La candidate du Parti destourien libre (PDL) à la présidentielle, Abir Moussi, a adressé, dans un message diffusé ce soir du lundi 16 septembre 2019, ses remerciements à ses électeurs et à son équipe qu’elle considère comme un acquis à préserver.
« Nous arrivons de loin, nous menions une guerre pour exister car on a voulu nous réduire à néant mais nous avons milité et nous nous sommes imposés » a-t-elle poursuivi.
« En 2014, les destouriens n’ont pas affronté les élections à visage découvert, mais ont rejoint les rangs de Béji Caïd Essebsi. En 2019, je me suis présentée au nom du PDL qui est revenu sur le paysage politique à visage découvert, nous n’avons pas menti aux Tunisiens, nous leur avons clairement expliqué notre affiliation aux destouriens et aux RCDistes et leur avons expliqué que nous ne voulions effacer aucun pan de notre histoire. Résultat nous avons récolté 5% des voix, non pas un 0 virgule ou un 1%, nous avons devancé les révolutionnistes et la gauche, malgré le harcèlement et les campagnes de diffamation dont nous avons été victimes, et sommes de très peu derrière le parti du gouvernement qui a mis des moyens colossaux et usé des moyens de l’Etat pour sa campagne » a affirmé Abir Moussi.
« Si on voit les résultats, on voit Abir Moussi une femme tunisienne, la seule à présider un parti et je ne parle pas des patentes achetées à deux semaines des élections, qui se porte candidate dans ce contexte pourri. Dans tout ça cette jeune femme a récolté des taux qui concurrencent directement les géants… je n’ai pas eu 0 virgule de voix » a-t-elle souligné.
M.B.Z
Commentaires (49)
CommenterFolie des grandeurs
Les émiratis veulent récupérer leur mise !
Leur déception est grande et ils comptent miser sur un autre cheval si aux législatives le score demeure irrémédiablement confidentiel .
division équivaut déroute
La division est La principale cause du débâcle de ces partis qui auraient du se rassembler autour de Dr Zbidi.
Ces partis doivent tirer la leçon du passé pour sauver la barque et au moins réunir une opposition consistante au prochain parlement.
Moussi Quatro, ça vient de sa misère, de son échec et de sa faillite de 4%.
Maintenant, nous avons en Tunisie une bluffeuse tunisienne en glam shock and hard shock, qui s'appelle Miss Piggy Abir Moussi Quatro.
Le nom «Quatro» lui sera imposé suite à cette misère de 4%, dont elle a été châtiée par le peuple tunisien aux élections présidentielles, qui lui ont transformé tous ses rêves de retour «azlamiste», en de bulles d'air dans la mousse de ses propres excréments.
Suzi Quatro devient Moussi Quatro.
Comme le monde est petit !!!
Rendre service au pays
Beaucoup de facteurs ont influencé les votes dont les principaux sont la pauvreté et la marginalisation confortés par le régionalisme avant le 14 janvier et aggravés après le 14 janvier par la mauvaise gestion de la transition.
Il en est résulté un positionnement anti système et probablement certaines forces occultes imprévisibles ont bouclé la boucle.
Cette classe politique devrait se retirer du paysage politique et développer (dans leurs domaines respectifs ) des affaires et des projets ayant des retombées positives pour toutes les couches de la société et contribuer à la création d'emplois qualifiés ( s'ils en sont capables) tout en militant sérieusement dans la société civile
C'est le meilleur service qu'ils puissent rendre à leur pays
Car si on en est arrivé là c'est bien parce que le système a toujours empêché une structuration de la société, civile sur la longue durée avec l'apparition d'un esprit citoyen et surtout a formation de pépinières politiques aptes à prendre en charge les rênes du pouvoir .
On ne sait pas perdre...
Avis sur Moussim
ayed de modeler avec.a fait perdre du temps à ses électeurs ne connait pas le terme d.union.decevante.
@Tounsi hor
BRAVO Abir, une tunisienne propre, compétente et honnête
Moussi, incrédule, n'a toujours pas pris conscience de sa déroute !
Il est naturellement devenu inutile de gloser encore davantage pour enterrer ce "pan" très douloureux de notre Histoire : grand bien lui fasse, elle poursuivra seule sur ce chemin, ou accompagnée par ses derniers grognards...
Elle continuera à figurer comme une icône de cette catégorie de femme tunisienne, "la seule à présider un parti", mais une icône tout de même, démunie de voix et d'actes, à l'instar d'un Jésus-Christ sur son crucifix...