre pour des cons
En effet :
- Les Gouvernements d'Ennahdha, de 2011 jusqu'aujourd'hui,
- La Justice tunisienne,
- Le peuple tunisien,
Tout ce beau monde sait parfaitement bien que le parti islamiste Ennahdha travaille avec la contrebande, protège la contrebande et gagne de l'argent, beaucoup d'argent, de la contrebande.
Ennahdha a légalisé la corruption, Ennahdha a créé le commerce parallèle dans notre pays.
Aujourd'hui, Ghannouchi fait recours à la mafia RCD, en la personne de Mohamed Gheriani, pour mieux mettre la main sur la Tunisie, toute la Tunisie.
Et les onze millions de tunisiens font le spectateur devant les crimes "démocratiques" de Ghannouchi.