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Covid-19 : Sami Tahri martèle les mesures financières et économiques les plus urgentes
19/03/2020 | 11:39
1 min
Covid-19 : Sami Tahri martèle les mesures financières et économiques les plus urgentes

 

Le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri a préconisé, ce jeudi 19 mars 2020, dans une post Facebook,  de nouvelles mesures financières, économiques et sociales qu’il estime nécessaires à appliquer immédiatement pour lutter contre la propagation du Covid-19.

Il a demandé aux banques de reporter le paiement de dettes sans imposer, en contrepartie, des amendes ou des pénalités, en ajoutant une remarque : « Ce retard ne pourrait pas mettre les banques au bord de la faillite».

Réduire le taux d’intérêt et exempter les cartes bancaires de toutes les taxes, les rendre gratuites et les généraliser pour faciliter les retraits et les transactions à distance et réduire les billets de banque, sont les deux autres mesures financières importantes mentionnées par M. Sami Tahri.

D’autres mesures recommandées par M. Tahri portent sur l’importance de garantir les salaires des travailleurs touchés par la fermeture, le couvre-feu et la réduction du déplacement des citoyens ainsi que la confiscation des biens de tous ceux qui spéculent et monopolisent des marchandises, des produits et des médicaments. Il a également appelé à bannir l'importation de tous les matériaux et équipements inutiles

Il a également souligné la nécessité d’entamer les négociations sur la gestion de la dette extérieure du pays: rééchelonner ou retarder le paiement, ou prendre une autre décision adéquate.

 

I.M


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19/03/2020 | 11:39
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Commentaires
Akoubi Ammar.
L égoïsme et le cynisme de l après Hached.
a posté le 19-03-2020 à 16:49
La mesure la plus urgente est de mettre fin à l application de la circulaire illégale relative à la mise à la disposition. '?tant rappelé que ce document datant de l ère Ben Ali permet aux dirigeants syndicalistes de travailler à plein temps à l UGTT tout en continuant à être payés par leurs employeurs( salaires, indemnités, primes, avantages en nature et avantages et charges sociaux...) sans parler des privilèges sous la table ( promotions exceptionnelles, bonifications d échelons, recrutements dans des postes triés des membres de la famille, facilités de crédits etc...). Tahri et ses camarades coûtent trop aux contribuables et à la société, qu ils aient honte de leur cynisme exagéré. Ils faisaient partie de la dictature et et ayant participé à la déroute de l économie et aux difficultés des finances publiques en empêchant toutes mesures de redressement. Les satisfactions égoïstes des dirigeants de la place Mhammed Ali grands spécialistes dans l art de contournement des réalités avec de minables arguments ont conduit le pays à la situation actuelle.
foulen
voleurs
a posté le 19-03-2020 à 13:04
Cette UGTT est le vrai voleur des biens publiques. Rapellez vous, ils ont refusé de donner accés a leurs comptabilité par peur d'être étalé
Donc je ne sais pas comment faire confiance à ces mec
Puis on n'a pas besoin de vous pour savoir comment aider notre pays que vous avez presque paraliser pendant des années
Optim
Trop tard
a posté le 19-03-2020 à 12:12
Nous vivons en dehors du temps. Nous n'apprenons rien de l'expérience des autres. Face à l'avancée du virus mortel, nos dirigeants se sont contentés de demi-mesures. La décision du couvre-feu est CATASTROPHIQUE. Dans les prochains jours, les tunisiens commenceront à compter les morts et réaliseront à leurs frais ce que cela coûte de porter au pouvoir des incompétents.
Hatem jemaa
DETTE EXTERIEURE
a posté le 19-03-2020 à 12:03
Notre attitude vis à vis de nos emprunteurs doit être plus ferme et ceci dans leur propre intérêt. Nous devons clairement demander un report d'échéances de 12 mois pour pouvoir financer nos besoins de soins découlant de la pandémie covid19 et aussi financer le maintien de notre outil de production totalement à l'arrêt. Si à la sortie de la crise sanitaire nos entreprises avaient déjà disparu comment pourrons nous honorer nos échéances de remboursement ?