Aucune hausse anormale du nombre des décès n’a été constatée dans les rangs des retraités de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS) entre le 6 et le 21 avril 2020, a affirmé le ministère des Affaires sociales, démentant ainsi les rumeurs à ce sujet.
Le ministère indique que les données dont disposent les deux caisses et la mise à jour périodique des services de l’Etat civil montrent que le nombre de décès des retraités n'a pas enregistré de hausse exceptionnelle par rapport au taux de mortalité enregistré lors des périodes de référence précédentes, mais qu'il a plutôt diminué.
Ainsi, selon les chiffres communiqués, le nombre de décès enregistrés dans les rangs des retraités de la CNRPS est de 2.252 décès pour les 4 premiers mois de 2020 (jusqu’au 14 avril) contre 3.274 en 2019 et 3.105 en 2018 pour cette même période. Ce chiffre dans les rangs des retraités de la CNSS est de 2.076 pour les 4 premiers mois de 2020 (jusqu’au 22 avril) contre 5.371 en 2019 et 5.702 en 2018 pour cette même période.
Le ministère a renouvelé sa volonté de « fournir toutes les informations et données requises ainsi que de répondre aux demandes de renseignements dans le cadre de son engagement inconditionnel envers les principes de transparence et d'accès à l'information, tout en respectant les limites du respect des données personnelles ». Toutefois, le département a appelé, dans ces circonstances délicates que traversent le pays, à la précision et au sens des responsabilités.
C’est l’ancien député Sahbi Ben Fredj qui a été à l’origine de cette information démentie par les Affaires sociales. Dans un statut Facebook, il s’est interrogé sur la hausse du nombre de décès en corrélation avec la pandémie de Covid-19. Son statut a fait grand bruit sur les réseaux sociaux et a été relayé par plusieurs médias.
La Tunisie vit une crise sanitaire aigue depuis plus d’un mois avec la propagation du Covid-19. On recense 939 contaminés, annoncés jusqu'au 25 avril courant, sur un total de 20.408 dépistages, avec 207 rétablissements et 38 décès. Pour se prémunir, le pays a été placé en confinement total depuis le 22 mars qui se poursuivra au moins jusqu'au 3 mai 2020..
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I.N
Les vrais chiffres de l'epidemie doivent etre evalues en termes de surmotalite : en France,par exemple, des experts medicaux a avaient début avril, compares l'excès de mortalité révélé par les données de l'Insee au bilan livré par les autorités sanitaires,
Cette analyse a ete publiee sous le titre «Les morts invisibles du Covid : la vérité derrière les chiffres officiels».
La surmortalité, est significative puisqu'elle tient compte de tous les décès sur un territoire, quel que soit le lieu (à domicile, à l'hôpital, en maison de retraite ...'?').
Et la les imbeciles se noient : en France, l'Insee connaît par exemple un délai de dix jours dans ses statistiques sur les décès quotidiens (jusqu'à huit semaines aux Etats-Unis). Il a donc fallu attendre la mi-avril pour avoir les remontées de mortalité correspondant à la période du pic épidémique, qui a été observé au début du mois dans la plupart des pays européens.
Dans certains Etats, les autorités sanitaires ont également décidé de mettre cet indicateur plus en avant. Pour la première fois depuis le début de la crise, le point hebdomadaire de jeudi de Sciensano, agence de santé belge, a ainsi consacré un paragraphe au «lien entre la mortalité toutes causes et la mortalité liée au Covid-19», constatant que «la surveillance basée uniquement sur le nombre de décès des cas confirmés Covid-19 ne peut que sous-estimer l'ampleur réelle de la mortalité liée au Covid-19 dans la population».
En France, les autorités ont intégré depuis le début de la crise les données de surmortalité dans leur communication. Lors de ses points quotidiens, le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, communique sur les décès en hôpital et en Ehpad, mais donne aussi, en pourcentage, la surmortalité globale pour l'ensemble du pays par rapport à la mortalité attendue (calculée sur les cinq dernières années). Ces données sont calculées par Santé publique France à partir des remontées d'état civil de l'Insee. Chaque semaine, le bulletin épidémiologique de l'agence sanitaire livre le suivi de la mortalité toutes causes confondues région par région et département par département.
Evidement en Tunisie ces chiffres ne sont pas disponibles ce qui permet a certains cretins de faire des roulades de chimpanzes; merci pour le numero
A ce jour, l'un des meilleurs observatoires des bilans de l'épidémie en Europe est un site parfaitement inconnu du grand public répondant au nom d'EuroMomo, pour «European Mortality Monitoring» (surveillance de la mortalité européenne).
Chaque semaine, une équipe d'épidémiologistes du Statens Serum Institute danois reçoit les données de mortalité produites par 28 partenaires (le plus souvent des instituts de la santé publique) répartis dans 24 pays.
