L'ancien président du Mouvement démocrate, Ahmed Néjib Chebbi, a appelé, mardi 27 octobre 2020, à un dialogue national pour sortir le pays de l’ornière.
“La pandémie a aggravé la crise économique. Nous disposons des compétences qui peuvent proposer les solutions adéquates. Il nous faut donc un dialogue national pour sauver le pays”, a-t-il indiqué au micro de la Matinale de Hamza Belloumi sur Shems FM, avant de déplorer le manque d’initiative de la part du gouvernement de Hichem Mechichi.
Ahmed Néjib Chebbi a, également, pointé du doigt les tiraillements entre les trois présidences et a dénoncé le chaos au sein du Parlement. “Le pire est à venir” a-t-il lancé appelant à mettre un terme aux accrochages politiques afin de pouvoir faire face à la crise socio-économique qui secoue le pays et la pandémie qui se propage à grande vitesse.
“La pandémie a mis à plat tout le monde et la Tunisie ne fait pas l’exception. Le gouvernement n’a pas les moyens aujourd’hui pour y faire face et il a des difficultés à emprunter auprès de l’étranger. Sans parler du conflit entre le ministère des Finances et la BCT sur l’endettement intérieur”, a-t-il avancé.
Interpellé sur la performance de Kaïs Saïed, investi président de la République depuis un an maintenant, Ahmed Néjib Chebbi a soutenu que le locataire de Carthage n’avait pas, jusque là, activé ses prérogatives.
“Au niveau de la politique étrangère, par exemple, il n’a rien fait. Nous sommes membre du Conseil de sécurité pour un an. Une occasion pour travailler sur le dossier libyen et la cause palestinienne. Kaïs Saïed n’a rien donné au dossier plaestinien sauf des discours. Il n’a pas non plus réagi à ce qu’il se passe en France et l’atteinte à l’image des Tunisiens. J’espère que sa deuxième année soit à la hauteur des attentes”, a-t-il affirmé.
A chaque fois qu'il y a une réussite harmonieuse autour du gouvernement tunisien, nous sort Sid'Ahmed, pour semer la zizanie par son appel traditionnel à un dialogue autour de rien du tout, dans le seul but de l'inclure dans une scène politique tunisienne, dont il n'est plus acteur. Il se prend toujours pour le même décor de l'ancienne opposition «légale» contre le défunt dictateur déchu Ben Ali.
Dommage, dommage !!!
Jamais un dialogue national n'a abouti à un véritable projet de réformes profondes du pays.
Donc le seul dialogue qui vaille est avec les tunisiens. Il faut laisser la place aux patriotes compétents qui ont cette volonté de remuer la merde qui risque à tout moment de nous engloutir.
Mr Chebbi est encore adepte du dialogue des salons et du partage des chaises.
Donc respecter le choix des tunisiens.
Tout autre dialogue ne sera que sur le dos de la population.
Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.
Très faible devant ces trois partis.
Le chef de file de cette idée est Saied .