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Comment soutenir quelqu’un qui marche dans le noir ?
Par Nizar Bahloul
29/11/2021 | 15:59
6 min
Comment soutenir quelqu’un qui marche dans le noir ?

 

Lundi 29 novembre 2021, quatre mois et quatre jours depuis que le président de la République s’est accaparé tous les pouvoirs.

Au bilan, les anciens ministres Mehdi Ben Gharbia, Chokri Belhassen et Samir Taïeb sont en prison pour des dossiers qui seraient vides d’après leurs avocats. On aurait tort de ne pas les croire quand on sait que le juge d’instruction chargé du dossier de Samir Taïeb a clôturé son instruction et a décidé la libération de l’ancien ministre. Chose qui a déplu au parquet (hiérarchiquement dépendant du pouvoir exécutif) qui a interjeté appel et a maintenu M. Taïeb en prison. Au diable l’instruction du juge, au diable la présomption d’innocence, au diable le principe de justice qui veut que la prison soit l’exception et la liberté soit la règle. Ce qui s’est passé avec Samir Taïeb risque de se passer avec Mehdi Ben Gharbia qui vient d’entamer la quatrième semaine de sa grève de la faim.

Le reste du bilan de ces quatre mois : Nous n’avons pas de constitution, nous n’avons pas d’assemblée, notre justice vacille, nos libertés sont menacées et nous sommes considérés comme des sujets. A un mois de la fin de l’année, nous ignorons tout de la Loi de finances 2022 et nous ne savons toujours pas dans quelle direction Kaïs Saïed nous mène. En bref, nous sommes dans le noir total.

 

Ce diagnostic objectif et factuel n’est pas partagé par Kaïs Saïed et ses centaines de milliers d’aficionados. Ces derniers continuent à soutenir le président malgré ses parjures, ses promesses non tenues et l’absence de tout programme. Ils continuent à se pavaner sur les réseaux sociaux pour injurier, menacer et salir tous ceux qui s’opposent à leur messie.

Quand on interroge Kaïs Saïed et ses fans sur le diagnostic, ils répondent systématiquement que la Tunisie possède l’argent nécessaire, mais que celui-ci a été dérobé par les milliers de corrompus. Il suffirait, à les entendre, de récupérer tout cet argent volé pour que tout rentre en ordre. Rien n’est moins sûr. Cette histoire d’argent dérobé par des corrompus est un gros mensonge qu’on nous répète depuis 2011. S’il est évident qu’il y a de l’argent dérobé, celui-ci ne peut en aucun cas être chiffré en milliards de dinars. Quand bien même il le serait, il n’y a pas de quoi absorber le déficit de l’État. En tout état de cause, on ne doit pas compter dessus pour régler nos problèmes. La seule et unique façon de résoudre notre crise, totalement structurelle, se résume en un mot : le travail.

La seule et unique méthode de s’en sortir est de réduire le train de vie de l’État qui dépense plus que ce qu’il gagne, de réorienter la compensation, de privatiser ce qu’il y a à privatiser parmi les entreprises publiques et d’encourager l’investissement privé, le seul capable de créer de l’emploi et de générer de la croissance.

Tant que Kaïs Saïed n’est pas convaincu par le diagnostic réel du pays et le mode d’emploi qui s’en suit, nous resterons dans le noir.

 

Les faits sont là et il ne se passe plus une semaine sans que le président ne confirme sa méconnaissance totale de la gestion de l’État et de l’économie et sans qu’il commette des actes qui nous plongent davantage dans le noir.  Pour la semaine dernière, il a reçu la ministre du Commerce pour lui parler, une nouvelle fois, de la spéculation à l’origine, d’après lui, de la cherté des prix. La dame a acquiescé sans oser lui dire que les prix augmentent en fonction de la loi de l’offre et de la demande sur les marchés internationaux, de la valeur du dinar, de la croissance économique mondiale, de l’envolée des prix du transport et de divers facteurs autres que la spéculation.

