« Nous n’avons jamais été totalement rassurés quant aux libertés individuelles, même après la révolution. Mais ce qui s’est passé depuis le 25 juillet, c’est qu’une opinion publique répressive et menaçante a été créée, une opinion publique qui, encouragée par les discours du président, menace la sécurité des opposants qu’il n’a de cesse de diaboliser » a déclaré, ce mercredi 3 août 2022, l'avocate et militante des droits de l'homme Bochra Belhaj Hmida, lors de l’émission l’Express, sur Express FM.
Bochra Belhaj Hmida a précisé que les acquis en matière de libertés, obtenus depuis la révolution de 2011 stagnent et que les discours du président en la matière ne sont pas rassurants.
« Le président a saisi une seule chose, sur laquelle il a travaillé et il continue à le faire, c’est que les gens en ont assez et qu’ils sont remplis de rancune envers les politiques et il y a de quoi. Sur ce point Kaïs Saïed a raison mais il n’a pas fait mieux et il n’a pas apporté de solutions. Il a accusé les politiciens de faire de la politique et de laisser de côté les problèmes du peuple, mais il a fait pareil, il est aussi occupé à faire de la politique et à rédiger une constitution. Il n’a pas attendu une nouvelle constitution pour s’accaparer les pouvoirs, il le faisait déjà. La constitution pouvait attendre, qu’on en parle, que les Tunisiens comprennent, rien ne pressait » a-t-elle poursuivi.
« Même le pouvoir judiciaire il l’a infiltré, il ne maquait plus qu’il rende des jugements mais même cela il l’a fait, des jugements avortés et faux, qui ne respectent pas la présemption d’innocence ni le droit des gens à se défendre. D’un homme de loi il est passé à un politicien ambitieux. Il n’y a pas d’autre explication. S’il a été induit en erreur, ou qu’il s’est trompé, il est temps qu’il lève les injustices. Des gens honnêtes sont persécutés alors que des corrompus se baladent sans être inquiétés. Monsieur le président, réveillez-vous, ceux qui ne vous obéissent pas ne sont pas forcément des corrompus. Je suis convaincue qu’il agit dans l’ignorance, il doit s’entourer de gens intègres et compétents » a ajouté Mme Belhaj Hmida.
L’avocate s’est dite inquiète que la constitution de Kaïs Saïed ne mentionne pas la civilité de l’Etat, un acquis de la constitution de 59 qui a été maintenu dans la constitution de 2014.
« Il a enlevé la civilité de l’Etat, les références aux droits de l’homme qui garantissent les libertés et les droits. Nous avions cet acquis qui nous rassurait, que nous voulions ancrer dans l’Etat et dans la société. Il n’y croit peut-être pas et là c’est dangereux ou alors il a d’autres raisons mais peu importe, cela n’est pas du tout rassurant. Cette constitution peut ouvrir la porte à des interprétations qui sont en totale opposition avec les libertés ! » a-t-elle conclu.
M.B.Z
Incroyable le nombre de béni-oui-oui dans ce pays !!!
J'aurais cru bêtement qu'elle était une initiée !!!
Hé bein non ,en fait, même les initiés,ne sont initiés à que dalle !!!
Non mais vraiment , la société civile tunisienne, est réellement une société débile !!!
Pourtant bajbouj avait choisi Mr Zbidi pour lui succéder, et Mr Mourou pour l'accompagner à sa dernière demeure !!!
Au secours ce pays est bourré de débiles !!!
Vousa vez écrit beaucoup dans ce forum, mais cette phrase 9alit lèhoum Osktou;
"Au secours ce pays est bourré de débiles !!!"
"Au secours ce pays est bourré de débiles !!!"
"Au secours ce pays est bourré de débiles !!!"
Morte de rire, j'ai peut-être la berlue .
Ou alors madame Hmida a rouspété !!