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Chroniques
Ainsi va le monde
Par Karim Guellaty
18/05/2019 | 11:59
4 min
Ainsi va le monde

 

L’actualité du monde, c’est comme cette série qu’on regarde en se disant que les scénaristes nous prennent pour des idiots, et que dans la vraie vie, ça ne peut pas se passer. En fait si.

 

Ainsi aux États-Unis, un groupe de plus en plus puissant tente de revenir sur le droit à l’avortement. Nous l’écrivions la semaine dernière, ce droit est consacré par l’arrêt de la Cour suprême, Roe V. Wade de 1973. L’idée de ces opposants est de faire revenir le sujet devant la Cour Suprême, pour qu’il se prononce cette fois-ci contre. Et c’est donc ainsi que chaque semaine un nouvel état prend une mesure pour restreindre le droit à l’avortement, afin que les recours qui seront exercés ramènent le sujet en débat devant la Cour Suprême. Et c’est désormais le Missouri qui rejoint l’Alabama, la Géorgie, l’Ohio, le Kentucky et le Mississipi. Cette mobilisation soudaine n’a rien d’ubuesque. Donald Trump, comme il l’avait promis pendant sa campagne, a nommé deux nouveaux magistrats conservateurs à la Cour Suprême qui deviennent ainsi désormais majoritaires (5 sur 9) et le risque de l’annulation du droit à l’avortement sur tout le territoire des États-Unis est tout aussi désormais, réel. #pionniers

 

Ainsi aux États-Unis, pour lutter politiquement contre la Chine, on revient sur le sacro-saint libéralisme économique, et désormais une entreprise américaine qui veut commercer avec Huawei et ZTE doit préalablement obtenir une licence délivrée par l’Etat fédéral. Donald Trump l’avait également promis durant sa campagne. De là à désormais regretter qu’un Homme politique tienne ses promesses, il n’y a qu’un pas. #unpetitpaspourlhomme

 

Ainsi, le détroit d’Ormuz, un petit chenal de 3 kilomètres de large qui appartient d’un côté à l’Iran et de l’autre au Sultanat d’Oman est-il responsable de la quasi-totalité de l’augmentation du pétrole depuis décembre. L’Iran malmené par les Américains qui veulent en finir avec les Ayatollahs après les avoir mis au pouvoir, menacent de fermer ce petit détroit, qui voit naviguer sur ses eaux pas moins du tiers du pétrole mondial, c’est-à-dire celui de l’Iran évidement, mais aussi d’Irak, d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Émirats Arabes unis. Or les attaques y sont désormais fréquentes, par drones ou par voie maritime. Les rebelles yéménites sont pointés du doigt. Il faut bien légitimer le massacre saoudien au Yémen. Le pétrole vaut plus qu’une messe. #prenezlebus

 

Ainsi en Europe, on vote dans une semaine pour les élections éponymes. L’extrême droite ne fait pas une percée, elle est désormais bien installée. On ne la diabolise plus, on la comprend même à certains égards. Il est loin le temps où un Jacques Chirac refusait le débat avec un Jean-Marie le Pen, parce que la politique ne peut pas tout justifier. Désormais tout ce monde-là se bise dans les couloirs du parlement à Strasbourg, l’extrême droite est au pouvoir en Italie, en Hongrie, en Autriche, et aux portes du pouvoir ailleurs. Tous ce petit monde se réunit ce samedi à Milan dans le but de créer un groupe uni au parlement européen, là où ils sont éclatés en trois formations pour le moment, et tenter de devenir ainsi la première force politique à Strasbourg.  L’Europe rugit, l’Europe gémit, l’Europe brunit, et on continue à juger les autres, ailleurs. #lapailleetlapoutre

 