Que le juriste qu’il est ignore tout de ce monde politico-économique, cela passe, il peut apprendre. Sauf que Kaïs Saïed refuse d’apprendre de nouvelles choses et se tient aux connaissances apprises dans ses années fac. Le jour où il a reçu la ministre, il lui a indiqué qu’il lisait le matin même Ibn Khaldoun ! Nul ne conteste l’excellence de cet ouvrage, mais Kaïs Saïed aurait déjà dû lire cet ouvrage à son adolescence ! Et s’il ne l’a pas lu, il n’a pas à le lire maintenant. Il doit consacrer son précieux temps aux affaires de l’État et à la lecture des publications contemporaines qui lui expliquent comment le monde tourne aujourd’hui. La littérature vintage, aussi bonne soit-elle, ne peut en aucun cas lui servir pour résoudre les problèmes du XXIe siècle.

Poursuivant sa navigation dans le noir et dans l’expérimentation de ce qui a déjà échoué, Kaïs Saïed a nommé la semaine dernière un nombre de gouverneurs. Leur biographie ? Il n’a pas jugé bon de nous la fournir. On saura juste que l’un d’eux est un amateur de bodybuilding et de grosses motos et qu’ils figurent, tous, parmi les membres de sa campagne explicative.

Par ces nominations, Kaïs Saïed continue la même politique que les précédents gouvernants : celle de sélectionner les gens en fonction de leur loyauté et non de leurs compétences. Et nous pouvons le certifier, ces nouveaux gouverneurs sont totalement inconnus dans le monde politico-économique ou dans l’administration. Il a donc nommé des bleus qui vont apprendre la coiffure sur nos têtes.

 

Dans tout ce noir, il y a quand même quelque chose de bon. En politique, on dit que l’absence de réponse est une réponse en soi. De même, ce noir présidentiel est une politique en soi.

Avant, on ne savait pas quelle serait la politique de Kaïs Saïed. Maintenant, on le sait. Sa politique est de nous maintenir dans le flou et de décider tout seul, comme si le pays lui appartenait.

Partant de là, l’opposition, la société civile, le monde économique et les syndicats se sont adaptés et ont ajusté leurs réponses.  

Le week-end dernier, Noureddine Taboubi, secrétaire général de la centrale syndicale, a déclaré qu’il ne pouvait pas soutenir quelqu’un qui marche dans le noir. C’est une avancée extraordinaire, en soi, pour le syndicaliste qui, jusque là, s’est abstenu de s’opposer frontalement au président.

Le syndicat des journalistes a publié la semaine dernière un communiqué du même acabit, pointant du doigt les différentes violations commises par le pouvoir.

Le président du Conseil supérieur de la magistrature, Youssef Bouzakher, a manifesté son indépendance plus d’une fois et affirmé son rejet total de toute réforme du CSM durant cette période transitoire. Indépendance de ton qui lui a valu un véritable lynchage sur les réseaux sociaux.

L’opposition, muette dans sa majorité, a aussi manifesté son rejet catégorique de la politique présidentielle. L’Histoire retiendra que seuls Hamma Hammami, Fadhel Abdelkefi et Mohamed Abbou ont osé s’opposer, sans calcul, au diktat présidentiel méprisant durant cette période noire. Les sorties de Rached Ghannouchi (et ses pare-chocs d’Al Karama) et de Moncef Marzouki ou de Abir Moussi sont intéressées et de positionnement politique.

Seule l’Utica brille encore par sa lâcheté et maintient un silence couard. Elle a pourtant bien des armes pour pousser le président à se réveiller et voir la réalité en face. Il lui suffirait de dire qu’elle appelle à la cessation de tout investissement ou d’appeler à la désobéissance fiscale pour un mois pour que le président et sa cheffe du gouvernement paniquent et nous considèrent comme des citoyens et non plus comme des sujets bons à payer leurs impôts et se taire.

