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Augmentation des prix : Les consommateurs de boissons alcoolisées pénalisés
21/12/2022 | 09:43
3 min
Augmentation des prix : Les consommateurs de boissons alcoolisées pénalisés


En l’absence d’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) et d’investissements rentables, le gouvernement de Najla Bouden s’emploie par tous les moyens à mobiliser des fonds pour renflouer les caisses vides de l’État. Sans surprise, c’est dans les poches des entrepreneurs, que l’équipe de la Kasbah, est allée chercher l’argent qui lui manque pour colmater une des larges fissures dans le budget de l’État, et c’est le segment des boissons – alcoolisées, entre autres – qui a été pénalisé, encore une fois.

 

En 2022, le gouvernement a revu à la hausse les droits annuels de ventes d’alcool. Cette mesure n’étant pas suffisante, pour 2023, le gouvernement Bouden a décidé de quintupler ses impôts du secteur des boissons et les percevoir en avance, alors que la gueule de bois due à la crise Covid-19 n’est toujours pas passée.  

« Faisons une simulation. Imaginons que l’impôt dû à l’État est aux alentours de 150 mille dinars par an. Avec cette mesure, ce sont 750 mille que je vais devoir régler. Au bout de deux ans ce seront 1.5 million de dinars que j’aurais avancé à l’État. Pensez-vous que les entreprises seraient capables d’avancer un tel montant ? Il me semble que nous ne sommes pas des pourvoyeurs de fonds et les banques ne peuvent nous avancer de l’argent pour couvrir cette avance », a déclaré le président la Chambre syndicale nationale du commerce de gros des boissons, relevant de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica), Hamdi Dami, au micro de Wassim Ben Larbi, lors d’un passage téléphonique sur Express FM, mercredi 21 décembre 2022.  


 

Expliquant la gravité de l’impact de cette mesure sur les industriels du secteur, M. Dami a indiqué que suivant le système de récupération d’impôt, les grossistes des boissons alcoolisées seraient dans l’obligation d’avancer d’énormes montants et attendre au moins sept mois de procédures administratives pour récupérer leur argent, si toutefois l’administration tunisienne entend le restituer. Cela plongera les entreprises concernées dans une situation d’endettement chronique et pourrait même les conduire à une « cessation de paiement ». 

 

 

 

Interpellé sur le lien entre cette mesure et l’éventuelle augmentation des prix des boissons alcoolisées, M. Dami a précisé que les grossistes n’auraient d’autres choix que d’augmenter leur marge bénéficiaire pour absorber l’avance sur impôt que l’État souhaite percevoir. « Cela nous permettra de nous protéger et préserver la pérennité de notre activité ».  

 

 

 

M. Dami a, dans ce sens, mis en garde contre le danger de l’évasion fiscale. Il a avancé que les professionnels pourraient, à cause de cette mesure, se tourner vers les détaillants qui ne sont pas obligés de fournir des factures. Il a, également, dénoncé le manque d’équité soulignant que le seul secteur touché par l’avance sur impôt est celui des boissons.  


N.J. 