Ainsi en Grande-Bretagne, le gouvernement de Theresa May n’en finit pas d’agoniser. Ça aurait été même gênant si ce n’était pas pathétique. Vendredi les Travaillistes ont donc rompu les pourparlers avec elle.  La veille, jeudi, elle avait annoncé un calendrier pour l’élection du nouveau « patron » du Parti Conservateur. Le Brexit aura eu raison de celle qui est arrivée au pouvoir grâce à lui. Le fait est, que désormais, en Grande-Bretagne, l’alternative est les populistes. #Churchillrevient

 

Ainsi sur Facebook, il n’est pas possible de passer sous silence cette découverte rendue publique, où l’on nous apprend qu’un peu partout dans le monde mais notamment en Tunisie, des personnes ont fait appel à une société israélienne pour attaquer le pouvoir en place, je cite « par le biais de fausses informations et en manipulant l’opinion publique ». En Tunisie, il s’agit d’attaques contre le chef du gouvernement. La question sur, qui est derrière, reste posée. En revanche on sait pourquoi et comment. Pourquoi ? Pour prendre le pouvoir qu’ « ils » tentaient de rendre ainsi vacant. Comment ? en payant une société pour propager de fausses informations. Paiements en devises, devises obtenues grâce à la contrebande, contrebande organisée par la corruption. #matrix

 

Ainsi sur Terre, l’architecte Pei, bâtisseur notamment de la Pyramide du Louvre, américain de nationalité, chinois d’origine, comme un pied de nez à l’actualité, s’est éteint cette semaine. #lamatrice

 

Ainsi pour ce weekend, je vous le souhaite excellent.

Par Karim Guellaty
18/05/2019 | 11:59
4 min
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Commentaires (6)

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Moha
| 19-05-2019 14:24
Merci pour votre commentaire, ça ouvrirait l'esprit de certains de nos politiciens. Je vous cite: "Oui, d'après l'avantage comparatif appliqué au domaine agricole, il faudrait que la Tunisie renonce à la culture de la Tomate et l'importer des pays bas (qui produisent 460 tonnes de tomates par hectare alors que la Tunisie ne produit que 20 tonnes par hectare) et de se spécialiser dans des productions agricoles où nous avons un avantage comparatif (à la limite absolu). Je donne un exemple: une seule tête d'artichaut coûte au supermarché en Allemagne autour de 2euros, 100g de pepperoni coûtent 1 euros (petit piment rouge et piquant), un Kg de fenouil coûte 3.80euros alors que j'ai acheté un sac de 10Kg de pommes de terre à 5euros, un Kg de tomates à 0.80euros et un Kg d'Oignons à 0.40euros.
===> Oui à l'Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) entre la Tunisie et l'Union européenne à condition d'appliquer l'avantage comparatif: importer des tomates et des pommes de terre et exporter des artichauts, du pepperoni, du fenouil, etc., etc., etc.


L'Allemagne est le pays qui va le mieux dans le monde, pour la simple raison que l'économie allemande applique radicalement le principe de l'avantage comparatif, l'Allemagne est le pays qui connait le plein emploi (presque pas de chômage) bien qu'il a ouvert ses frontières à d'énormes flux de migrations venant de tous les pays du monde et en particulier de l'Europe de l'EST et du sud. Par contre la majorité des pays qui appliquent le protectionnisme et qui ont fermé leurs frontières au monde extérieur vont de plus en plus [mal]"

nazou de la chameliere
| 19-05-2019 11:46
Dr tazarki qui dit à BN, "c'est mon dernier commentaire aujourd'hui" !!!
Moi jme dis hhhhouffff !!! Mdrrrrrr !!
Mais il compte revenir demain !!!
Dr tazarki vous avez vraiment du mérite, et vous êtes passionné par ce que vous faites !!
Mais franchement Dr, vous proposez aux tunisiens d'importer de la tomate et des pommes de terre !!c'est pas sérieux !
En France les bonnes tomates sont très chères.
Et les tomates abordables sont infectes farineuse et pleines d'eau !!et les pommes de terre faut être fou pour en importer !!
L'aleca c'est ça !!
Et les tunisiens ne pourront importer que l'infecte !!
Pour l'Allemagne.
L'Allemagne s'en sort mieux économiquement, c'est uniquement Parce-qu'elle n'est pas engagée militairement à l'étranger !!
Et elle a choisi d'exploiter le charbon !