L'une des principales conclusions tirees de l'etude est que l'on ne peut exclure que les morts liés au Covid-19 puissent être en fait plus important que ce que suggère le niveau de surmortalité.
En effet, mentionne l'etude ' les mesures de confinement ont pu parfois faire diminuer la mortalité, en ralentissant la circulation d'autres maladies, comme la grippe, en freinant l'activité économique ou diminuant le trafic routier.
Il est trop tôt pour prétendre à une attribution fine des causes des excès de mortalité constatés. Il faudra attendre pour cela la fin de la vague épidémique. Alors, les travaux de modélisation des épidémiologistes tenteront de mesurer la part de la surmortalité (sans aucun doute élevée) attribuable au virus.
ces anciens atteints de corona n'ont pas ete signales aux services medicaux bien que ceux ci se doutaient de l'origine du deces,C'est un crime d'Etat. IGNOBLE.
Presque tous les pays ont adoptes cette monstruseuse strategie de dissimulation des donnees reelles
Il y eu selon plusieurs experts medicaux en realite plus de 3500 morts dus au coronavirus en Tunisie
Cela les autorites le savent
Les morts sont facilement dissimuleees car elles concernent les anciens, a leur domicile, et ne sont pas comptabilises comme rsultant du coronavirus et d'ailleurs la famille ne SOUHAITE PAS LE DECLARER
Le 21 avril, le New York Times livrait une enquête remarquée, promettant le «vrai» bilan en vies humaines de l'épidémie, dans plusieurs pays européens, mais aussi dans la ville de New York.
Le point de départ du quotidien est simple : les communications gouvernementales quotidiennes du nombre de décès dans les hôpitaux et les maisons de retraite ne peuvent faire état de toutes les personnes qui meurent à cause de la crise sanitaire.
En France, les autorités ont par exemple tardé à intégrer les morts des Ehpad dans le bilan «officiel», et admettent encore aujourd'hui être incapables de prendre en compte les décès survenus à domicile.
Pour avoir une idée du bilan «réel», le quotidien américain s'est donc appuyé sur les données d'état civil concernant la mortalité toutes causes confondues, afin de calculer la surmortalité depuis le début de la crise par rapport aux années précédentes.
Prenons le cas de la France, pour lequel le New York Times utilise les données de l'état civil traitées par l'Insee. La France a enregistré entre le 9 mars et le 5 avril 32% de surmortalité par rapport aux années précédentes, soit 14 500 morts de plus que d'habitude, alors que le pays affichait officiellement 8 059 morts du Covid sur la période. Par soustraction, le New York Times en a déduit qu'environ 6 500 morts «manquent» au bilan officiel français.
Cette différence est encore plus élevée dans d'autres pays, comme en Espagne, où, sur la même période, plus de 12 000 morts Covid étaient enregistrées, alors que la surmortalité atteignait dépassait les 20 000 décès (66%). Soit 7 300 morts «cachées» de l'épidémie.
En Equateur, entre le 1er mars et le 15 avril, les autorités ont annoncé 500 morts dues au Covid, mais la surmortalité est de 7 600 décès. 7 100 morts auraient donc été oubliées. Le New York Times met à jour régulièrement cette enquête, notamment en ajoutant des pays à son décompte.
e, de la pandémie.
TOUT CA, dans le seul but de préserver vos postérieurs sur les chaises que ce peuple vous a offert ? Même sur le compte des vies de nos seniors.
Et vous attendez une autre réponse que celle qu'ils vous ont donnée?
Ce serait risible, si le sujet n'était pas si grave.
Allons, un peu de déontologie, enquêtez auprès des médecins, des entreprises mortuaires etc... faites votre job de journalistes. En ne le faisant pas, vous discréditez le BN Check.
2020 : 2.252 (CNRPS) + 2.076 (CNSS) = 4 328 décès pour les 4 premiers
2019 : 3.274 (CNRPS) + 5.371 (CNSS) = 8 645 décès
2018 : 3.105 (CNRPS) + 5.702 (CNSS) = 8 807 décès
Nous sommes bien à 50% de mortalité par rapport aux 2 dernières années.
Alors que les hôpitaux sont moins faciles d'accès, qu'officiellement les médecins généraux n'ont pas le droit d'officier, on pourrait alors en conclure que quand la médecine est au ralenti pour la majorité des maladies, il y a moins de mortalité.
Arrêtons d'aller nous faire soigner.
Et si en fait, vu que la majorité des fonctionnaires sont au chômage technique, les statistiques n'auraient pas été mises à jour depuis début mars ?
Là ça sent la manipulation à plein nez. Ont-ils réfléchi avant de publier ce communiqué ?