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FMI : il est nécessaire de réduire la masse salariale en Tunisie
27/02/2021 | 11:40
5 min
FMI : il est nécessaire de réduire la masse salariale en Tunisie

 

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a rendu public un communiqué vendredi 26 février 2021, à la suite de l’achèvement des consultations au titre de l’article IV avec la Tunisie.

 

Le conseil a relevé que la pandémie de Covid-19 a durement touché la Tunisie et entraîné un ralentissement économique sans précédent. Selon des estimations, le PIB réel s'est contracté de 8,2 % en 2020 : il s'agit du ralentissement économique le plus prononcé depuis que le pays est devenu indépendant. La hausse du taux de chômage, à 16,2 % fin septembre, a touché de manière disproportionnée les travailleurs peu qualifiés, les femmes et les jeunes, et contribue au mécontentement social. L’inflation a ralenti en raison de la contraction de la demande intérieure et de la baisse des prix internationaux des carburants. Le déficit des transactions courantes s'est réduit à 6,8 % du PIB, du fait de la baisse de la demande d’importations et de la résilience des envois de fonds des travailleurs expatriés, en dépit d’une forte baisse des exportations et d'un effondrement des recettes du tourisme.

 

Par ailleurs, le FMI constate que le déficit budgétaire et la dette publique ont augmenté nettement en 2020. Le déficit budgétaire (hors dons) est estimé avoir atteint 11,5 % du PIB. Les recettes ont diminué, en raison d'une baisse des recettes fiscales. Des embauches supplémentaires (dont environ 40 % dans le secteur de la santé, notamment pour combattre la pandémie de COVID-19) ont fait s’accroître la masse salariale de la fonction publique à 17,6 % du PIB, soit l'une des plus élevées du monde. La hausse des dépenses a été compensée par une baisse des investissements et des subventions énergétiques. En raison de l’augmentation du déficit budgétaire et de la contraction du PIB, la dette de l’administration centrale est estimée avoir augmenté à près de 87 % du PIB.

 

Selon le conseil, la croissance du PIB devrait rebondir à 3,8 % du PIB en 2021 selon les projections, tandis que les effets de la pandémie commenceront à s’atténuer. Cependant, cette projection est exposée à des risques à la baisse considérables, étant donné l’incertitude entourant la durée et l’intensité de la pandémie, ainsi que le calendrier des vaccinations. Les perspectives à moyen terme dépendent dans une large mesure de la trajectoire future de la politique budgétaire, ainsi que des réformes structurelles et de la gouvernance.

 

Évaluation par le conseil d’administration :

Les administrateurs souscrivent à l’orientation générale de l’évaluation effectuée par les services du FMI. Ils notent que la crise de la Covid-19 aggrave les fragilités socioéconomiques de la Tunisie. Ils saluent la riposte des autorités à la crise. Les administrateurs notent que la croissance devrait reprendre de manière modeste en 2021, mais qu’elle risque d’être révisée à la baisse. Ils conviennent que la priorité dans l’immédiat consiste à sauver des vies, ainsi que les moyens de subsistance de la population, et à stabiliser l’économie jusqu’à ce que la pandémie s’atténue. La politique économique doit aussi avoir pour objectif de rétablir la soutenabilité des finances publiques et de la dette, ainsi que de promouvoir une croissance inclusive.

 

Les administrateurs recommandent de faire en sorte que la politique et les réformes budgétaires visent à réduire le déficit. Dans ce contexte, ils soulignent qu’il est nécessaire de réduire la masse salariale et de limiter les subventions énergétiques, tout en accordant la priorité aux dépenses de santé et à l’investissement, ainsi qu’en protégeant les dépenses sociales ciblées. Les administrateurs notent que la dette publique de la Tunisie deviendrait insoutenable à moins que ne soit adopté un programme de réforme solide, crédible et bénéficiant d’un soutien étendu. Ils appellent aussi les autorités à rendre la fiscalité plus équitable et favorable à la croissance, et encouragent à prendre des mesures pour apurer les arriérés qui ont été accumulés dans le système de sécurité sociale.

