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SUR LE FIL
Rapatriement de la fillette arrivée en Italie sur une embarcation de migration clandestine
24/11/2022 | 15:17
1 min
Rapatriement de la fillette arrivée en Italie sur une embarcation de migration clandestine


La fillette de quatre ans, arrivée en Italie sur une embarcation de migration clandestine a été rapatriée en Tunisie, jeudi 24 novembre 2022.  

Revenant sur les faits qui se sont déroulés en octobre, l’avocate de la famille a révélé, dans une déclaration à Mosaïque FM, que les parents avaient pris la décision de partir en Italie pour soigner leur fille. Selon la même source, cela fait trois ans que les parents essayent d’avoir un rendez-vous dans un hôpital pour une intervention chirurgicale que devrait subir leur fille mais en vain. 

La petite Linda est arrivée à l’île de Lampedusa seule sur une embarcation de migration clandestine. La nouvelle avait alors ébranlé la presse locale et italienne. Mardi 18 octobre 2022, plusieurs – dont l’agence de presse Ansa – ont relayé la nouvelle citant le député Majdi Karbaii. Les parents et leur fille de sept ans sont, eux, restés bloqués sur la plage d’où l’embarcation a pris le large vers l’Italie. Celle-ci était partie avec la fillette uniquement dans la précipitation à un moment de panique. 

L’enfant a immédiatement été prise en charge par l’association Save The Children. Citant le porte-parole de l’association Giovanni Di Benedetto, l’agence Ansa a précisé que le cas avait été signalé dans la foulée aux autorités compétentes et que l’enfant avait été transférée dans « une communauté protégée ». Il a ajouté que toutes les mesures nécessaires seraient déployées pour réunir la famille. 

 

N.J. 

24/11/2022 | 15:17
1 min
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Commentaires
GZ
"L'intérêt supérieur de l'enfant"
a posté le 25-11-2022 à 03:26
Merci @Alya pour les précisions.
Il faut rapprocher ces nouvelles révélations du motif invoqué par les autorités tunisiennes à l'appui de la demande de rapatriement de la fillette : "l'intérêt supérieur de l'enfant", se gargarisent-elles.

Flagrant grand foutage de gueule.

Un pays infoutu de trouver un lit d'hôpital pour une enfant après trois ans de démarches, qui se met en quatre pour l'arracher aux seules mains secourables prêtes à la soigner, après celles de ses parents qui ont tout sacrifié pour la voir sauver, un pays vexé qui découvre subitement son attachement à ses enfants et leur "intérêt supérieur" ...
Flagrant grand foutage de gueule.
On en rirait si on n'avait ramené cette fillette en enfer pour un ridicule motif de fierté nationale depuis bien longtemps perdue.
"Ouvrez la cage aux oiseaux", il ne vous restera pas grand-monde.
retraité
c'est une histoire qui ne tient pas
a posté le 24-11-2022 à 16:14
comment le père dit qu'il a payé 24000 dinars pour émigrer clandestinement avec toute sa famille soit disant qu'il n'a pas pu soigner sa fille dans les hôpitaux publics alors qu'il y a des cliniques privés et ne lui coute 24000 dinars et i croit au père Noël arrivant à Lampadusa ils seront mis dans un camp en attendant leur rapatriement en Tunisie .
Alya
Reponse a retraite
a posté le à 18:25
Oui c est la véritable version. L aîné de la fratrie présente une cardiopathie congénitale qui ne pouvait être opérée qu à l hôpital et non dans une structure privée en tunisie. Les parents voulaient se rendre en Italie, vu que les confrères italiens ont l habitude de prendre en charge gratuitement!
barbare
gratuitement ?
a posté le à 15:17
gratis ? pwahaha ...
Hatem
Gestion du risque
a posté le à 17:49
Dépenser des milliers de dinars pour embarquer vers l'Italie pour des soins de meilleure qualité et une vie meilleure est un investissement beaucoup plus intelligent que de risquer la vie de sa fille dans une pseudo clinique privée dans un pays sous développé, perdre son argent et continuer à vivre dans la misère.
GZ
@Hatem
a posté le à 06:30
Bonjour.
"Pseudo cliniques" et vraies victimes.
A propos de certaines cliniques et qualité des soins, un jeune père de famille, en ce qui devait être des vacances, circulant en deux roues, se fait renverser par un chauffard sans permis, en affreuse camionnette qui, bien entendu, prend courageusement la poudre d'escampette. Diagnostic : fracture au genou. Avant toute intervention, la clinique de Ksar Helal où il fut transporté, exige le payement intégral rubis sur l'ongle de l'ensemble des frais présumés.
Ce ne fut pas une opération chirurgicale mais un travail de charcutier exécuté par de véritables maquignons. Reparti en France, il dut tout refaire faire, recasser et réparer par l'hôpital public. Il en conserve cependant une boiterie sévère pour le restant de ses jours.
A ce niveau d'incompétence, sous d'autres cieux, ses charcutiers auraient été lourdement condamnés par la justice et par leur autorité ordinale.
Certains devraient se refaire une piqûre du serment d'Hippocrate sinon retourner à leurs chères études.
Bien à vous.

PS. @Alya, si vous lisez ces lignes, ne prenez pas ceci en mauvaise part. Ce sont des faits impunis, qui ont donné un tournant nouveau à la vie de celui qui les a subis, dont souffrent et souffriront la victime et son entourage pour longtemps. Et dont, au demeurant, la Tunisie ne détient pas l'exclusivité sauf probablement la quasi impunité.