L’unité d’investigation dans les crimes terroristes a remis, ce mardi 23 novembre 2021, au parquet près du pôle judiciaire de lutte antiterroriste, les recherches concernant un ancien consul de Tunisie en Syrie, un ancien chef du bureau consulaire, un fonctionnaire au service de l'état civil à Tunis et le responsable de la section de l'état civil relevant de la mission diplomatique en Syrie, soupçonnés de falsification.
Les accusés sont soupçonnés d’avoir falsifié des certificats de naissance, des cartes d'identité nationale et des passeports tunisiens au profit d'étrangers de différentes nationalités entre 2015 et 2019.
Le Tribunal de première instance de Tunis a annoncé, dans un communiqué relayé par la Tap, l’ouverture d’une instruction à l’encontre de quatorze autres personnes concernées par les recherches dont onze fonctionnaires des ministères des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Justice. Elles sont accusées d’avoir notamment facilité l’entrée sur le sol tunisien ou la sortie d’individus impliqués dans des plans terroristes mais aussi de fraude et d’usage de faux.
M.B.Z
Par ailleurs, bien retracer qui au sein de la nébuleuse islamiste avait organisé ces opérations.
Enfin, qui occupait le M. I. au temps où l'on laissait entrer et sortir les terroristes.
Si ce travail était fait, on aurait des éléments factuels précis pour arrêter les mafieux et factieux qui continuent à nous jouer la partition désormais bien connue de leur attachement à l'indépendance de la justice, à la démocratie et la constitution.
Jusqu'à quand les laissera-t-on nous cracher dessus ?
C'est intolérable, inacceptable, indigne. Une insulte au pays.
Un «crime grave qui sape la valeur de l'état.