Abir Moussi : l’Islam politique n’a pas de place en Tunisie !
La présidente du Parti destourien libre (PDL) et candidate à la présidentielle, Abir Moussi est intervenue ce lundi 26 août 2019 sur les ondes de Mosaïque FM.
Invitée de Midi Show, Abir Moussi a réitéré que l’Islam politique n’avait pas de place en Tunisie soulignant qu’Ennahdha était impliqué dans plusieurs « crimes, infractions et menaces de la sûreté nationale ». Dans ce sens, elle a assuré qu’elle ne gouvernera jamais avec le parti islamiste quitte à recourir à l’opposition.
Et d’ajouter qu’une fois élue à la tête de la République, Mme Moussi œuvrera à ouvrir certains dossiers aux niveaux du Conseil de sécurité nationale et de la justice à l’instar de l’embrigadement des jeunes aux zones de conflits et de la propagation du terrorisme s’engageant à retirer la nationalité tunisienne des éléments revenant des zones de tensions.
Revenant sur le rapport de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (Colibe) et plus précisément l’égalité successorale, la candidate du PDL aux législatives sur Tunis 2 a précisé qu’il s’agit d’un « projet frauduleux et dangereux pour les droits de la femme » dans la mesure où il ne lui accorde pas réellement l’égalité.
Ainsi, Abir Moussi a annoncé son rejet du projet de la Colibe dans sa version actuelle dénonçant la dualité du système juridique qu’il défend et appelant à établir un dialogue afin d’examiner les dispositions de ce projet.
Mme Moussi a, par ailleurs, affirmé que l’affaire Zine El Abidine Ben Ali sera réétudiée, une fois élue, et ce en vue de dévoiler toutes les vérités relatives au 14 janvier 2011.
B.L