21/12/2022 | 09:43
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Commentaires
SAHLI
La révolution des Souahlia Bou Dabboussa est imminente !
a posté le 21-12-2022 à 21:38
Car on peut discuter de tout, mais pas du prix de Dabboussa au Sahel du moins!
URMAX
Tres bonne initiative.
a posté le 21-12-2022 à 21:05
Bien qu'en étant moi-meme cosommateur (avec modération attentive), au vu de la facon dont nos compatriotes s'épongent les contenus par cageots comme des enphores, il est normal de surtaxer ces produits (vins, bieres, liqueurs).
C'est meme mieux pour leur santé, parce que cela va limiter drastiquement leur consommation et donc, mieux préserver leur foie.
..
Se saouler, c'est dégradant, nul, genre "pauv'type".
Ce n'est ni respectueux pour soi-meme, au vu de l'état dans lequel les saouls se comportent, ni respectueux pour autrui, au vu des attrocité qu'une personne hors de controle est capable de dire ou de faire.
...
De meme, je conseille la surtaxe de tous les produits de luxe et de pret-a-porter importé et d'encourager - en contre partie, les productions locales en abaissant leurs impots et autres charges, directes ou indirectes.
Abidi
Taxes
a posté le 21-12-2022 à 18:01
Vous avez raison il fallait taxer 28 fois les produits alimentaires et de première nécessité et épargner les boissons alcooliques car ces derniers ont de fervent défenseurs alors que les autres au cimetière
Comment expliquer
maintenant...
a posté le 21-12-2022 à 17:09
Ghannouchi et Ennahdha avaient baissé les prix des boissons alcoolisées. Ce fût lors d'une plénière à l'ARP et suite à un vote effectué par tous les députés y compris par les Nahdhaouis...!!! Et maintenant, ghannouchi et Ennahdha doivent être scandalisés par cette récente augmentation des boissons alcoolisées en Tunisie...!!! A votre santé, Mr ghannouchi !
Soukérgi
Pauvres consommateurs !
a posté le 21-12-2022 à 16:42
Au contraire, ça devrait même être remboursé par la sécu !!!
retraité
il faut taxer fortement les boissons alcoolisés et les cigarettes
a posté le 21-12-2022 à 16:10
il faut taxer fortement les boissons alcoolisés et les cigarettes qui crèvent les budgets des ménages et pour récupérer l'argent que l'?tat a besoin pour financer ses projets de développement créateurs de richesse et de l'emploi et les produits de première nécessité dont souffre le pays .
Ali
bof
a posté le 21-12-2022 à 15:10
Je ne comprends pas la raisonnement du président la Chambre syndicale nationale du commerce de gros des boissons ! Pourquoi faut-il augmenter les prix de 40% pour compenser le déficit de trésorerie dû à l'avance sur impôt de 5% sur le chiffre d'affaires.
Il pouvait avoir raison de réclamer une certaine équité fiscale pour toutes les activités commerciales, il pouvait se prévaloir des délais rédhibitoires de restitution du trop-perçu, mais de là à nous expliquer qu'il faille ponctionner le client de 40% supplémentaires sur les prix de ventes, pour juste payer 5% sur son chiffre d'affaires, est à mon sens insensé.
Aussi, il ne nous dit guère comment il restituera l'argent aux clients quand il se fera payer par l'état le trop-perçu soit même après 2 ans, ni la répercussion de l'augmentation de ses marges de 40% sur l'avance sur impôt qui se verra augmenter d'autant !!
moez
On innove dans la connerie !
a posté le 21-12-2022 à 11:04
L'état aurait pu et dû augmenter la taxe, la tripler même, sur les boissons alcoolisées et ne pas aller vider les caisses des entreprises !! Une solution rapide, rentable et même meilleure sur le plan sanitaire. Quand le prix du vin, bière augmente de beaucoup, il y des chances que certaines personnes réduisent ou stoppent leur consommation. Même doubler la taxe sur le cigarettes et les amendes routières peut apporter beaucoup de millions à l'état ! Allah ghaleb quand les plus ignards sont aux commandes !
Abdelmoumen slah
Prix des boissons alcoolisées
a posté le à 15:20
Toute augmentation des prix evax pas inciter les gens
a diminuer ou cesser de boire , mais plutot ca va inciter les gens a puiser du busget famiales aux depens de sa familles d ou l augmentation des problemes familiaux , d autres vont recourir a d autres sunstituants tels que le drogues ou boissons alcoolisées faits maison
Tanit
Oui mais
a posté le à 12:31
Cette hausse qui ressemble à du vol, favoriserait le marché noir.
CL
La Fin
a posté le 21-12-2022 à 11:00
Touche pas ma Celtia ou à mon Magon bande de bon a rien c'est le début de la fin pour ces incapables
Observateur réaliste
Réfléchir avant de rajouter des conneries à celles déjà en vigueur
a posté le 21-12-2022 à 10:37
C'est la goutte (d'alcool) qui va faire déborder le vase du ras-le-bol de ceux qui ne peuvent pas se permettre (encore) de prendre la première embarcation pour Lampedusa.
On va surtout encourager les fabricants d'alcool frelaté et trafiquants de stupéfiants en tous genre au grand bonheur de tous les ripoux corrompus qui verront là l'occasion unique d'amasser de quoi se payer quelques verres aux nouveaux tarifs...
Tunisino
En Iran
a posté le 21-12-2022 à 10:11
En Iran, le pays de Naoufel Saied, les boissons alcoolisées sont interdites!
ftouh
the other dark side of the moon
a posté le à 11:54
..OUI MAIS... de la part de quelqu' un qui a travaille' en Iran, ce qu' il faut savoir c' est qu' en Iran le gens distillent leurs boisson chez eux.
ce qui fait que:

1/- Beaucoup de taxes echappent alors a l' etat.
2/- Beaucoup de trafiquants y vendent des boissons frelatees ..avec par exemple du glycol ...ce qui fait qu' il y a beaucoup de consommateurs qui perdent la vue..et la raison.

Idem pour la prostitution.. elle s' appellera autre chose et change de denomination (motaa et consorts)..et on a des mariages (sic) de 24 heures.. a 10 euro's..50 euros au plus
Avec des maladies a gogo ..et des batards indesirables.
Une prostitution reglementee sous controle des services d' hygiene et de la police (eliminer les intermediaires et les proxenetes) est un moindre mal.

Tout tabou creera un appel d' air et le resulta espere' est aux antipodes des espoirs.

C' est ilusoire de pretendre a un etat parfait sans alccol, jeux, tabac et prostitution.
Interdire cela , c' est cacher la poussiere sous le tapis...mais ne fera pas disparaitre la salete'.

Tolerer er controler...et eduquer ..mais jamais interdire..c' est mieux

A mon avis il ne faut rien interdire..car on aura l' effet "Prohibition" des annees 30 aux USA ..Temps ou la maffia a prosperee.