Dr. Jamel Tazarki
| 19-05-2019 10:40
Je discute le thème 'le sacro-saint libéralisme économique' de l'article ci-dessus

@Business News: c'est mon dernier commentaire pour aujourd'hui.

Introduction: je voudrais discuter le thème 'le sacro-saint libéralisme économique' de l'article ci-dessus et le mettre en relation avec l'accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) entre la Tunisie et l'Union européenne dans le domaine agricole.

Je donne d'abord une idée générale de l'avantage comparatif:

Je cite un texte d'un commentaire de @Rafik de Jendouba: "basé sur le principe des avantages comparatifs le néolibéralisme sous couvert de mondialisation est censé être générateur de richesses pour tous , chaque pays excelle dans le domaine qu'il maitrise et fait bénéficier l'humanité de sa maitrise c'est la notion de l'avantage comparatif développée au XIX ème siècle"


L'avion Airbus n'est pas un avion à 100% européen. En effet, Il se compose de plus de 30000 pièces qui peuvent être fabriquées de façon autonome les unes des autres et partout dans tous les pays du monde. Ces composants sont graduellement réunis en sous-ensembles qui sont associés lors de l'assemblage final à Toulouse, en France.

Les éléments de la brosse à dents électrique de la firme allemande Braun sont fabriqués dans tous les coins du monde où les prix de production sont minimaux: Manille (l'électronique); Japon (cellules d'énergie); Chine (bobines de cuivre); Malaisie (platine); USA (boîtier en plastique) et Allemagne (assemblage)'

Ainsi, la décomposition d'un produit permet la fabrication des différentes pièces dans des pays différents en fonction de leurs avantages comparatifs. La production est décomposée internationalement d'où le nom de "décomposition internationale du processus productif". Ce que l'on appelle en allemand: "Internationale Arbeitsteilung".

La théorie associée à l'avantage comparatif explique que, dans un contexte de libre-échange, chaque pays, s'il se spécialise dans la production pour laquelle il a la productivité la plus forte, comparativement à ses partenaires, il accroîtra sa richesse nationale. Cette production est celle pour laquelle il possède un avantage comparatif.

Le problème de la Tunisie et des Tunisiens c'est que si on voulait produire des machines, on voudrait les produire à 100% par nous-même et en Tunisie.

La libéralisation des échanges à l'échelle internationale ne peut fonctionner en Tunisie que si nos "hommes d'affaires" appliquent le principe associée à l'avantage comparatif. Nous avons intérêt à nous spécialiser dans la production pour laquelle nous possédons un avantage absolu, c'est-à-dire pour laquelle nous sommes plus compétitif que nos partenaires commerciaux, et à utiliser le surplus de notre production pour l'échanger contre les biens qu'on a renoncés à produire par nous-même.

Nous avons un avantage comparatif à nous engager, entre autres, dans le domaine du modélisme radiocommandé (Model RC), comme les hélicoptères, les avions, les voitures, les bateaux, les trains et les drones radiocommandés. Il s'agit d'un travail manuel qui fait beaucoup de plaisir. J'avoue que j'ai abandonné, pendant deux ans, mon travail très bien payé de mathématicien afin d'aller travailler dans une firme de modélisme radiocommandé et ceci rien que pour la passion que j'avais et que j'ai encore pour le modélisme.
Oui, nous avons un avantage comparatif à nous engager dans le domaine du modélisme, si on accepte d'importer les radiocommandes ou les télécommandes (ensemble composé de l'émetteur, du récepteur, du servos, etc.). Il est absurde de nous engager dans la fabrication des télécommandes, si on veut se spécialiser dans le modélisme. Et je vous assure que le pas entre les modèles des avions réduits radiocommandés et les petits avions de ligne n'est que minimal, en effet le principe est le même mais dans des dimensions différentes.