 

Les administrateurs soulignent qu’il est nécessaire d’opérer des réformes d’ample portée dans les entreprises publiques afin de réduire les passifs éventuels. Ils encouragent les autorités à adopter un plan visant à réduire les risques budgétaires et financiers des entreprises publiques, à renforcer la gouvernance d’entreprise et à améliorer l’information financière et la transparence.

 

Les administrateurs soulignent que la politique monétaire doit avoir pour souci primordial l’inflation, en agissant sur les taux d’intérêt à court terme, tout en préservant la flexibilité du taux de change. Ils encouragent vivement les autorités à éviter le financement monétaire du budget. Les administrateurs conseillent aux autorités de mettre en œuvre la feuille de route devant mener au ciblage de l’inflation, et à établir un plan graduel et assorti de conditions pour la libéralisation du compte de capital, tout en surveillant de près la solidité du secteur financier.

 

Les administrateurs soulignent qu’il est essentiel de promouvoir l’activité du secteur privé pour augmenter la croissance potentielle et la rendre plus riche en emplois et inclusive. Les réformes doivent porter essentiellement sur l’élimination des monopoles, la suppression des obstacles réglementaires et l’amélioration du climat des affaires. Les administrateurs saluent les efforts que les autorités consentent pour accroître l’inclusion financière et tirer parti des technologies numériques. Ils soulignent qu’il est important de renforcer la gouvernance et appellent à mettre en œuvre effectivement les dispositifs de lutte contre la corruption, contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Les administrateurs soulignent aussi que les dépenses liées à la pandémie de COVID-19 doivent être efficaces et transparentes. Ils saluent l’objectif d’investissement dans l’énergie renouvelable afin de combattre le changement climatique.

 

Les prochaines consultations au titre de l’article IV avec la Tunisie devraient avoir lieu selon le cycle habituel de 12 mois.

 

D’après communiqué

27/02/2021 | 11:40
5 min
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Commentaires
Anyssa
Prévisions pour 2021...
a posté le 28-02-2021 à 23:12
voici le lien de ceux qui disent la VERITE car ils n'ont rien à gagner mais juste nous éclairer.. un petit copier coller de la phrase et hop sur youtube pour écouter Gaêl Giraud, prêtre économiste :

CATACLYSME '?CONOMIQUE MONDIAL ET CH'?MAGE DE MASSE : CE QUI NOUS ATTEND EN 2021
Elamami
Tout droit vers le protectorat
a posté le 28-02-2021 à 19:38
On ce dirige tout droit vers le protectorat. Normal. Vous achetez une maison à crédit vous n arrivez plus a payer. La banque vous prends la maison et la vends. Pour se rembourser. Pour les états c'est pareil quand la dette est énorme et qu elle dépasse le budget de l état. Les marchés financiers mettront la Tunisie sous tutelle et c'est leur droit le plus juste comme la TAV qui bloquée tous les comptes de Tunis air c'est l égale et c'est très rapide je pense que la Tunisie passera sa dernière année indépendante. Et puis c'est un bien. Surtout pour le peuple pour se débarrasser de tous les pilleurs sortis des égouts en2011 tournée ou mai. Ben Ali lai
cesarios
il y a d'autres solutions pour...............................................
a posté le 28-02-2021 à 16:23
restaurez par la volonté et le courage la justice sociale, luttez contre les lobbys, faites un audit concernant les emprunts et les dons octroyés par le pays frères et amis, exigez des patrons du secteur privé, des entreprises et des sociétés de payer les prêts octroyés par l'ETAT, et de payer leurs impôts avec transparence , sans tricheries et sans falsifications, et dénicher d'autres plusieurs décisions contre tous ceux qui exploitent illégalement ou injustement ou volontairement les budgets des ministères, vous allez voir la balance commerciale et les recettes budgétaires de la nation seront excédentaires et capables de faire face à la banqueroute que notre chère nation est en train de la subir et de s'aggraver d'une année à une autre
A__Zut !
Non-ingérence
a posté le 28-02-2021 à 11:23
On relèvera tout de même que les "recommandations" du FMI s'arrêtent toujours en-deça d'une ligne rouge: aucune d'elles ne porte jamais sur la composition de votre Gouvernement.