N’empêche, et en dépit du silence du capital, le reste de la société est en train de bouger pour dire au président que le pays ne lui appartient pas et que l’État ne se gouverne pas ainsi.

Ceci représente une lumière d’espoir, car ces forces vives du pays sont capables, unies, de mettre dehors un dictateur. Elles l’ont bien prouvé par le passé.

 

Par Nizar Bahloul
29/11/2021 | 15:59
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Commentaires
cesarios
noir, c'est noir, ily a aussi le SOLEIL qui.........................
a posté le 30-11-2021 à 15:43
Pour M. NIZAR, noir c'est noir,il n' y a plus d'espoir , M. le président KAïES SAÏED, a donné à deux chefs de gouvernements et à leurs ministres sa confiance, il n'a pas cessé de dialoguer avec tous les représentants des partis, des organisations nationales et avec même des groupes de citoyens de toutes les tendances, il a rencontré des journalistes en sachant que ses prérogatives sont trop limitées, malheureusement il y a parmi tout cet armada de responsables rencontrés qui l'ont trahi, il y a d'autres qui sont apparus des hypocrites , des bouffons, et des menteurs ,et à la fin il a décidé de mettre fin à une situation de la gouvernance de notre nation qui est devenue invivable et plus que désastreuse.... Actuellement, il s'est trouvé obligé de ne plus donner confiance à aucun de ceux qui ont une part de responsabilité de gouvernance de notre TUNISIE , il a tout chambardé, et il a chargé ses fidèles experts et conseillers , et hommes ou femmes de confiance à revoir le destour ,la loi électorale et tout ce qui pourra remédier
même progressivement nos marasmes et nos fiascos dans tous les domaines et les secteurs , c'est un travail de longue haleine qui exige du silence,de la patience , de l'expérience et de la réflexion, jour et nuit et le dimanche, d'où alors nos médias de toute sorte doivent patienter et comprendre pourquoi ils vivent dans le noir, et ce noir ne pourra rester éternellement noir car tôt ou tard le soleil brillera en dépit de tous les obstacles et les embûches
@Excellent constat
décider tout seul, comme si le pays lui appartenait.
a posté le 30-11-2021 à 15:11
@Nizar Bahloul, heureusement qu'il y'a des journalistes comme vous .Vos confrères se sont accommodés avec cette situation catastrophique.
why
Tout à fait d'accord
a posté le 30-11-2021 à 13:48
Encore un article clair et net. Nous sommes dans une situation où à partune toute petite minorité, presque tous ont une ignorance totale de l'économie. Il y a dans le débat public un non-dit: quel modèle de développement. Quelles industries ? Quels services ? L'Economie et le développement sont à la base de tout. Et pourtant, quand on voit l'ignorance crasse et les solutions simplistes, on est enclin à croire que la crise va continuer. Et en fin de compte, ce sera nous les Tunisiens qui allons en souffrir...
MFh
Quelqu'un pour venir à bout de la montagne de problèmes.
a posté le 30-11-2021 à 09:38
Que des critiques à profusion, toutes stériles, improductives, ... Pour frimer plus que pour résoudre une situation. Comme s'ils avaient la solution mais refusent de la dévoiler. Voilà où nous en sommes.
Peuvent-t-ils seulement donner un début de solution après tout le gâchis et tous les obstacles posés par le parti de satan pendant 11 années de "damar"?
Petit x
Je n'ai jamais compris une chose concernant K.Saeid !!
a posté le 29-11-2021 à 19:42
Universitaire comme il est, il a stagné au poste d'assistant, au bas de l'échelle de l'hiérarchie scientifique, pendant toute sa carrière professionnelle jusqu'à son départ à la retraite (Maya Ksouri l'a bien révélé dans un des débats des plateaux d'El Hiouar Ettounsi).
Ceci serait le résultat d'une absence flagrante de toute production scientifique.

Pire encore, il n'aurait pas eu de doctorat comme le fait en règle générale tout universitaire qui emprunte une telle voie.