Encore des exemples: nous avons un avantage comparatif à utiliser l'énergie solaire que fossile, et vous savez pourquoi! Nous avons un avantage comparatif à développer l'aquaculture sur toute la côte méditerranéenne. Nous avons un avantage comparatif à développer l'hydro-culture, etc.

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 19-05-2019 10:37
je discute le thème 'le sacro-saint libéralisme économique' de l'article ci-dessus

La Chine a un avantage comparatif pour la fabrication des cellules photovoltaïque:
Sombre période pour les producteurs européens et en particulier allemands d'énergie solaire. Le fabricant allemand Q-Cells, qui était l'un des principaux fabricants au monde de cellules solaires, a fait état d'une très grande perte durant les dernières années. Coté à la Bourse de Francfort, l'action Q-Cells ne coûte aujourd'hui que quelques centimes (alors qu'elle valait 10,93 euros en fin de 2009 et 100,00 euros en décembre 2007):

La chute des prix des cellules photovoltaïque, à cause de la concurrence accrue des fabricants chinois, n'a laissé aucune chance aux fabricants allemands et européens. La concurrence asiatique a porté un coup fatal à un secteur allemand qui a perdu plus que 14000 emplois en deux ans. Aujourd'hui, 80% du marché des modules sont issus de la fabrication asiatique. On n'a jamais vu un marché disparaître de cette façon-là en Allemagne.

Siemens, a décidé de tourner la page du solaire et d'arrêter ses activités dans ce secteur en crise, soumis à une concurrence asiatique féroce. Cette décision est un sérieux revers pour le gouvernement allemand qui misait depuis plusieurs années sur le développement de l'énergie solaire thermique et photovoltaïque.

Même une entreprise orientée sur le long terme comme Bosch ne peut pas indéfiniment subventionner un secteur comme le photovoltaïque.

Et voilà que certains de nos dirigeants nous parlent de la fabrication des cellules photovoltaïque en Tunisie, ce qui est du non-sens!


Moi, je propose même de renoncer à la culture des tomates en Tunisie, de l'importer des Pays-Bas et de cultiver plutôt des pommes de terre qui ne sont pas du tout gourment en eau et qui supportent beaucoup mieux la chaleur et peuvent rester même plusieurs jours sans eau. Oui, la théorie associée à l'avantage comparatif nous dicte de renoncer à la culture des tomates en Tunisie!

Les Allemands ont eu le courage de renoncer à la production des cellules photovoltaïques pour les raisons que j'ai citées ci-dessus et la Tunisie a intérêt à renoncer à la culture des tomates et même des fraises!

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 19-05-2019 10:35
je discute le thème 'le sacro-saint libéralisme économique' de l'article ci-dessus

Je reviens au sujet dont j'ai parlé dans l'introduction ci-dessus. Oui, la théorie associée à l'avantage comparatif nous dicte de renoncer à la culture des tomates en Tunisie!

On ne peut plus se permettre de gaspiller la moindre goutte d'eau. La gestion de cette ressource est aussi l'un des enjeux du renouveau démocratique. Nous devons prendre des mesures rapides et efficaces, si nous voulons éviter de graves pénuries d'eau. L'heure est grave mais les problèmes ne sont pas insolubles. Il faut mettre une série de mesures de nature technique en oeuvre qui permettront une utilisation rationnelle des ressources hydrauliques.

Je reprends l'exemple de la tomate en tant que produit agricole que l'on cultive encore avec des méthodes non rentables. Nos paysans arrosent quotidiennement et pendant des heures leurs champs de tomates. Et ceci, n'est pas du tout rentable.

