Le président de la commission d’enquête sur le décès des nouveau-nés au centre de maternité et de néonatalogie de Tunis, Mohamed Douagi a été présent, ce mercredi 7 avril 2021, sur les ondes de RTCI pour revenir sur les résultats de l’instruction menée par le juge d’instruction près du Tribunal de première instance de Tunis, qui a accusé trois suspects d’homicide involontaire.
Mohamed Douagi a considéré qu’il est inadmissible de faire porter la responsabilité à trois personnes uniquement, estimant qu’il s’agit de toute une chaîne et qu’il est impossible qu’une seule partie endosse l’entière responsabilité.
Dans ce contexte, il a tenu à souligner que le pharmacien,l'un des accusés dans l’affaire, a déjà alerté les responsables du ministère sur l’Etat de la salle où a eu lieu la contamination. « Comment peut-on accuser une personne qui a tenté de sauver des vies ? », s’est indigné M. Douagi.
Mohamed Douagi a assuré, également, que la commission d’enquête composée de 12 spécialistes a travaillé sur le dossier durant deux ans et a fini par présenter un rapport de 114 pages portant sur le décès en 2019 des 14 nouveau-nés à la suite d’une infection nosocomiale.
Le président de la commission d’enquête a dénoncé l’absence des spécialistes lors de l’instruction, en se contentant du médecin légiste. Il a estimé que le rôle du médecin légiste est important sauf qu’il demeure insuffisant pour déterminer les causes du décès, notamment les relations de cause à effet.
S.H
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