Cerise sur le gâteau ou plutôt le top des flops, il n'a acquis aucune culture générale notamment sur les abc de l'économie pour gérer une entreprise et encore moins pour diriger un pays, lui qui s'est avéré ambitieux pour la fonction suprême de l'Etat.
C'est Bizarre, non ? cette ignorance totale des notions élémentaires de l'économie pour quelqu'un qui a fréquenté, 35 ans durant, le monde universitaire !!!
Fares
Assistanat
a posté le à 00:21
Dans plusieurs pays, "assistant" ou "teaching assistant" est un petit boulot d'étudiant. Les universités ne proposent même pas des postes d'assistant et on ne fait pas carrière comme assistant.
Joe
Et tout ça pour nous dire quoi
a posté le à 20:51
Il a "stagné " car il n'a jamais sucer les boules du dictateur sanguinaire zaba...voilà la raison principale de tous ceux et celles qui ont "stagné " pendant les 60 ans de dictature....
Ils avaient tout simplement de la dignité.
Tunisino
Avancer en grade
a posté le à 11:20
Avancer en grade n'est pas tributaire de Ben Ali, mais de la qualité de la personne elle-même, si elle est capable d'avancer ou pas. Quand à Saied, il n'a jamais été un militant contre Ben Ali, au contraire il a même servi Ben Ali.
Fares
Dans le noir?
a posté le 29-11-2021 à 19:02
Ou peut-être qu'il s'agit juste d'un insidieux qui avance avec un bol de vaseline dans la main tout en nous éclaboussant avec ses diarrhées verbales?

Franchement, je ne crois plus à l'honnêteté de Saïed, il semble plus concerné par son projet de comités populaires que par le bien de notre pays. Meskina Tounès, elle n'arrête pas de plonger dans l'inconnu.
Rationnel
Sans le soleil on restera dans le noir
a posté le 29-11-2021 à 18:58
"Noureddine Taboubi, secrétaire général de la centrale syndicale, a déclaré qu'il ne pouvait pas soutenir quelqu'un qui marche dans le noir. "
C'est l'UGTT qui marche dans le noir et conduit le pays vers la catastrophe.
Si le pays a du mal a avoir du financement c'est en première partie a cause de Ghannouchi et en deuxième a cause de l'UGTT. Ghannouchi a fourre des centaines de milliers de ses fidèles dans l'administration et Tabboubi les protège.
C'est l'UGTT qui bloque le soleil et l'énergie solaire.
Les centaines de milliers de bureaucrates recrutes depuis 2011 et qui sont la première cause de l'échec financier du pays.
La masse masse salariale de la bureaucratie était de 6 700 Millions en 2010 pour grimper a 19 030 Millions en 2020, soit l'équivalent de 60,6 % des ressources budgétaires. Elle va augmenter encore plus puisque l'UGTT exige des augmentations de salaires.
La majorité de la dette est du a cette explosion de la masse salariale sous l'égide de l'UGTT, 10 000 millions sur dix c'est presque toute la dette.
Sans le soleil on restera dans le noir mais on sera sauve malgré nous.