Il faut admettre aujourd'hui que la Tunisie ne peut plus se permettre une culture des tomates avec les méthodes des années 60 car nous avons épuisé une grande partie de nos réserves souterraines d'eau. Il nous est impossible de gaspiller des millions de mètres cubes d'eau afin de satisfaire la grande soif de nos champs de tomates. Il faut comprendre enfin que nos nappes souterraines se sont dégradées (durant une période de 50 ans) en raison des activités agricoles avec des méthodes classiques nécessitant une surexploitation des eaux souterraines. Nous avons entre temps une invasion d'eau salée des nappes souterraines.

Puis le soleil et la chaleur excessive ne sont malheureusement pas les amis de la tomate. Si les températures sont trop élevées, cela favorise la croissance sans laisser aux fleurs le temps de pousser, ce qui rend difficile la pollinisation de la plante.

Une solution consiste à planter les tomates dans une partie ou le soleil tape uniquement le matin et en fin de soirée et avec de l'ombre durant la période ou le soleil est trop puissant. J'ai grandi dans un champ de tomate à Tazarka et mon père me disait souvent qu'il nous fallait renoncer à la culture des tomates vu les grandes quantités d'eau indispensables pour sa culture. Un jour j'ai eu l'idée inédite de placer des toiles d'ombrage sur nos plantes de tomate afin de limiter l'effet de la chaleur et du soleil et minimiser ainsi le temps d'arrosage.

La culture des tomates en Tunisie ne laisse que deux options: la première consiste dans la mise en place des méthodes de l'hydro-culture, la deuxième consiste à renoncer à la culture de la tomate et de l'importer de l'Europe. En effet, cela coûterait beaucoup moins cher à la Tunisie.


Oui, d'après l'avantage comparatif appliqué au domaine agricole, il faudrait que la Tunisie renonce à la culture de la Tomate et l'importer des pays bas (qui produisent 460 tonnes de tomates par hectare alors que la Tunisie ne produit que 20 tonnes par hectare) et de se spécialiser dans des productions agricoles où nous avons un avantage comparatif (à la limite absolu). Je donne un exemple: une seule tête d'artichaut coûte au supermarché en Allemagne autour de 2euros, 100g de pepperoni coûtent 1 euros (petit piment rouge et piquant), un Kg de fenouil coûte 3.80euros alors que j'ai acheté un sac de 10Kg de pommes de terre à 5euros, un Kg de tomates à 0.80euros et un Kg d'Oignons à 0.40euros.
===> Oui à l'Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) entre la Tunisie et l'Union européenne à condition d'appliquer l'avantage comparatif: importer des tomates et des pommes de terre et exporter des artichauts, du pepperoni, du fenouil, etc., etc., etc.


L'Allemagne est le pays qui va le mieux dans le monde, pour la simple raison que l'économie allemande applique radicalement le principe de l'avantage comparatif, l'Allemagne est le pays qui connait le plein emploi (presque pas de chômage) bien qu'il a ouvert ses frontières à d'énormes flux de migrations venant de tous les pays du monde et en particulier de l'Europe de l'EST et du sud. Par contre la majorité des pays qui appliquent le protectionnisme et qui ont fermé leurs frontières aux monde extérieur vont de plus en plus '?'

Jamel Tazarki

Pourquoi faire
| 18-05-2019 14:51
No problem pour ma part vis à vis des barbus !
Dans un monde largement détruit, il faut être très courageux comme Youssef Chahed et on va dire que c'est de plus en plus rare ou alors et c'est très souvent le cas, très con, le cas des islamistes et c'est semble t-il ce qui est destiné à nos pauvres contrées, pour faire de la politique !
Voici l'état des lieux et à moins que le tout puissant ne décide du contraire, l'avenir est entre les mains d'une bande de crétins qui vont achever notre belle planète bleue dans les deux décennies à venir avec des comptes bancaires pleins qui ne valent déjà plus grand chose mais ces imbéciles ne le savent pas encore et qui ne vaudront plus rien à leur image et au fond deux ils s'en foutent parce que lorsqu'on ne vaut rien, on ne vaut rien même avec tout l'or du monde, curieux dilemme !