Logique: il respecte la souveraineté des '?tats et ne s'ingère pas dans leurs affaires internes !
Forza
Sans reformes, pas de progrès
a posté le 28-02-2021 à 09:53
Les tunisiens veulent avancer mais sans payer le prix. On veut améliorer les déficits mais on refuse les reformes. Depuis des années qu'on a fait le diagnostique mais on n'avance pas d'un millimètre dans la reforme. Les entreprises publiques, la fonction publique, Les caisses sociales, les subventions, la politique de change, la libéralisation de l'économie et l'élimination des autorisations, sont des réformes nécessaires et qui doivent être engages immédiatement. Au lieu, de ses reformes, le gouvernement et l'UGTT continuent sur la voie de la destruction. Il y'a une semaine ou 10 jours, l'UGTT a obligé le gouvernement à signer 70 accords additionnels pour un coût de 500 millions de dinars, c.à.d. au lieu de réduire le fardeau des salaires, au contraire on est en train d'augmenter ces charges.
'?lu de la république française
L'avenir nous le dira ne me dites pas le contraire
a posté le 28-02-2021 à 08:32
Je m'adresse au peuple tunisien chercher les responsables reveillez-vous notre pays est en faillite les responsables nahdhaouis il viendra un jour ils vous laisseront tomber avec leurs passeports diplomatique ils peuvent quitter la Tunisie quand ils veulent attention ?
GZ
Je lis
a posté le 28-02-2021 à 02:06
Je lis, entre autres, " ils appellent à mettre en oeuvre effectivement les dispositifs de lutte contre la corruption, contre le blanchiment de capitaux et contre le financement du terrorisme " . Rien que cela. C'est dit sans détour, euphémisme, circonlocution ni périphrase . Qu'est ce que répond donc un gouvernement à qui l'on dit vous fermez les yeux sur le soutien apporté aux terroristes; la place de Tunis est une lessiveuse d'argent sale, mal acquis, paradis fiscal de bien des mafieux; vous laissez perdurer la corruption et ne faites rien pour l'éradiquer ni même la réduire .
En somme, vous êtes inefficaces, incompétents et dangereux .
C'est tout simplement insultant pour les gouvernants d'un pays.
Seule la vérité blessé .
Anyssa
L'envers du décor.
a posté le 27-02-2021 à 22:58
Le monde est malade parce que ceux qui tiennent les rênes pour le diriger , sont malades...vous voulez avoir une idée de ce qui se passe réellement dans les coulisses des marchés financiers, cherchez ce nom : Anice Lajnef, ex-trader...il vous raconte tout.