blitz
don't cry for me Argentina ....
a posté le à 19:44
borrowing US $ to pay salaries in DT ....
don't cry for me Argentina ....
Nephentes
L'idiotie au pouvoir
a posté le 29-11-2021 à 18:08
Idiot : personne dénuée d'intelligence, de bon sens
Bon sens : capacité de bien juger, sans préjugés ni confusions
Tounsi Fakhour
Sujet intéressant
a posté le 29-11-2021 à 17:58
Mais pour le moment et par honnêteté, on ne peut que dresser un bilan provisoire sur quatre mois.
Qu'on le veuille ou non, l'action salvatrice de KS, entamée le 25 juillet a abouti, pour le moment, au moins :
1. De caser la pourriture islamiste sous le tapis, plutôt dans le caniveau,
2. Des campagnes de vaccinations, très efficaces, contrairement à l'hécatombe sanitaire d'avant le 25 juillet,
3. Un gouvernement (non politique pour une fois et essentiellement technocrate) en place et actif,
4. Un vrai processus d'assainissement en cours.
Par ailleurs, on ne veut pas, on ne veut plus de ZAIM. On veut une vraie démocratie (participative ou pas) et un peuple souverain.
Prétendre que KS cherche le pouvoir pour le pouvoir, est ridicule. Il n'a ni parti politique ni machine médiatique et il est vraiment intègre.
KS directement, n'a pas (et ne peut pas avoir) la charge de tout, il n'a pas de baguette magique. Son background est prof d'université en droit constitutionnel. On ne lui demande pas d'être docteur en économie, en finance, etc. Il y a un gouvernement, des conseillers, des experts.
KS n'est pas responsable du bilan catastrophique de la décennie nekba et ses satellites.
Alors, un minimum de patience, après cette décennie calamiteuse, laissons l'exécutif faire son travail et JUGEONS AUX ACTES ET AUX RESULTATS.
N'oublions pas que le temps judiciaire est différent des temps médiatique et politique.
Tunisino
Merci NB
a posté le 29-11-2021 à 17:42
Merci NB pour cet article synthétique et profond, sauf qu'au moins un des gouverneurs nommés n'est pas à présent un pion de Saied, il semble qu'il a été retenu car les pions de Saied ne sont pas assez compétents pour tenir le gouvernorat en question, le futur révèlera s'il le deviendra! Cependant, il sera intéressant de passer du diagnostic aux solutions. Le diagnostic a bel et bien montré que Saied tire la Tunisie vers le noir et les tunisiens commencent à s'apercevoir de cette réalité sans rien faire de concret, comment se débarrasser de cette deuxième république catastrophique, vers une république qui prend pour mission de rendre la Tunisie un pays développé, sans passer par un soulèvement qui n'est qu'imminent?
Alya
Mais nous allions vers le noir
a posté le à 20:41
Même avant le 25 juillet, nous allions vers le noir. A vous lire, nous ne comptions pas nos morts et nous étions en plein essor economique Je note par contre que BN ne rapporte même plus l acualitee du pays telle que 2 gouverneurs ayant vendu des terres de l état, un directeur d hopital ayant vide les caisses d un hôpital etc..
Tunisino
@Alya
a posté le à 11:41
Beaucoup de tunisiens ont des problèmes avec le futur, même certains de hauts diplômes mais qui n'ont rien appris de l'école de la vie, ils sont incapables de prédire le futur en analysant le présent, ou pire, le futur pour eux n'existe pas. Le 25/07 a été applaudit par la majorité des tunisiens, sauf que Saied a resté dans le barbotage, est-il trop difficile de s'apercevoir que Saied n'est pas sur le bon chemin, est-ce qu'avec l'écartement des islamistes et les quelques coups anarchiques contre des corrompus présumés, il aura le droit de continuer la destruction entamée par Ghannouchi?
salahtataouine
vous lui offrez une
a posté le 29-11-2021 à 17:32
torche sans oublier des piles avec si vraiment vous etes genereux
DHEJ
Oui...
a posté le 29-11-2021 à 17:19
Des bleus dans le noir...
zozo Zohra
que dieu nous apporte la lumière
a posté le 29-11-2021 à 17:14
Si c'était vraiment vide ces dossiers vous imaginez le tintamare des médias.
On m'a toujours dit en Tunisie que "elhakam thalim bnaiti". Rabi yfaraj alihom.

Comme si, le génie se trouvait uniquement ailleurs chez une certaine entité. Non, c'est parce que, ceux sont eux qui ont créé cet abcès cancérigène de la corruption, et de cette scène de méfiance que tout ce fait dans la confidentialité.
BOUSS KHOUK
ZAAMA DOSSIER VIDE ?
a posté le 29-11-2021 à 16:36
Surtout 1 des 3 , vous en êtes sûr ou alors d'après leurs avocats ?