Revenant sur le sujet, le directeur de l’hôpital Wassila Bourguiba, Hafedh Dakhlaoui, indique que cette pratique n’est pas propre à son établissement notant qu’elle date de plusieurs années et est appliquée dans tous les services obstétriques des établissements hospitaliers.
M. Dakhlaoui explique que le certificat de mariage est exigé aux femmes enceintes précisant que cette procédure a été mise en place pour lutter contre la fuite des mères célibataires des services obstétriques. Il s’est référé, par ailleurs, à la circulaire n°41 datant de juin 2000 pour souligner que certaines personnes se présentent sous une fausse identité.
BN Check a parcouru les différentes circulaires du ministère de la Santé en lien avec la prise en charge des patients (disponibles sur le site web du département). Ladite circulaire 41 stipule clairement que le personnel des établissements hospitaliers se doivent de vérifier l’identité de la mère à travers une pièce d’identité et lui accorder la prise en charge et l’accompagnement nécessaire en vue de lutter contre la fuite des mères célibataires après l’accouchement. Il n’est en aucun cas question de certificat de mariage ou toute autre preuve de l’état matrimonial du patient.
La loi tunisienne ne fait, d’ailleurs, mention d’aucune demande de certificat de mariage pour une consultation dans les services de génécologie-obstétrique qu’il s’agisse de mères célibataires ou de femmes mariées. Toutes les circulaires du ministère de la Santé sur l’accueil et la prise en charge des patients insistent, en plus, sur « l’humanisation » et le « respect de la vie privée des patients et leurs secrets » (circulaire n°66 du 19 juillet 2008).
N.J.
Il faut trouver le responsable et lui affliger une punition exemplaire !
Vive l'islamo-gauchisme, mon prince : on oubliera rapidement cette qualification abusive de "gauchisme", pourrentrer dans les clous de la bonne orthodoxie !!!
Il est temps que le ministère de la santé réagisse et annule ces procédures préjudiciables à l'accès aux soins des femmes enceintes et en particulier les grossesses à risque.
A bon entendeur salut.
Supposons 5 secondes que cette femme est enceinte et célibataire, qu'est qu'on fait ? On la jette dans la rue entre les mains des charlatans au risque de lui sucer le sans ou au pire la charcuter ? Feux Bourguiba, Haddad et compagnie doivent se retourner dans leur tombe.