Pauvre Tunisie, les loups reviennent à la charge et reviendront à nouveau pour surendetter le Tunisien chaque fois un peu plus et pour mieux l'asphyxier...il n'y a pas pire virus que ces institutions crapuleuses,***qui viennent en " aide " aux Etats pauvres pour mieux les noyer...honte sur eux !
Cleret
Tout compris
a posté le 27-02-2021 à 22:16
Bon OK on va essayé... Mais avant on va augmenter les salaires... J ai tout compris
Abidi
Réduction
a posté le 27-02-2021 à 21:47
Je pense qu'il serait plus approprié de réduire le nombre de citoyens tunisiens en 5 millions et cela en les empoisonnant et le plus tôt sera le mieux et comme ça sa sainteté d'fmi sera contente
mjr
L'histoire est un éternel recommencement
a posté le 27-02-2021 à 21:23
L'objectif premier du FMI est de "veiller à la stabilité du système monétaire international particulièrement en fournissant des crédits aux pays l'appui nécessaire pour remédier à leurs problèmes de balance des paiements mettant en péril l'organisation gouvernementale du pays, la stabilité de son système financier (banques, marchés financiers) "
Certes le FMI n'est pas une institution philanthropique(comme tout bailleur de fonds) mais chaque pays peut refuser son assistance.
Il y a quelque années la Malaisie a refusé l'aide du FMI et avait entamé un programme politique et économique qui en a fait un pays musulman stable et développé avec un PIB par habitant de l'ordre de 23000 Dollars.
Mais la Tunisie n'est pas la Malaisie et il semble que ce ne soit pas possible en Tunisie ;car notre pays n'a jamais formé une pépinière politique capable de prendre en charge les rênes du pouvoir sans préoccupations politiciennes et le pays a été un quasi désert culturel après l'indépendance ce qui a laissé une bonne partie de la population caractérisée par l'indiscipline, l'incivisme et dans une ambiance de bigoterie religieuse ; l'arrivée des islamistes a fini par enfoncer le clou.
Le plus grave réside dans la méconnaissance de notre histoire et l'incapacité de notre pseudo élite de tirer les conséquences et d'appréhender les effets néfastes économiques et sociaux et politiques de l'endettement extérieur.
Jusque 1863, la Tunisie n'empruntait pas à l'étranger Les malversations commencèrent avant cette date avec comme acteurs connus Khaznadar, Ben Ayed et le receveur général des finances Nassim Samama.
Le premier emprunt étranger de 1863 fut une une véritable arnaque et il s'en suivit d'autres au point que le gouvernement beylical ayant atteint un degré de surendettement insoutenable dut accepter la mise sous tutelle de ses finances par la France, la Grande-Bretagne et l'Italie (dans le cadre de la Commission financière internationale).
L'histoire semble bien se répéter.
Un article édifiant a été écrit en 2016 par l'historien '?ric Toussaint porte-parole du réseau international du Comité pour l'abolition des dettes illégitimes
"La dette : l'arme qui a permis à la France de s'approprier la Tunisie"
Adel
@Banana Republic
a posté le 27-02-2021 à 20:41
Vius devez avoir honte! Vous faite du tort aux vrais bhayem et bghal :)
Adel
Faux !
a posté le 27-02-2021 à 20:40
Le FMI se trompe. Une masse salariale élevée dans la fonction publique maintient la paie sociale (jargon du syndicat), rallonge la sieste du pays et empêche le secteur privé s'enrichir sur le dos du fonctionnaire public qui sape tout
Mohe
HAW EDHARB !!!!!!
a posté le 27-02-2021 à 20:28
Avez vous lu ce qui est gras YA JAHALA YA MTA3 IL KIRAN YALLI JITOU LIL MASSIRA. le FMI demane de chasser les recrutés de Nakba dans la fonction publique ou mourir de faim. Niet !! Aucun sou à prèter à la Tunisie sans les réformes . Avez vous vu les chiffres rouges? Préparer vous à plus de misère et à plus de pauvreté. HADHI MOUCH JALGHA FI ECCHARE3!!!! C'est la réalité amère !!!!. Organisez une autre marche pour soutenir la faillite du pays .
Fares
Couper les vivres
a posté le 27-02-2021 à 17:35
La solution est plus simple, il suffit que le FMI cesse d'assister ce pays, au bout de quelques mois l'état sera incapable de verser les salaires et une restructuration s'imposera d'elle même. Cette assistance fait beaucoup de tort à la Tunisie. Que les gens se réveillent et qu'ils commencent à travailler et que les incompétents et les fainéants soient virés. Kallou paix sociale, ce volcan social se mettra en éruption très prochainement, les prêts ne font que reporter cette date fatidique.
Alya
Je fais partie de la masse salariale
a posté le 27-02-2021 à 16:14
Je ne suis pas économiste et je fais partie de cette masse salariale. Le fmi n a pas encore compris que plus de 70/100 des tunisiens sont des évadés fiscaux . La masse dite salariale assure 80/100 des recettes fiscales?
DHEJ
Et j'ajoute
a posté le à 20:26
Que le pourcentage avancé est faux.

Il faut aller sur le site du ministère des finances puis les indicateurs puis nos ressources


Pour s'apercevoir que le lot le plus important vient des impôts indirects.

