A partir du premier mars 2020, nous ne reconnaîtrons plus la Tunisie. Cette date correspond précisément l’entrée en vigueur du décret 32-2020 du 16 janvier de l’année en cours.
En vertu de ce décret, plus de sachets gratuits en plastique d’une épaisseur inférieure à 40 microns dans les espaces commerciaux, plus de sacs à forte concentration de métaux lourds et plus de sachets en plastique dont l’origine est inconnue.
Que du propre, du biodégradable, du réutilisable.
Comme les Européens, comme les Rawandais et comme toutes les nations civilisées qui l’ont fait bien avant nous, il va falloir aujourd’hui que le Tunisien s’arme de son propre emballage pour ranger ses courses. A vos sacs, citoyens, à vos couffins ou même ballots, ne comptez plus sur la caissière pour qu’elle vous refile une pile de ces vilains sachets en plastique. Et quand vous avez oublié de vous équiper, vous payerez à la caisse votre sac biodégradable. Mais, le lendemain, vous aurez appris la leçon, couffin à l’appui. Affaire classée !
Certes, beaucoup de consommateurs pris au dépourvu, vont râler. Certes, certains commerçants vont trouver cette mesure peu pratique pour le train-train quotidien de leur business. Certes des usines qui ont de tout temps fait de bonnes affaires en fabriquant ces méchants sacs vont accuser un sacré coup. Mais rassurez-vous, tous vont très vite oublier et s’habituer à un comportement civilisé. Et d’ailleurs, il y a d’autres techniques pour fabriquer des sacs en plastique propres, dont le décret en question parle si bien.
Voilà qui annonce un bel environnement, débarrassé de ces millions de sacs que le vent emporte et coince au premier arbre, au premier fil électrique. Qui plongent cyniquement dans notre Méditerranée et que les tortues de mer avalent, les prenant pour de de la nourriture. Il est vrai que ces sacs ont envahi notre existence et pollué notre environnement et notre paysage.
Un sac en plastique met environ entre 100 et 400 ans pour se dégrader.
Nous avons mis près d’un siècle pour agir. Mais nous avons enfin agi !
LBS
C'est avant tout une problématique de culture et de savoir-vivre.
Le civisme en l'a ou on l'a pas.
Je me souviens que sa réaction fut instantanée: "Que l'on arrête la fabrication et l'utilisation de ces sachets!".
Ses conseillers, essentiellement constitué de "connaisseurs" lui avaient expliqué que les répercutions d'une telle décision seraient graves (fermetures d'usines, mise au chômage des employés, mécontentement du petit peuple pour la perte de son sac en plastique...).
En homme dépourvu de prétention, et qui sait écouter, il avait, à contrecoeur, décidé d'abandonner sa requête. Et dire que les traitres ont l'outrecuidance de qualifier de dictateur.
Il aura fallu attendre si longtemps pour arrêter la gratuité de ces sacs en plastiques. Vous mettrez autant de temps à en arrêter la fabrication. Lorsque la nature deviendra irrécupérable. Si cela ne tenait qu'à moi, j'aurai décidé la même chose que Ben Ali et essayé de mon mieux de convertir ces usines et ses employés. Sans écouter personne!
Dommage qu'il n'était pas un dictateur. On aurait eu un demi siècle d'avance sur le reste du monde.
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Important: Enfin de retour à notre Koffe Tounsia!
A quand les contraventions pour tous les gens qui enfouissent dans le sable les couches sales des bébés où qui les laissent sur le bord de la route !
Que des partenariats avec des grandes agences de publicité se fassent pour expliquer, montrer l'incivilité totale tant pour les sacs plastiques, couches, conserves rouillées sur les plages, bouteilles plastique, paquet de cigarettes etc...