Situation kafkaïenne pour des voyageurs tunisiens arrivés dans la soirée de mercredi à jeudi 6 janvier 2022, d’Istanbul à bord du vol 217 de Tunisair. La mésaventure commence à l’aéroport Tunis-Carthage.
A la sortie de l’avion, des employés demandent, pas très gentiment, à tout le monde de montrer le pass vaccinal. Aucune vérification sérieuse, pas d’appareil pour détecter le QR code. Il suffisait de présenter le document imprimé et le monsieur ou la dame sans vraiment lire, vous demandait de passer à l’étape suivante. Les voyageurs sont entassés, comme dans une boite de sardine, dans un bus qui les emmène vers le terminal du « Hadj ». Deuxième couac donc, aucun respect des règles de base de distanciation.
Dans les locaux, les gens, toujours entassés, attendent, avec en guise de poteaux de guidage : des chaises. Des tests rapides sont effectués, les passagers sont rassemblés pêle-mêle pour attendre les résultats, les passeports confisqués. Un agent arrive, après un bout de temps, et commence à annoncer les résultats à la criée. Ceux négatifs sont acheminés vers le premier terminal et libérés sans autre recommandation tout en sachant qu’ils sont des cas contact.
C’est là que commence le véritable calvaire des personnes testées positives au Covid-19. On les entasse dans un autre bus et on les débarque vers 4 heures du matin dans un hôtel, situé non pas à Tunis ou aux environs, mais à Monastir.
Ils réclament leurs bagages, sauf que ces bagages sont restés à l’aéroport. Des agents sur place leur affirment qu’ils seront bientôt acheminés vers l’hôtel. Cependant presque 24 heures après, il n’en est rien. Pas moyen de se changer ou de faire un brin de toilette, mais surtout plusieurs passagers se retrouvent privés de leurs traitements restés dans les bagages… à Tunis. Certains sont diabétiques et doivent prendre les médicaments à des horaires réguliers au risque de développer des complications ou pire. Ils s’organisent pour demander des explications et réclamer les bagages.
Réponse sur place, ce n’est ni du ressort des agents ni celui de l’hôtel. Ils ne peuvent pas bouger et aucun membre de la famille n’est autorisé à leur ramener des affaires. Un coup de fil est passé à l’aéroport et à la grande surprise des malheureux, on leur annonce que les bagages ne seront délivrés que de main en main au propriétaire en personne après la période de confinement et pas à quelqu’un d’autre, même de la famille.
Une personne sur place s’indigne, dans une déclaration à Business News, dénonçant des démarches qui se rapprochent le plus de la séquestration et une situation de mise en danger de la vie d’autrui, plusieurs voyageurs n’ayant toujours pas pu avoir leur traitement. Désorganisation, humiliation, des vies en danger, la responsabilité de l’Etat est engagée.
Ce citoyen tunisien a pu avoir l’occasion de s’exprimer et d’exposer les cafouillages, mais combien d’autres ont dû subir sans pouvoir alerter l’opinion publique ?
I.L
on écrit HAJJ , pas HADJ !!
Tout ça combien de temps
Il faut encore pour liquide tout ces
Ignares de responsables dans cet aéroport de la honte
Si ZABA paix à son âme était humilié, ses ministres l'étaient aussi et tant d'autres alors cette humiliation sera généralisée...
Savourons!
L'étourderie ne justifie nullement le traitement auquel ont été soumises ces personnes et qui pourrait toucher n'importe qui débarquant d'Istamboul ou de Vaduz.
Le chemin de Turquie a été pavé par qui vous savez qui ont démantelé des pans entiers de l'économie nationale au profit de la Turque.
Ce ne sont malheureusement pas les graves déboires actuels de la monnaie turque, les d'évaluations en cascade qui arrêteront le flux de passagers vers ce pays dont,
semble-t-il, les citoyens, à commencer par le personnel des compagnies aériennes, sont d'un mépris, d'une morgue et d'une condescendance crasses pour tout ce qui serait arabe. Pèlerins ou marchands du Temple.
A Carthage même, Erdogan ne s'est pas privé de rapporter la preuve de sa mauvaise éducation, foulé au pied plates bandes, protocole et diplomatie.
Il faudrait en effet oublier et tourner le dos définitivement à ce pays qui ruine le nôtre et pas seulement en matière d'économie, son dirigeant actuel, ses bibelots et ses babioles.
Je crains bien que, les d'évaluations, le côté écervelé et l'appât du gain de certains aidant, ce ne soit l'inverse qui se produit.
Bien à vous.
un jour ou l'autre tu sera bien servi par les turques mais ne change rien surtout a ton comportement reste comme tu es avec les turques '?'titarrakk avec la volonté de Dieu .
Nous sommes quelques uns a avoir vécu pareille aventure à peu de chose près. COVID et le reste en moins.
Le vol Tunisair qui devait nous ramener de Lyon à Tunis
nous prend en charge avec un retard de quatre heures trente minutes. 22H30 au lieu de 18H00. Explication, l'avion dut faire un détour par une ville allemande pour y prendre en charge un certain nombre de touristes.
Au lieu de nous déposer à Tunis, comme prévu, l'avion poursuit sa route jusqu'à Monastir pour y déposer lesdits visiteurs.
Le groupe de sahéliens que nous étions était réjoui et avait déjà quitté l'avion. Sauf que le le commandant de bord s'est vite ravisé. Ce sera sans vos bagages qu'il faudra remonter chercher à Tunis. Non négociable.
Nous dûmes remonter dans l'avion, reparti vers Tunis.
Pour couronner le tout, notre véhicule de louage fit l'objet d'un p.v. aux aurores pour je sais plus quelle sombre histoire. Bien entendu, il fallait conduire au poste conducteur et voyageurs pour établir et taper le p.v..
Nous n'avons pas pu être chez nous avant le lendemain en début de matinée.
Plusieurs décennies après, rien n'a guère changé.
Nos déboires d'alors n'étaient rien comparés à ceux de ces pauvres otages en proie à des machines autistes, bornées, déshumanisées.
Tout à fait! Ma femme prend un médicament matin et soir. Avant de partir de Lyon pour Tunis , il y a 3 jours, je lui demande: "Tu as ton médicament?"
Et elle me répond: "Oui, dans la valise!"
Valise partant en soute, bien sûr.
Donc on a ouvert la valise, et sorti les médicaments pour qu'elle les prenne sur elle.
L'a pas de tête.... hhhhhhh