Merci
DHEJ
Et madame...
a posté le à 20:02
Vous les salariés vous consommez chez les évadés fiscaux...
Ennaj
Fmi
a posté le 27-02-2021 à 16:01
Le FMI nous prête de l'argent, on le lui rend avec des intérêts, le reste ne regarde que ce pays et ses propriétaires: son peuple. Point à la ligne.... Comment voulez vous qu'on réduise la masse des salaires déjà minables Vous voulez quoi ? Une guerre civile ? Vous voulez voir de la casse Les salaires doivent être améliorés pour encourager la consommation et générer du travail pour les milliers de chômeurs....
Banana Republic
Banana Republic
a posté le 27-02-2021 à 12:24
Summary: So deep in the sh.t

Banana Republic with so many bhayem and one bghal..
The Mirror
Ennahdha a surpeuplé la fonction publique
a posté le 27-02-2021 à 12:14
Dès son arrivée au Pouvoir, Ennahdha a procédé à des recrutements sauvages à la fonction publique, pour récompenser ses militants. Je me limiterais à un exemple:
En 2012, le nahdhaoui Mohamed Ben Salem alors ministre de l'Agriculture, a recruté 16000 nouveaux employés pour son ministre, faisant passer le nombre des employés de 15000 à 31000.
Mechichi à son tour, vient de procéder à des recrutements tout azimut, uniquement pour faire taire les jeunes et rester au Pouvoir.
Tous ces recrutements abusifs doivent être révisés. La fonction publique DOIT AVOIR LE COURAGE DE REMETTRE DEHORS tous ceux qui ont bénéficié du recrutement sauvage, et de juger tous les responsables qui étaient à l'origine de ces abus de Pouvoir.
A4
Oeuvre de charité !
a posté le à 13:10
C'est que la fonction publique a un statut d'oeuvre de charité.
On y engouffre tous les incompétents, les bras cassés, les fainéants et les assistés.
Au FMI ils sont bornés. Ils n'ont pas compris notre approche "révolutionnaire" de l'économie et de la gestion des deniers publics !!!
Le ministre mentionné ci-dessus est de Zriba (gouvernorat de Zaghouan). En 2012 toute la tribu des ben salem a été embauchée dans la fonction publique et plus précisément au ministère le l'agriculture.
Hatem jemaa
LA DOULOUREUSE
a posté le 27-02-2021 à 12:12
En clair baisser les effectifs de la fonction publiques , réduire les subventions notamment énergétiques, baisser les charges fiscales et sociales des entreprises, restructurer les entreprises publiques, lutter contre l'inflation en surveillant les banques. Tout en espérant une reprise hypothétique de la croissance en 2021 si vous vaccinez à temps et que vous arrivez à relancer les investissements !!!!!!
Frankofob
ma ymechichi .....
a posté le 27-02-2021 à 12:10
des super diplomés franalphabètes , incomptétents, formés en France, qui font semblant de travailler, et à qui on verse un semblant de salaire.
no comment.
Brahim Taieb
FMI
a posté le 27-02-2021 à 11:55
J'ai pris connaissance du constat fait par les administrateurs du FMI de la situation économique et monétaire du pays. Leurs recommandations demeureront sans effet tant que la confiance du peuple ne soit pas revenu, le pouvoir ne soit stabilisé avec une feuille de route politique claire et visible. Je prends le risque de parier que les administrateurs feront le même constat au bout des douze mois à venir.
Gg
Distinguo
a posté le 27-02-2021 à 11:53
Il faut faire des distinctions entre les services publics.
Certains n'ont pas vocation à gagner de l'argent, par exemple la santé. Elle doit seulement être bien gérée, c'est à dire employer le moins d'administration possible. On peut aussi citer l'armée, la police, l'enseignement.
D'autres services publics, comme l'énergie, produisent de la richesse. Ceux là doivent être à l'équilibre, voire rapporter à l' état.
En Tunisie, le problème réside dans les embauches de complaisance, comme les fermeurs de vannes, les soi disant docteurs, les personnels surnuméraires de Tunisair etc...des millions de fonctionnaires inutiles depuis 2010.
DHEJ
Oui un esprit analytique s'impose
a posté le à 15:32
Toutefois le FMI ne dit pas que 20% des salariés touchent 80% de la masse salariale !
Boublil
Tunisie
a posté le à 15:15
Totalement d'accord avec vous